C’est fait. Depuis samedi 22 janvier, les pays membres de l’UEMOA ont donné le pouvoir total au Président démocratiquement élu, Alassane Ouattara. C’est à lui et à lui seul que revient le droit de nommer un nouveau gouverneur, en remplacement de Philippe-Henri Dacoury-Tabley qui s’est rendu coupable d’insubordination en volant au secours de son frère Laurent Gbagbo, l’ex-Président ivoirien qui a confisqué le pouvoir du peuple depuis le 3 décembre 2010. Du coup, tous les pro-Gbagbo constatent à leurs dépens que le pouvoir est définitivement perdu pour le "Woody de Mama" tout au moins en ce qui concerne la BCEAO. Sur le plan diplomatique aussi, Gbagbo ne tient plus la barre. Le Palais lui échappe. Alors le "garçon" et ses partisans se trouvent aujourd’hui dans un gros dilemme : assassiner Ouattara ou se suicider collectivement ?
Après avoir perdu les élections dans les urnes, avec 54,10% des voix à l’actif de son adversaire, Laurent Gbagbo a cru bien faire de tenter de confisquer le pouvoir à lui arraché par le peuple ivoirien dans sa grande majorité. Les présidents de l’UEMOA à l’unanimité viennent encore de le désavouer en reconnaissant le Président vainqueur, dans les urnes, de l’élection du 28 novembre 2010. Les Ambassadeurs nommés par Ouattara sont acceptés à travers le monde, quand ceux de Gbagbo sont remerciés. On se demanderait à la limite : où est donc passé le stylo en or de Laurent Gbagbo qui signait les décrets ? La barre qu’il pensait encore tenir lui glisse entre les doigts. Et il en reste impuissant. Dès lors, acculé de toute part, des idées sombres germent dans le camp de LMP. Et Gbagbo se trouve devant un gros dilemme.
ASSASSINER OUATTARA ?
Parmi les options pour conserver le pouvoir, figure en dernier ressort, l’assassinat du Président élu, Alassane Ouattara. Car, selon des sources proches de LMP, Gbagbo aurait confié à certaines personnes qui lui sont très proches qu’il préférerait mourir plutôt que de laisser Ouattara gouverner la Côte d’Ivoire. C’est l’essence même de sa lutte qui a abouti à la confiscation du Palais.
En réponse à Alassane Ouattara qui disait : "Que Gbagbo ne me force pas à l’humilier", le candidat malheureux de LMP a dit : "La mort vaut mieux que la honte". Alors, il a choisi la voie du "héros tragique" avec à la clé, la tragi-comique politique de l’autruche qui consiste à voir le danger venir et à se voiler la face. Ayant tout perdu, son dernier combat réside dans l’élimination physique de Ouattara. Ce qu’il a d’ailleurs tenté à plusieurs reprises (selon un Ambassadeur). N’étant pas reconnu comme président, ce sera, selon le plan de LMP, Mamadou Koulibaly (N°2 du régime FPI), Président de l’Assemblée Nationale qui assurera l’intérim d’ADO et qui organisera de nouvelles élections, s’il arrivait malheur à ce dernier. La preuve, avec la folle rumeur du décès du Président Ouattara qu’ils ont fait circuler, il y a deux semaines, Mme Simone Gbagbo se serait mise à danser, et avec elle, de nombreux pro-Gbagbo. Si le dernier plan d’assassinat de Ouattara échoue, alors "la mort vaut mieux que la honte".
GBAGBO VA-T-IL SE SUICIDER ?
Gbagbo qui préfère la mort à la honte, va-t-il se suicider ? En tout cas, les conditions sont réunies pour que le "christ de Mama" se donne la mort. Ce qui n’est pas le souhait du Dr Alassane Ouattara qui préfère son exfiltration à son exécution. Gbagbo, lui, préfère la mort. Car, il est conscient qu’il devra répondre de ses crimes. C’est pourquoi, dans la négociation avec Ouattara, il a demandé l’amnistie totale en ce qui le concerne pour qu’il libère le Palais. C’est alors qu’à l’issue de la première négociation, le Premier ministre kenyan, Raila Odinga l’avait mis en confiance. "Gbagbo aura l’amnistie, s’il cède le pouvoir à Ouattara". Il aurait même voulu que Ouattara signe le décret, depuis le Golf Hôtel, avant qu’il s’exécute. Malheureusement pour lui, Alassane Ouattara n’a pas cédé à sa requête. "Avant toute négociation, Gbagbo doit reconnaître qu’il a perdu et que Ouattara à gagné les élections", avait rétorqué le ministre Patrick Achi. Alors le "garçon" de Mama se tournerait vers l’option la plus humiliante : le suicide. Parce que le suicide est le refus d’assumer ses responsabilités, de fuir la vérité par manque de courage. Malheureusement, c’est ce à quoi le poussent son épouse Simone Ehivet, Charles Blé Goudé et autres qui ne défendent que leurs intérêts mal acquis et non les intérêts du peuple. Car, en s’adressant aux Généraux, c’était à tous ses proches qu’il s’adressait : "Si je tombe, vous tombez avec moi". Gbagbo, étant chaque jour de plus en plus humilié, va-t-il se donner la mort ? Ou va-t-il réussir le funeste projet d’assassinat de Ouattara ? Le dilemme de l’ex-président reste intact. Cependant, il est encore temps pour qu’il démissionne et reconnaisse Ouattara comme Président de la République de Côte d’Ivoire. Et comme promis, "il vaquera librement à ses nouvelles occupations", avait dit ADO. Mais, le "boulanger" ayant enfariné tout le monde, il doute que Ouattara ne respectera pas sa parole. Et pourtant, quand Ouattara dit une chose, il la fait. Gbagbo le sait très bien. A méditer donc avant le suicide collectif!
Guy Tressia
Après avoir perdu les élections dans les urnes, avec 54,10% des voix à l’actif de son adversaire, Laurent Gbagbo a cru bien faire de tenter de confisquer le pouvoir à lui arraché par le peuple ivoirien dans sa grande majorité. Les présidents de l’UEMOA à l’unanimité viennent encore de le désavouer en reconnaissant le Président vainqueur, dans les urnes, de l’élection du 28 novembre 2010. Les Ambassadeurs nommés par Ouattara sont acceptés à travers le monde, quand ceux de Gbagbo sont remerciés. On se demanderait à la limite : où est donc passé le stylo en or de Laurent Gbagbo qui signait les décrets ? La barre qu’il pensait encore tenir lui glisse entre les doigts. Et il en reste impuissant. Dès lors, acculé de toute part, des idées sombres germent dans le camp de LMP. Et Gbagbo se trouve devant un gros dilemme.
ASSASSINER OUATTARA ?
Parmi les options pour conserver le pouvoir, figure en dernier ressort, l’assassinat du Président élu, Alassane Ouattara. Car, selon des sources proches de LMP, Gbagbo aurait confié à certaines personnes qui lui sont très proches qu’il préférerait mourir plutôt que de laisser Ouattara gouverner la Côte d’Ivoire. C’est l’essence même de sa lutte qui a abouti à la confiscation du Palais.
En réponse à Alassane Ouattara qui disait : "Que Gbagbo ne me force pas à l’humilier", le candidat malheureux de LMP a dit : "La mort vaut mieux que la honte". Alors, il a choisi la voie du "héros tragique" avec à la clé, la tragi-comique politique de l’autruche qui consiste à voir le danger venir et à se voiler la face. Ayant tout perdu, son dernier combat réside dans l’élimination physique de Ouattara. Ce qu’il a d’ailleurs tenté à plusieurs reprises (selon un Ambassadeur). N’étant pas reconnu comme président, ce sera, selon le plan de LMP, Mamadou Koulibaly (N°2 du régime FPI), Président de l’Assemblée Nationale qui assurera l’intérim d’ADO et qui organisera de nouvelles élections, s’il arrivait malheur à ce dernier. La preuve, avec la folle rumeur du décès du Président Ouattara qu’ils ont fait circuler, il y a deux semaines, Mme Simone Gbagbo se serait mise à danser, et avec elle, de nombreux pro-Gbagbo. Si le dernier plan d’assassinat de Ouattara échoue, alors "la mort vaut mieux que la honte".
GBAGBO VA-T-IL SE SUICIDER ?
Gbagbo qui préfère la mort à la honte, va-t-il se suicider ? En tout cas, les conditions sont réunies pour que le "christ de Mama" se donne la mort. Ce qui n’est pas le souhait du Dr Alassane Ouattara qui préfère son exfiltration à son exécution. Gbagbo, lui, préfère la mort. Car, il est conscient qu’il devra répondre de ses crimes. C’est pourquoi, dans la négociation avec Ouattara, il a demandé l’amnistie totale en ce qui le concerne pour qu’il libère le Palais. C’est alors qu’à l’issue de la première négociation, le Premier ministre kenyan, Raila Odinga l’avait mis en confiance. "Gbagbo aura l’amnistie, s’il cède le pouvoir à Ouattara". Il aurait même voulu que Ouattara signe le décret, depuis le Golf Hôtel, avant qu’il s’exécute. Malheureusement pour lui, Alassane Ouattara n’a pas cédé à sa requête. "Avant toute négociation, Gbagbo doit reconnaître qu’il a perdu et que Ouattara à gagné les élections", avait rétorqué le ministre Patrick Achi. Alors le "garçon" de Mama se tournerait vers l’option la plus humiliante : le suicide. Parce que le suicide est le refus d’assumer ses responsabilités, de fuir la vérité par manque de courage. Malheureusement, c’est ce à quoi le poussent son épouse Simone Ehivet, Charles Blé Goudé et autres qui ne défendent que leurs intérêts mal acquis et non les intérêts du peuple. Car, en s’adressant aux Généraux, c’était à tous ses proches qu’il s’adressait : "Si je tombe, vous tombez avec moi". Gbagbo, étant chaque jour de plus en plus humilié, va-t-il se donner la mort ? Ou va-t-il réussir le funeste projet d’assassinat de Ouattara ? Le dilemme de l’ex-président reste intact. Cependant, il est encore temps pour qu’il démissionne et reconnaisse Ouattara comme Président de la République de Côte d’Ivoire. Et comme promis, "il vaquera librement à ses nouvelles occupations", avait dit ADO. Mais, le "boulanger" ayant enfariné tout le monde, il doute que Ouattara ne respectera pas sa parole. Et pourtant, quand Ouattara dit une chose, il la fait. Gbagbo le sait très bien. A méditer donc avant le suicide collectif!
Guy Tressia