Damana Adia Pickas, commissaire central de la Commission électorale indépendante (CEI), a été accueilli en héros samedi 22 janvier dernier à Yopougon, au parlement « La tribune du soir » au quartier Sidéci et au tout nouveau parlement de Niangon-Lokoa, qui porte désormais son nom. Très en verve, Damana Pickas, parlant de la crise post-électorale qui secoue le pays, a indiqué qu’à un moment de la lutte, il est mieux de mourir que de perdre. « Compaoré a ses soldats à Bouaké.
Wade a ses soldats à Bouaké, mais pendant qu’ils sont là-bas, il peut y avoir des soldats dans leurs pays. A partir d’Abidjan, on peut faire la guerre à Ouaga. Il faut se mobiliser. Il y a des moments où la mort est mieux que la défaite », a-t-il assené, arrachant à ses hôtes des cris de joie. Il a souligné que la Côte d’Ivoire et le régime de Laurent Gbagbo, président déclaré élu par le Conseil constitutionnel, a beaucoup de soutiens en Afrique et dans le monde. C’est pourquoi il a mis en garde contre une attaque militaire que préparerait l’ECOMOG dans le pays d’Houphouët-Boigny pour, dit-on, « extirper » Laurent Gbagbo du pouvoir. « Notre cause est partagée par beaucoup de pays africains qui sont prêts à venir se battre à nos côtés. Ils nous obligent à la guerre. Mais la guerre n’est pas une bonne chose. Quand on dit qu’on n’aime pas la guerre, ce n’est pas qu’on a peur. Si on nous contraint à la guerre, on fera la guerre. La population est stressée par leurs menaces. Qu’ils viennent pour que tout finisse. On est prêt. N’ayez pas peur, surtout vous les Ebriés. Le Cema est Ebrié, cette bataille vous appartient. On les attend et on est prêt », a affirmé l’ancien secrétaire national de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI). Il a par ailleurs procédé à l’ouverture officielle du parlement de Yopougon Niangon-Lokoa qui porte son nom. Ainsi, il a sonné la mobilisation des Ivoiriens « pour les futures batailles ». Pour Damana Pickas, cette crise marquera la fin d’un long processus de déstabilisation de la Côte d’Ivoire par des pays africains et occidentaux. « Il ne s’agit pas d’une crise post-électorale. La crise dans laquelle nous sommes n’est que la phase terminale du coup d’Etat de 2002 », a-t-il annoncé, avant de faire un don de 100.000 francs CFA pour l’achat de chaises et promis une sono à la fin du mois. Présent à cette rencontre, le député de Yopougon, Dago Koudou a promis la même somme pour équiper le « Parlement Damana Pickas ». Il a été baptisé «la main bénie» par la population de Niangon-Lokoa et les chefs coutumiers l’ont fait fils du village.
H. ZIAO
Wade a ses soldats à Bouaké, mais pendant qu’ils sont là-bas, il peut y avoir des soldats dans leurs pays. A partir d’Abidjan, on peut faire la guerre à Ouaga. Il faut se mobiliser. Il y a des moments où la mort est mieux que la défaite », a-t-il assené, arrachant à ses hôtes des cris de joie. Il a souligné que la Côte d’Ivoire et le régime de Laurent Gbagbo, président déclaré élu par le Conseil constitutionnel, a beaucoup de soutiens en Afrique et dans le monde. C’est pourquoi il a mis en garde contre une attaque militaire que préparerait l’ECOMOG dans le pays d’Houphouët-Boigny pour, dit-on, « extirper » Laurent Gbagbo du pouvoir. « Notre cause est partagée par beaucoup de pays africains qui sont prêts à venir se battre à nos côtés. Ils nous obligent à la guerre. Mais la guerre n’est pas une bonne chose. Quand on dit qu’on n’aime pas la guerre, ce n’est pas qu’on a peur. Si on nous contraint à la guerre, on fera la guerre. La population est stressée par leurs menaces. Qu’ils viennent pour que tout finisse. On est prêt. N’ayez pas peur, surtout vous les Ebriés. Le Cema est Ebrié, cette bataille vous appartient. On les attend et on est prêt », a affirmé l’ancien secrétaire national de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI). Il a par ailleurs procédé à l’ouverture officielle du parlement de Yopougon Niangon-Lokoa qui porte son nom. Ainsi, il a sonné la mobilisation des Ivoiriens « pour les futures batailles ». Pour Damana Pickas, cette crise marquera la fin d’un long processus de déstabilisation de la Côte d’Ivoire par des pays africains et occidentaux. « Il ne s’agit pas d’une crise post-électorale. La crise dans laquelle nous sommes n’est que la phase terminale du coup d’Etat de 2002 », a-t-il annoncé, avant de faire un don de 100.000 francs CFA pour l’achat de chaises et promis une sono à la fin du mois. Présent à cette rencontre, le député de Yopougon, Dago Koudou a promis la même somme pour équiper le « Parlement Damana Pickas ». Il a été baptisé «la main bénie» par la population de Niangon-Lokoa et les chefs coutumiers l’ont fait fils du village.
H. ZIAO