PARIS - Le ministre de la Coopération Henri de Raincourt a estimé que la voie pacifique est "préférable" à l`option militaire en Côte d`Ivoire, et qu`"il faut faire preuve de patience", dans une interview diffusée mercredi par RFI.
"Je crois que si on peut parvenir à un aboutissement par la voie pacifique c`est toujours préférable à la voie militaire", a déclaré M. de Raincourt.
Rappelant les sanctions financières prises par la communauté internationale contre le clan du président sortant Laurent Gbagbo, il a indiqué qu`il fallait "persévérer".
"Il faut voir si on peut assécher les circuits financiers qui permettent à Monsieur Gbagbo de continuer à exister sans pour autant que le peuple ivoirien soit pénalisé (...) il faut faire très attention aux mesures que l`on veut mettre en place et donc forcément ça prend du temps mais je crois que la persévérance est une qualité qu`il faut savoir cultiver", a-t-il dit.
La Côte d`Ivoire est plongée dans une grave crise depuis la présidentielle du 28 novembre. Alassane Ouattara est reconnu comme président ivoirien par la quasi-totalité de la communauté internationale et l`Afrique de l`Ouest a brandi la menace, comme dernier recours, d`une intervention militaire pour
pousser Laurent Gbagbo vers la sortie.
A propos de l`option militaire, M. de Raincourt a indiqué qu`elle était "juridiquement ouverte" mais "il faut voir comment et par qui elle peut être appliquée".
Au journaliste qui l`interrogeait sur une "guerre d`usure" en Côte d`Ivoire, il a affirmé qu`"elle a déjà duré deux mois et elle peut certainement durer encore un peu mais au regard de l`enjeu, je crois qu`il faut faire preuve de patience".
Lors d`un sommet dimanche et lundi à Addis Abeba, les chefs d`Etats de l`Union africaine essaieront d`harmoniser leurs positions alors que le Nigeria pousse pour l`option militaire, à la différence de l`Afrique du Sud et de l`Ouganda.
"Je crois que si on peut parvenir à un aboutissement par la voie pacifique c`est toujours préférable à la voie militaire", a déclaré M. de Raincourt.
Rappelant les sanctions financières prises par la communauté internationale contre le clan du président sortant Laurent Gbagbo, il a indiqué qu`il fallait "persévérer".
"Il faut voir si on peut assécher les circuits financiers qui permettent à Monsieur Gbagbo de continuer à exister sans pour autant que le peuple ivoirien soit pénalisé (...) il faut faire très attention aux mesures que l`on veut mettre en place et donc forcément ça prend du temps mais je crois que la persévérance est une qualité qu`il faut savoir cultiver", a-t-il dit.
La Côte d`Ivoire est plongée dans une grave crise depuis la présidentielle du 28 novembre. Alassane Ouattara est reconnu comme président ivoirien par la quasi-totalité de la communauté internationale et l`Afrique de l`Ouest a brandi la menace, comme dernier recours, d`une intervention militaire pour
pousser Laurent Gbagbo vers la sortie.
A propos de l`option militaire, M. de Raincourt a indiqué qu`elle était "juridiquement ouverte" mais "il faut voir comment et par qui elle peut être appliquée".
Au journaliste qui l`interrogeait sur une "guerre d`usure" en Côte d`Ivoire, il a affirmé qu`"elle a déjà duré deux mois et elle peut certainement durer encore un peu mais au regard de l`enjeu, je crois qu`il faut faire preuve de patience".
Lors d`un sommet dimanche et lundi à Addis Abeba, les chefs d`Etats de l`Union africaine essaieront d`harmoniser leurs positions alors que le Nigeria pousse pour l`option militaire, à la différence de l`Afrique du Sud et de l`Ouganda.