L`ancien président sud-africain Thabo Mbeki estime que seuls des pourparlers en tête-à-tête entre le président sortant Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara peut mettre fin à l`impasse politique en Côte d`Ivoire, selon un document publié hier. "La seule façon de résoudre la crise ivoirienne est de persuader Gbagbo et Ouattara d`engager des négociations pour parvenir à un règlement acceptable", indique une fuite de la copie d`un rapport en date du décembre 7 de Mbeki, le médiateur de l`Union africaine. « Si cela n`est pas fait, il est pratiquement certain que le pays s`engagera dans une guerre très destructrice qui se traduira inévitablement par la mort de nombreux civils et la destruction de beaucoup de biens», a déclaré Mbeki.
Les commentaires de M. Mbeki, publiés dans le journal The Times à Johannesburg, sont contraires à la position de la communauté internationale qui a toujours exigé que Gbagbo se retire, parce qu`elle admet qu`il a perdu face à Ouattara lors de l`élection du 28 novembre.
La mission de M. Mbeki en Côte d`Ivoire, compte parmi l`une des nombreuses initiatives régionales visant à mettre fin à la crise actuelle, dont les violences ont fait environ 250 personnes tuées à ce jour. Le ministre des Affaires étrangères du Nigeria a demandé, hier, au Conseil de sécurité d`autoriser la force en Côte d`Ivoire pour enlever Gbagbo.
M. Mbeki a indiqué dans son rapport au président de la Commission de l`UA, Jean Ping, qu`un petit signe était apparu que les deux présidents étaient prêts à se parler. « Il (M. Ouattara) a réagi très négativement à notre hypothèse selon laquelle il devrait rencontrer Gbagbo pour négocier une résolution de la crise, en indiquant très fermement et sans équivoque qu`il ne répondrait pas à Gbagbo, que l`électorat ivoirien avait voté pour le mettre au pouvoir», a déclaré Mbeki dans le rapport cité par le Times. Gbagbo a été tout aussi catégorique qu`il était le président légitime et il ne serait pas prêt à quitter le pouvoir, selon le journal.
Avec l`AFP
Les commentaires de M. Mbeki, publiés dans le journal The Times à Johannesburg, sont contraires à la position de la communauté internationale qui a toujours exigé que Gbagbo se retire, parce qu`elle admet qu`il a perdu face à Ouattara lors de l`élection du 28 novembre.
La mission de M. Mbeki en Côte d`Ivoire, compte parmi l`une des nombreuses initiatives régionales visant à mettre fin à la crise actuelle, dont les violences ont fait environ 250 personnes tuées à ce jour. Le ministre des Affaires étrangères du Nigeria a demandé, hier, au Conseil de sécurité d`autoriser la force en Côte d`Ivoire pour enlever Gbagbo.
M. Mbeki a indiqué dans son rapport au président de la Commission de l`UA, Jean Ping, qu`un petit signe était apparu que les deux présidents étaient prêts à se parler. « Il (M. Ouattara) a réagi très négativement à notre hypothèse selon laquelle il devrait rencontrer Gbagbo pour négocier une résolution de la crise, en indiquant très fermement et sans équivoque qu`il ne répondrait pas à Gbagbo, que l`électorat ivoirien avait voté pour le mettre au pouvoir», a déclaré Mbeki dans le rapport cité par le Times. Gbagbo a été tout aussi catégorique qu`il était le président légitime et il ne serait pas prêt à quitter le pouvoir, selon le journal.
Avec l`AFP