Si la communauté internationale ne parvient pas à déloger Laurent Gbagbo du pouvoir, le pays risque d'être le théâtre d'un nouveau génocide. C'est du moins ce qu'a soutenu, Alphonse Soro, lundi dernier, à Dakar, à la faveur du Forum de l'Union panafricaine de la jeunesse sur la crise post-électorale en Côte d'Ivoire. « Si M. Gbagbo ne part pas, pensez-vous que les 63% de la population qui ont voté contre lui accepteront cette situation ? », s'est-il interrogé, non sans ajouter que « le monde sera comptable d'un second génocide sur le continent africain après celui du Rwanda. La communauté internationale ne doit pas céder à la manipulation et à l'intimidation du camp Gbagbo, tendant à faire croire qu'une telle option embraserait le pays entier ». Contrairement à ce que fait croire La majorité présidentielle, la coalition qui soutient Laurent Gbagbo, le recours à la force contre l'ancien chef de l'Etat n'entraînera aucune guerre civile en Côte d'Ivoire. Au contraire. « L'intervention militaire vise seulement à extirper Laurent Gbagbo, le mal de la Côte d'Ivoire », a-t-il expliqué. D'où le satisfecit d'Alphonse Soro, relativement à l'adoption de la résolution de l'Upj sur la crise politique en Côte d'Ivoire.
M.D.
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