Paris a réaffirmé sa position selon laquelle le gouvernement d'Alassane Ouattara est le seul « légal et légitime ».
Nicolas Sarkozy insiste et… persiste. « Pour la France, les choses sont claires: la Côte d'Ivoire a un seul gouvernement légal et légitime, un seul », a-t-il réaffirmé, hier, lors d'une conférence de presse à Paris. « Celui que le peuple ivoirien s'est choisi et qui est reconnu par les Nations Unies et par toutes les organisations africaines », a insisté le chef de l'Etat français faisant allusion au gouvernement d'Alassane Ouattara proclamé vainqueur de l'élection présidentielle de novembre par la Commission électorale ivoirienne (Cei) selon des résultats certifiés par l'Organisation des Nations Unies (Onu). Nicolas Sarkozy s'exprimait devant la presse et les ambassadeurs accrédités en France, dont Ally Coulibaly, nommé par Alassane Ouattara, et reconnu par Paris, en remplacement de Pierre Kipré, proche de Laurent Gbagbo. Le président français a tenu à « saluer » le nouveau représentant de la Côte d'Ivoire sur son territoire. Une sortie qui provoquera, on s'en doute, le courroux du clan Gbagbo qui a récemment demandé, au nom du principe de réciprocité, le départ de l'ambassadeur de France, Jean-Marc Simon. Décision « nulle et de nul effet », selon le gouvernement légitime. Paris avait également annoncé qu'il ne comptait pas s'aligner sur cette décision parce qu'émanant d'un « gouvernement non-reconnu ». L'ex-président, Laurent Gbagbo, a été proclamé vainqueur de l'élection par le Conseil constitutionnel, essentiellement constitué de ses proches, et refuse depuis de quitter le pouvoir malgré les pressions internationales. Tandis qu'il s'accroche, désespérément au pouvoir, son rival, Alassane Ouattara, bénéficie de la reconnaissance internationale et participe, déjà, à travers ses collaborateurs, aux grandes réunions sous-régionales. Après avoir été représenté, le week-end dernier, par le Premier ministre, Guillaume Soro, à la réunion des chefs d'Etat de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), il sera en Ethiopie, le 28 janvier prochain, pour participer au sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine (Ua). Une autre réaffirmation de sa légalité et de sa légitimité.
Bamba K. Inza
Nicolas Sarkozy insiste et… persiste. « Pour la France, les choses sont claires: la Côte d'Ivoire a un seul gouvernement légal et légitime, un seul », a-t-il réaffirmé, hier, lors d'une conférence de presse à Paris. « Celui que le peuple ivoirien s'est choisi et qui est reconnu par les Nations Unies et par toutes les organisations africaines », a insisté le chef de l'Etat français faisant allusion au gouvernement d'Alassane Ouattara proclamé vainqueur de l'élection présidentielle de novembre par la Commission électorale ivoirienne (Cei) selon des résultats certifiés par l'Organisation des Nations Unies (Onu). Nicolas Sarkozy s'exprimait devant la presse et les ambassadeurs accrédités en France, dont Ally Coulibaly, nommé par Alassane Ouattara, et reconnu par Paris, en remplacement de Pierre Kipré, proche de Laurent Gbagbo. Le président français a tenu à « saluer » le nouveau représentant de la Côte d'Ivoire sur son territoire. Une sortie qui provoquera, on s'en doute, le courroux du clan Gbagbo qui a récemment demandé, au nom du principe de réciprocité, le départ de l'ambassadeur de France, Jean-Marc Simon. Décision « nulle et de nul effet », selon le gouvernement légitime. Paris avait également annoncé qu'il ne comptait pas s'aligner sur cette décision parce qu'émanant d'un « gouvernement non-reconnu ». L'ex-président, Laurent Gbagbo, a été proclamé vainqueur de l'élection par le Conseil constitutionnel, essentiellement constitué de ses proches, et refuse depuis de quitter le pouvoir malgré les pressions internationales. Tandis qu'il s'accroche, désespérément au pouvoir, son rival, Alassane Ouattara, bénéficie de la reconnaissance internationale et participe, déjà, à travers ses collaborateurs, aux grandes réunions sous-régionales. Après avoir été représenté, le week-end dernier, par le Premier ministre, Guillaume Soro, à la réunion des chefs d'Etat de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), il sera en Ethiopie, le 28 janvier prochain, pour participer au sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine (Ua). Une autre réaffirmation de sa légalité et de sa légitimité.
Bamba K. Inza