On peut affirmer sans se tromper que, les ivoiriens vivent aujourd’hui un grand dilemme depuis que la confusion s’est installée dans l’esprit de tous dans le combat politique qui oppose Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara, après le deuxième tour de la présidentielle où, chaque camp revendique la victoire. Qui de Laurent Gbagbo ou de Ouattara sortira vainqueur de ce combat ? Quels choix doivent opérer les travailleurs ivoiriens dans tout ce dédale de décisions opposées les unes aux autres ? Des décisions qui, au fil des communiqués sont devenues un véritable nœud gordien, un véritable casse-tête chinois pour les travailleurs de Côte d’Ivoire.
Déclaré élu à l’issu du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010 par la Commission Electorale Indépendante (CEI), qui est l’organe en charge de l’organisation des élections, Alassane Ouattara réclame depuis, sans succès le pouvoir d’Etat à Laurent Gbagbo, candidat à sa propre succession ; également proclamé vainqueur par le Conseil Constitutionnel, haute juridiction du Pays. Retranché dans un hôtel à Abidjan, capitale politique du Pays avec ses alliés du Rhdp, Alassane Ouattara a reconduit Guillaume Soro, ex-Premier Ministre de Gbagbo, chef d’orchestre de l’organisation du scrutin qui, a formé un cabinet de treize membres appelé gouvernement de mission.
L’épée de Damoclès
Le gouvernement Soro soutenu par la communauté internationale, les bailleurs de fonds et les institutions financières internationales a lancé un appel pressant à tous les partenaires de l’Etat (fonctionnaires et agents de l’Etat, opérateurs économiques travaillant en étroite collaboration avec l’Etat) à cesser toute collaboration avec le pouvoir Laurent Gbagbo de peur que, les engagements pris par les uns et les autres ne soient pas reconnus. Une menace qui, a déjà enregistré plusieurs victimes notamment des hauts fonctionnaires de l’administration avec comme sentence le gel de leurs avoirs et l’interdiction de voyager dans les pays occidentaux. Les mêmes directives et menaces sont proférées toujours par le même Gouvernement Soro contre les fonctionnaires et agents de l’Etat, les fournisseurs de l’Etat et autres opérateurs économiques exerçant dans la filière café-cacao qui ; eux, ont été invités à ne pas payer par anticipation le droit unique de sortie (Dus), taxe perçue par l’Etat sur la commercialisation de ce binôme, au gouvernement Gbagbo. Car, selon le premier ministre Soro : «ce droit sera considéré comme non acquis et restera dû à l’Etat». Un Gouvernement qui, a appelé pour la seconde fois à une désobéissance civile depuis le mardi 18 janvier dernier jusqu’au départ du pouvoir de Laurent Gbagbo. De son côté, le gouvernement Aké N’gbo du régime Laurent Gbagbo, a entrepris une opération de contrôle de présence des fonctionnaires et agents de l’Etat dans les différentes administrations publiques.
Le dilemme du peuple
De deux choses, l’une : soient les travailleurs obéissent au camp Ouattara et sont sanctionnés, soient ils obéissent au camp Gbagbo et seront sanctionnés ultérieurement. Une véritable équation à résoudre ! Dans la mesure où, sur la question de la légitimité ou de la légalité, les politiques et les juristes sont entrés en jeu et s’empoignent. Tout aussi convaincants les uns aussi bien que les autres, dans leurs démarches argumentaires, ils entretiennent encore plus le flou dans l’esprit de travailleurs. Qui, d’Alassane Ouattara ou de Gbagbo aura donc le dessus dans ce combat politico-juridique?
Sur le terrain
Quant aux actions, elles se multiplient sur le terrain pour marquer des points. Le camp Laurent Gbagbo multiplie les conseils des ministres. D’importantes décisions sont prises notamment des nominations et des décrets et surtout le payement des salaires tout comme le respect des engagements pris vis-à-vis des fournisseurs et bailleurs de fonds. Bénéficiant du soutien de l’armée, le camp Laurent Gbagbo, pense-t-il ainsi tenir le coup ? Ce que soutient mordicus Jean Marc N’gbè, enseignant du secondaire : « Le président de la république de Côte d’Ivoire s’appelle Laurent Gbagbo. Il n’y en a pas deux puisque c’est lui qui paie les salaires» ! Quant aux locataires de l’hôtel du golf, ils ont, de leur côté, opté pour l’offensive diplomatique. Reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara a rappelé plusieurs ambassadeurs de l’ère Gbagbo. Toutes ces missions diplomatiques qui ont été menées, ont abouti à l’obtention du principe d’une intervention militaire de l’Ecomog, force d’intervention de la Cedeao et à la démission du Gouverneur de la Bceao samedi 22 janvier dernier aussi qu’à la reconnaissance de la signature de M. Ouattara au niveau de l’institution pour le compte de la Côte d’Ivoire. «C’est la preuve que les ivoiriens doivent comprendre que, celui qui exerce véritablement le pouvoir, c’est le président Alassane. Ce que les autres font n’est que du dilatoire. Qu’est-ce que ça veut dire être président et être coupé des relations extérieures ? Les chefs d’Etat de la zone Uemoa viennent de reconnaître le Président Alassane comme seul garant pour la Côte d’Ivoire. Pour nous, c’est une victoire ! Vous allez voir, nous allons renverser la tendance dans peu de temps», s’est réjoui Parfait Y. K., administrateur des services financiers qui, a foi en un retournement de situation en faveur de son leader.
N’da Eugène
Déclaré élu à l’issu du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010 par la Commission Electorale Indépendante (CEI), qui est l’organe en charge de l’organisation des élections, Alassane Ouattara réclame depuis, sans succès le pouvoir d’Etat à Laurent Gbagbo, candidat à sa propre succession ; également proclamé vainqueur par le Conseil Constitutionnel, haute juridiction du Pays. Retranché dans un hôtel à Abidjan, capitale politique du Pays avec ses alliés du Rhdp, Alassane Ouattara a reconduit Guillaume Soro, ex-Premier Ministre de Gbagbo, chef d’orchestre de l’organisation du scrutin qui, a formé un cabinet de treize membres appelé gouvernement de mission.
L’épée de Damoclès
Le gouvernement Soro soutenu par la communauté internationale, les bailleurs de fonds et les institutions financières internationales a lancé un appel pressant à tous les partenaires de l’Etat (fonctionnaires et agents de l’Etat, opérateurs économiques travaillant en étroite collaboration avec l’Etat) à cesser toute collaboration avec le pouvoir Laurent Gbagbo de peur que, les engagements pris par les uns et les autres ne soient pas reconnus. Une menace qui, a déjà enregistré plusieurs victimes notamment des hauts fonctionnaires de l’administration avec comme sentence le gel de leurs avoirs et l’interdiction de voyager dans les pays occidentaux. Les mêmes directives et menaces sont proférées toujours par le même Gouvernement Soro contre les fonctionnaires et agents de l’Etat, les fournisseurs de l’Etat et autres opérateurs économiques exerçant dans la filière café-cacao qui ; eux, ont été invités à ne pas payer par anticipation le droit unique de sortie (Dus), taxe perçue par l’Etat sur la commercialisation de ce binôme, au gouvernement Gbagbo. Car, selon le premier ministre Soro : «ce droit sera considéré comme non acquis et restera dû à l’Etat». Un Gouvernement qui, a appelé pour la seconde fois à une désobéissance civile depuis le mardi 18 janvier dernier jusqu’au départ du pouvoir de Laurent Gbagbo. De son côté, le gouvernement Aké N’gbo du régime Laurent Gbagbo, a entrepris une opération de contrôle de présence des fonctionnaires et agents de l’Etat dans les différentes administrations publiques.
Le dilemme du peuple
De deux choses, l’une : soient les travailleurs obéissent au camp Ouattara et sont sanctionnés, soient ils obéissent au camp Gbagbo et seront sanctionnés ultérieurement. Une véritable équation à résoudre ! Dans la mesure où, sur la question de la légitimité ou de la légalité, les politiques et les juristes sont entrés en jeu et s’empoignent. Tout aussi convaincants les uns aussi bien que les autres, dans leurs démarches argumentaires, ils entretiennent encore plus le flou dans l’esprit de travailleurs. Qui, d’Alassane Ouattara ou de Gbagbo aura donc le dessus dans ce combat politico-juridique?
Sur le terrain
Quant aux actions, elles se multiplient sur le terrain pour marquer des points. Le camp Laurent Gbagbo multiplie les conseils des ministres. D’importantes décisions sont prises notamment des nominations et des décrets et surtout le payement des salaires tout comme le respect des engagements pris vis-à-vis des fournisseurs et bailleurs de fonds. Bénéficiant du soutien de l’armée, le camp Laurent Gbagbo, pense-t-il ainsi tenir le coup ? Ce que soutient mordicus Jean Marc N’gbè, enseignant du secondaire : « Le président de la république de Côte d’Ivoire s’appelle Laurent Gbagbo. Il n’y en a pas deux puisque c’est lui qui paie les salaires» ! Quant aux locataires de l’hôtel du golf, ils ont, de leur côté, opté pour l’offensive diplomatique. Reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara a rappelé plusieurs ambassadeurs de l’ère Gbagbo. Toutes ces missions diplomatiques qui ont été menées, ont abouti à l’obtention du principe d’une intervention militaire de l’Ecomog, force d’intervention de la Cedeao et à la démission du Gouverneur de la Bceao samedi 22 janvier dernier aussi qu’à la reconnaissance de la signature de M. Ouattara au niveau de l’institution pour le compte de la Côte d’Ivoire. «C’est la preuve que les ivoiriens doivent comprendre que, celui qui exerce véritablement le pouvoir, c’est le président Alassane. Ce que les autres font n’est que du dilatoire. Qu’est-ce que ça veut dire être président et être coupé des relations extérieures ? Les chefs d’Etat de la zone Uemoa viennent de reconnaître le Président Alassane comme seul garant pour la Côte d’Ivoire. Pour nous, c’est une victoire ! Vous allez voir, nous allons renverser la tendance dans peu de temps», s’est réjoui Parfait Y. K., administrateur des services financiers qui, a foi en un retournement de situation en faveur de son leader.
N’da Eugène