Alassane Ouattara et ses hommes ne comptent plus que sur la force pour prendre le pouvoir. Pour parvenir à leurs fins - renverser Laurent Gbagbo avant fin janvier, ils ont élaboré un plan d’attaque dont l’exécution, initialement prévue samedi dernier, a été différée pour diverses raisons à la fin de ce mois. «Principalement parce qu’ils n’étaient pas prêts», précise une source bien introduite.
Le plan d’attaque qui mettra en scène des mercenaires étrangers et des militaires de l’Onuci et de Licorne vise à neutraliser les institutions de la république et plus particulièrement le président Laurent Gbagbo. Concrètement, la première action sera dirigée sur la commune du Plateau, à partir du siège de l’Onuci, à l’ancien hôtel Sebroko. Des hommes armés transportés par Zodiac par voie lagunaire, depuis la base de l’Onuci, débarqueront au port de bois d’où ils tenteront d’accéder à la
présidence de la république par l’arrière. Et ce, après qu’un hélicoptère de combat venant du 43ème Bima aura déjà pilonné les positions de la garde républicaine et la centrale électrique de Treichville près des Grands Moulins. Si cette action se déroule comme ses initiateurs l’ont prévue, les mercenaires et autres soldats de l’Onuci et de Licorne occuperont la présidence de la république, l’Assemblée nationale et d’autres institutions ayant leur siège au Plateau.
Au même moment, d’autres cibles seront visées dans la commune de Cocody. Le carrefour Saint-Jean, qui abrite une cité universitaire, sera particulièrement visé par des bombardements d’hélicoptère. Objectif : maîtriser cette place stratégique qui permet non seulement de contrôler les mouvements d’étudiants qui tenteront de sortir, mais également d’avoir la RTI à portée de main. Bien sûr, des hommes en civil seront déposés en ce lieu pour livrer combat pour mettre la main sur la télévision ivoirienne. Dans le sens du siège du PDCI, au niveau du feu tricolore de l’allocodrome, des tireurs d’élite seront postés sur le toit des immeubles pour abattre tout ce qui bouge.
Les mêmes sources indiquent que les mercenaires tenteront d’occuper l’Université catholique d’Afrique de l’ouest (Ucao) qu’ils voudraient transformer en base pour aller à la conquête de la résidence du président Gbagbo.
Simultanément, les rebelles en civil qui ont déjà infiltré Abidjan seront mis à contribution pour semer le désordre dans des communes comme Abobo, Anyama et Adjamé.
Mais, les hommes de la France ne comptent pas se contenter d’agir à Abidjan. Ils projettent également d’attaquer en même temps sur tous les fronts. Sur ce plan, les rebelles, qui auront l’appui de soldats burkinabè et certainement de mercenaires nigérians, privilégient le passage par Brobo pour atteindre Daoukro où ils comptent installer une base d’où ils mèneront des assauts sur Abidjan.
Le problème, c’est que l’armée ivoirienne qui ne dort plus que d’un œil a pu se procurer le plan détaillé de cette attaque et anticipe déjà sur les éventuelles modifications qui y seront apportées.
Kamara Maïmouna
(Stagiaire)
Le plan d’attaque qui mettra en scène des mercenaires étrangers et des militaires de l’Onuci et de Licorne vise à neutraliser les institutions de la république et plus particulièrement le président Laurent Gbagbo. Concrètement, la première action sera dirigée sur la commune du Plateau, à partir du siège de l’Onuci, à l’ancien hôtel Sebroko. Des hommes armés transportés par Zodiac par voie lagunaire, depuis la base de l’Onuci, débarqueront au port de bois d’où ils tenteront d’accéder à la
présidence de la république par l’arrière. Et ce, après qu’un hélicoptère de combat venant du 43ème Bima aura déjà pilonné les positions de la garde républicaine et la centrale électrique de Treichville près des Grands Moulins. Si cette action se déroule comme ses initiateurs l’ont prévue, les mercenaires et autres soldats de l’Onuci et de Licorne occuperont la présidence de la république, l’Assemblée nationale et d’autres institutions ayant leur siège au Plateau.
Au même moment, d’autres cibles seront visées dans la commune de Cocody. Le carrefour Saint-Jean, qui abrite une cité universitaire, sera particulièrement visé par des bombardements d’hélicoptère. Objectif : maîtriser cette place stratégique qui permet non seulement de contrôler les mouvements d’étudiants qui tenteront de sortir, mais également d’avoir la RTI à portée de main. Bien sûr, des hommes en civil seront déposés en ce lieu pour livrer combat pour mettre la main sur la télévision ivoirienne. Dans le sens du siège du PDCI, au niveau du feu tricolore de l’allocodrome, des tireurs d’élite seront postés sur le toit des immeubles pour abattre tout ce qui bouge.
Les mêmes sources indiquent que les mercenaires tenteront d’occuper l’Université catholique d’Afrique de l’ouest (Ucao) qu’ils voudraient transformer en base pour aller à la conquête de la résidence du président Gbagbo.
Simultanément, les rebelles en civil qui ont déjà infiltré Abidjan seront mis à contribution pour semer le désordre dans des communes comme Abobo, Anyama et Adjamé.
Mais, les hommes de la France ne comptent pas se contenter d’agir à Abidjan. Ils projettent également d’attaquer en même temps sur tous les fronts. Sur ce plan, les rebelles, qui auront l’appui de soldats burkinabè et certainement de mercenaires nigérians, privilégient le passage par Brobo pour atteindre Daoukro où ils comptent installer une base d’où ils mèneront des assauts sur Abidjan.
Le problème, c’est que l’armée ivoirienne qui ne dort plus que d’un œil a pu se procurer le plan détaillé de cette attaque et anticipe déjà sur les éventuelles modifications qui y seront apportées.
Kamara Maïmouna
(Stagiaire)