ABUJA - Des associations réputées proches de Laurent Gbagbo ont contesté devant la cour de justice de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) la décision de la Cédéao d`exiger le départ de Laurent Gabago de la présidence de Côte d`Ivoire, a-t-on appris lundi auprès de la Cour.
Trois associations, dont deux au moins sont considérées comme favorables au président sortant, demandent à la Cour d`annuler les décisions prises le 7 décembre par le sommet de la Cédéao qui avait exigé le retrait du pouvoir de Laurent Gbagbo, tout en reconnaissant son rival Alassane Ouattara vainqueur de l`élection présidentielle du 28 novembre et en suspendant la Côte d`Ivoire de
l`organisation.
Lors d`un nouveau sommet le 24 décembre, la Cédéao, qui compte 15 pays, avait menacé Gbagbo d`un recours à la force s`il refuse d`obtempérer.
Les associations demandent que la Cour "déclare que la décision des chefs d`Etat de la Cédéao en date du 7 décembre 2010 est illégale du point de vue de la juridiction tant ivoirienne qu`internationale".
Dans leur requête, elles soulignent que "les institutions de la Cédéao doivent respecter la liberté, l`indépendance et la souveraineté de la République de Côte d`Ivoire".
Le juge Awa Nana Daboya, en l`absence lundi des parties au procès, a reporté l`examen du cas au 10 février.
Au moins deux des associations, l`Action pour la protection des droits de l`Homme (APDH) et la Fondation ivoirienne des droits de l`Homme (FIDHOP) "sont proches du camp de Gbagbo", a indiqué à l`AFP un membre de la Commission nationale des droits de l`Homme en Côte d`Ivoire sous couvert de l`anonymat.
La troisième association est la FIDENACI (Fidèle à la Démocratie et la
Nation en Côte d`Ivoire).
Dans une action séparée, un avocat nigérian, Godswill Mrakpor, veut faire obstacle à l`emploi de la force contre Laurent Gbagbo par la Cédéao.
"La menace de l`emploi de la force militaire par la Cédéao pour résoudre le conflit électoral en cours en Côte d`Ivoire est prématurée, illégale et contraire aux traités et conventions internationaux et ceux de la Cédéao", a-t-il argumenté dans sa requête.
Me Mrakpor a assuré qu`il avait engagé cette action de sa propre initiative et qu`il n`avait aucun contact avec Laurent Gbagbo.
"Nous pensons qu`il y a des options, des alternatives pacifiques qui n`ont pas encore été explorées", a-t-il dit, suggérant un recomptage des bulletins de vote. "Une autre option est d`organiser une autre élection", a-t-il ajouté.
La Cour examinera sa requête le 8 février.
Le ministre des Affaires étrangères du Nigeria Odein Ajumogobia a demandé lundi au Conseil de sécurité de l`ONU d`autoriser l`usage éventuel de la force en Côte d`Ivoire pour "en dernier recours" chasser Laurent Gbagbo du pouvoir.
Trois associations, dont deux au moins sont considérées comme favorables au président sortant, demandent à la Cour d`annuler les décisions prises le 7 décembre par le sommet de la Cédéao qui avait exigé le retrait du pouvoir de Laurent Gbagbo, tout en reconnaissant son rival Alassane Ouattara vainqueur de l`élection présidentielle du 28 novembre et en suspendant la Côte d`Ivoire de
l`organisation.
Lors d`un nouveau sommet le 24 décembre, la Cédéao, qui compte 15 pays, avait menacé Gbagbo d`un recours à la force s`il refuse d`obtempérer.
Les associations demandent que la Cour "déclare que la décision des chefs d`Etat de la Cédéao en date du 7 décembre 2010 est illégale du point de vue de la juridiction tant ivoirienne qu`internationale".
Dans leur requête, elles soulignent que "les institutions de la Cédéao doivent respecter la liberté, l`indépendance et la souveraineté de la République de Côte d`Ivoire".
Le juge Awa Nana Daboya, en l`absence lundi des parties au procès, a reporté l`examen du cas au 10 février.
Au moins deux des associations, l`Action pour la protection des droits de l`Homme (APDH) et la Fondation ivoirienne des droits de l`Homme (FIDHOP) "sont proches du camp de Gbagbo", a indiqué à l`AFP un membre de la Commission nationale des droits de l`Homme en Côte d`Ivoire sous couvert de l`anonymat.
La troisième association est la FIDENACI (Fidèle à la Démocratie et la
Nation en Côte d`Ivoire).
Dans une action séparée, un avocat nigérian, Godswill Mrakpor, veut faire obstacle à l`emploi de la force contre Laurent Gbagbo par la Cédéao.
"La menace de l`emploi de la force militaire par la Cédéao pour résoudre le conflit électoral en cours en Côte d`Ivoire est prématurée, illégale et contraire aux traités et conventions internationaux et ceux de la Cédéao", a-t-il argumenté dans sa requête.
Me Mrakpor a assuré qu`il avait engagé cette action de sa propre initiative et qu`il n`avait aucun contact avec Laurent Gbagbo.
"Nous pensons qu`il y a des options, des alternatives pacifiques qui n`ont pas encore été explorées", a-t-il dit, suggérant un recomptage des bulletins de vote. "Une autre option est d`organiser une autre élection", a-t-il ajouté.
La Cour examinera sa requête le 8 février.
Le ministre des Affaires étrangères du Nigeria Odein Ajumogobia a demandé lundi au Conseil de sécurité de l`ONU d`autoriser l`usage éventuel de la force en Côte d`Ivoire pour "en dernier recours" chasser Laurent Gbagbo du pouvoir.