• 6 blessés dans les manifestations du RHDP
• Le préfet et le Commandant de la gendarmerie molestés
La cité royale d’Abengourou a connu des heures chaudes hier lundi 24 janvier 2011. Des partisans du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ont manifesté, répondant ainsi à l’appel lancé par leurs leaders. Dans de violentes émeutes, le préfet du département d’Abengourou, Léopold Florent Anon, a été molesté, son domicile et son véhicule incendiés par les manifestants. Même le commandant de la compagnie de gendarmerie d’Abengourou n’a pas échappé à la furie des partisans d’Alassane Ouattara, qui l’ont carrément molesté. On déplore 6 blessés et d’importants dégâts matériels. Selon un témoin qui a requis l’anonymat, des militants du RHDP, conformément au mot d’ordre qu’ils ont reçu de paralyser la ville, ont barricadé les principales artères de la ville. Ainsi, vu l’allure qu’ont pris les manifestations, des membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) font irruption dans le dispositif du RHDP et prennent un jeune qu’ils amènent avec eux. Ils le trimbalent jusqu’au quartier de Dahou situé à 1 km du centre-ville. Il est passé à tabac. En représaille, des jeunes du RHDP se rendent dans ledit quartier pour se faire justice. La police arrivée promptement sur les lieux, arrive à disperser les deux parties. Les jeunes du RHDP, mécontents de l’attitude de la police, décident de s’en prendre au préfet Anon. Ils se rendent alors à son domicile, le saccagent et y mettent le feu. Ils incendient également son véhicule. Alertées, les forces de l’ordre se rendent à la résidence du préfet et constatent les faits. Une autre intervention de la force publique mal appréciée par les manifestants finira mal, en tout cas pour le commandant de la compagnie de gendarmerie d’Abengourou, Madou Yéo, violemment molesté. Il aura la vie sauve grâce à des tirs de sommation libérés par ses hommes pour dissuader ces manifestants en colère. Le Commandant Yéo qui a été conduit à l’hôpital général de la ville, s’en sort avec une blessure grave à la tête. Selon d’autres sources sur place, les jeunes déchainés du RHDP ne se sont pas arrêtés là. Ils ont décidé que l’incendie de la résidence du préfet et les violences perpétrées contre le Commandant Yéo n’étaient pas suffisantes. Ils se sont dirigés, dans la soirée vers le siège du Front populaire ivoirien (FPI) à Abengourou, qu’ils ont incendié. Des tirs de sommations pour les disperser auraient occasionné 6 blessés par balles parmi les manifestants. Cette situation de tension avait été annoncée par le leader du PDCI à Abengourou, Boa Amoakon Thiémélé Edjampan.
Vivement que les choses se calment à Abengourou et que la vie reprenne son cours normal.
Mariama Bamba
Infos GT à Abengourou
• Le préfet et le Commandant de la gendarmerie molestés
La cité royale d’Abengourou a connu des heures chaudes hier lundi 24 janvier 2011. Des partisans du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ont manifesté, répondant ainsi à l’appel lancé par leurs leaders. Dans de violentes émeutes, le préfet du département d’Abengourou, Léopold Florent Anon, a été molesté, son domicile et son véhicule incendiés par les manifestants. Même le commandant de la compagnie de gendarmerie d’Abengourou n’a pas échappé à la furie des partisans d’Alassane Ouattara, qui l’ont carrément molesté. On déplore 6 blessés et d’importants dégâts matériels. Selon un témoin qui a requis l’anonymat, des militants du RHDP, conformément au mot d’ordre qu’ils ont reçu de paralyser la ville, ont barricadé les principales artères de la ville. Ainsi, vu l’allure qu’ont pris les manifestations, des membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) font irruption dans le dispositif du RHDP et prennent un jeune qu’ils amènent avec eux. Ils le trimbalent jusqu’au quartier de Dahou situé à 1 km du centre-ville. Il est passé à tabac. En représaille, des jeunes du RHDP se rendent dans ledit quartier pour se faire justice. La police arrivée promptement sur les lieux, arrive à disperser les deux parties. Les jeunes du RHDP, mécontents de l’attitude de la police, décident de s’en prendre au préfet Anon. Ils se rendent alors à son domicile, le saccagent et y mettent le feu. Ils incendient également son véhicule. Alertées, les forces de l’ordre se rendent à la résidence du préfet et constatent les faits. Une autre intervention de la force publique mal appréciée par les manifestants finira mal, en tout cas pour le commandant de la compagnie de gendarmerie d’Abengourou, Madou Yéo, violemment molesté. Il aura la vie sauve grâce à des tirs de sommation libérés par ses hommes pour dissuader ces manifestants en colère. Le Commandant Yéo qui a été conduit à l’hôpital général de la ville, s’en sort avec une blessure grave à la tête. Selon d’autres sources sur place, les jeunes déchainés du RHDP ne se sont pas arrêtés là. Ils ont décidé que l’incendie de la résidence du préfet et les violences perpétrées contre le Commandant Yéo n’étaient pas suffisantes. Ils se sont dirigés, dans la soirée vers le siège du Front populaire ivoirien (FPI) à Abengourou, qu’ils ont incendié. Des tirs de sommations pour les disperser auraient occasionné 6 blessés par balles parmi les manifestants. Cette situation de tension avait été annoncée par le leader du PDCI à Abengourou, Boa Amoakon Thiémélé Edjampan.
Vivement que les choses se calment à Abengourou et que la vie reprenne son cours normal.
Mariama Bamba
Infos GT à Abengourou