ABIDJAN - Le président de l`Union africaine (UA), le Malawite Bingu wa Mutharika, était attendu mardi à Abidjan où il doit rencontrer le chef d`Etat sortant ivoirien Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara, a-t-on appris de source diplomatique africaine à Abidjan.
Le président Bingu wa Mutharika devait arriver en fin de matinée à Abidjan
où il "vient voir les deux présidents" ivoiriens proclamés, MM. Gbagbo et
Ouattara, qui se disputent le pouvoir depuis la présidentielle du 28 novembre
en Côte d`Ivoire, a simplement indiqué cette source à l`AFP.
Ce déplacement du président de l`UA, qui n`avait pas été annoncé jusque-là,
intervient à quelques jours du sommet de l`organisation panafricaine prévu du
29 au 31 janvier à Addis Abeba.
Le Côte d`Ivoire est plongée dans une grave crise depuis la présidentielle
du 28 novembre. M. Ouattara est reconnu comme président ivoirien par la
quasi-totalité de la communauté internationale, dont l`UA, qui presse le chef
d`Etat sortant de lui céder pacifiquement le pouvoir.
Plusieurs médiations africaines pour une solution pacifique se sont succédé
sans succès à Abidjan.
Le 4 janvier, Bingu wa Mutharika avait appelé Laurent "Gbagbo à céder le
pouvoir à (Alassane) Ouattara pour (...) éviter un bain de sang", avait
déclaré le porte-parole du chef d`Etat du Malawi, Hetherwick Ntaba.
Le président en exercice de l`UA, qui avait déjà appelé le 8 décembre M.
Gbagbo à se retirer, s`était aussi déclaré "déçu de la lenteur du processus de
médiation en Côte d`Ivoire", au lendemain de l`échec de l`une d`elles, avait
ajouté son porte-parole.
Le 21 janvier, le Premier ministre kényan Raila Odinga, médiateur de l`UA
dans la crise ivoirienne, avait plaidé à Nairobi en faveur d`un isolement
diplomatique et de sanctions financières accrues pour contraindre le président
Gbagbo au départ.
"Si nous échouons à trouver un accord négocié qui respecte le choix des
Ivoiriens, nous pouvons alors nous résoudre à d`autres mesures telles que
l`isolement diplomatique et des sanctions économiques et commerciales", avait
déclaré M. Odinga de retour de sa mission infructueuse en Côte d`Ivoire.
L`Afrique de l`Ouest a brandi la menace d`une intervention militaire pour
pousser M. Gbagbo vers la sortie.
Les violences post-électorales ont fait 260 morts en Côte d`Ivoire depuis
la mi-décembre, selon l`ONU.
Le président Bingu wa Mutharika devait arriver en fin de matinée à Abidjan
où il "vient voir les deux présidents" ivoiriens proclamés, MM. Gbagbo et
Ouattara, qui se disputent le pouvoir depuis la présidentielle du 28 novembre
en Côte d`Ivoire, a simplement indiqué cette source à l`AFP.
Ce déplacement du président de l`UA, qui n`avait pas été annoncé jusque-là,
intervient à quelques jours du sommet de l`organisation panafricaine prévu du
29 au 31 janvier à Addis Abeba.
Le Côte d`Ivoire est plongée dans une grave crise depuis la présidentielle
du 28 novembre. M. Ouattara est reconnu comme président ivoirien par la
quasi-totalité de la communauté internationale, dont l`UA, qui presse le chef
d`Etat sortant de lui céder pacifiquement le pouvoir.
Plusieurs médiations africaines pour une solution pacifique se sont succédé
sans succès à Abidjan.
Le 4 janvier, Bingu wa Mutharika avait appelé Laurent "Gbagbo à céder le
pouvoir à (Alassane) Ouattara pour (...) éviter un bain de sang", avait
déclaré le porte-parole du chef d`Etat du Malawi, Hetherwick Ntaba.
Le président en exercice de l`UA, qui avait déjà appelé le 8 décembre M.
Gbagbo à se retirer, s`était aussi déclaré "déçu de la lenteur du processus de
médiation en Côte d`Ivoire", au lendemain de l`échec de l`une d`elles, avait
ajouté son porte-parole.
Le 21 janvier, le Premier ministre kényan Raila Odinga, médiateur de l`UA
dans la crise ivoirienne, avait plaidé à Nairobi en faveur d`un isolement
diplomatique et de sanctions financières accrues pour contraindre le président
Gbagbo au départ.
"Si nous échouons à trouver un accord négocié qui respecte le choix des
Ivoiriens, nous pouvons alors nous résoudre à d`autres mesures telles que
l`isolement diplomatique et des sanctions économiques et commerciales", avait
déclaré M. Odinga de retour de sa mission infructueuse en Côte d`Ivoire.
L`Afrique de l`Ouest a brandi la menace d`une intervention militaire pour
pousser M. Gbagbo vers la sortie.
Les violences post-électorales ont fait 260 morts en Côte d`Ivoire depuis
la mi-décembre, selon l`ONU.