Après les échanges entre le Président de l’Union africaine Bingu Wa Mutharika et Alassane Ouattara, sa porte-parole principale Anne Oulotto a donné de plus amples informations le mercredi 26 janvier 2011 sur cette rencontre. Anne Oulotto a confié sur Onuci-Fm qu’il s’agissait pour l’ex-Directeur général adjoint du Fmi de faire le point de la situation sociopolitique ivoirienne à Bingu Wa Mutharika, le Président de l’Union africaine. «Le président Ouattara a indiqué que Laurent Gbagbo refusait de partir du pouvoir de façon pacifique. Il a donc invité l’Union africaine à faire en sorte que Laurent Gbagbo puisse partir dans les plus brefs délais de façon pacifique ». La porte-parole d’Alassane Ouattara a par ailleurs opposé une fin de non recevoir quant à un éventuel recomptage des voix proposé par Gbagbo. Toute chose qui selon elle est « inopportun et incongru dans la mesure où des voix ont été comptées et recomptées ». Mieux, elles ont été certifiées par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies « Le recomptage des voix est injustifiable. Cela est inacceptable. Si on doit recompter les voix deux mois après les élections, ce serait totalement absurde », a-t-elle souligné. Pour Anne Oulotto, il est plus que jamais nécessaire pour les Chefs d’Etats africains de mettre le maximum de pression sur Laurent Gbagbo afin qu’il cède le fauteuil présidentiel. Il y va, dira t-elle de la survie de la démocratie en Côte d’Ivoire et dans les pays africains.
Touré Abdoulaye
Touré Abdoulaye