Dans un laboratoire de recherche, on les aurait qualifiées de cobayes. C’est-à-dire ces
animaux sur lesquels ont expérimentent toutes les découvertes avant de l’administrer à
l’homme. Les populations du nord, auxquelles se sont ajoutées celles de Bouaké depuis le
déclenchement de la crise armée de 2002, sont devenues les cobayes du laboratoire de Laurent
Gbagbo. La coupure de l’électricité dans cette zone dans la nuit du mercredi au jeudi dernier
en est la parfaite illustration. Comme l’indique un communiqué produit cette même nuit par la
Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Kouadio Kouamé Augustin, ministre des Mines et
de l’énergie de Laurent Gbagbo, a décidé de la « réquisition du dispatching national pour des
raisons de sécurité nationale ». Le dispatching national comme l’explique le communiqué, est
le centre de gestion centralisé du système électrique. La maîtrise de ce dispatching exige une
technicité avérée, que n’ont malheureusement pas les nouveaux maîtres des lieux, les
techniciens de la CEI ayant opposé un refus poli aux hommes de Gbagbo, qui des semaines
plus tôt leur avait demandé d’interrompre l’électricité. Il fallait donc après la réquisition,
passer à l’essai. Et bien évidement, comme tout essai, il faut une cible. La cible fut trouvée :
c’est la zone Centre nord ouest (CNO), la zone « inutile », selon les termes de Laurent
Gbagbo. De 19h40 jusqu’à 24 h, la zone est plongée dans le noir. Pour un essai, on peut le
dire, les hommes de Gbagbo auront réussi. Et cela, au détriment de la zone CNO dont les
populations n’ont aucune importance aux yeux de Laurent Gbagbo. A l’endroit des
populations du centre, du nord et de l’ouest Gbagbo n’est pas à son premier acte « ignoble ».
En 2004, pendant le mois du Ramadan, la région a été privée d’eau et d’électricité avant d’être
bombardée. Et comme pour parachever sa haine pour les populations de cette zone, aidé de
son ami et complice Yao Paul N’Dré, président du Conseil constitutionnel, Laurent Gbagbo
n’a pas hésité à invalidé les voix de plus de 600000 voix de cette zone.
Thiery Latt
animaux sur lesquels ont expérimentent toutes les découvertes avant de l’administrer à
l’homme. Les populations du nord, auxquelles se sont ajoutées celles de Bouaké depuis le
déclenchement de la crise armée de 2002, sont devenues les cobayes du laboratoire de Laurent
Gbagbo. La coupure de l’électricité dans cette zone dans la nuit du mercredi au jeudi dernier
en est la parfaite illustration. Comme l’indique un communiqué produit cette même nuit par la
Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Kouadio Kouamé Augustin, ministre des Mines et
de l’énergie de Laurent Gbagbo, a décidé de la « réquisition du dispatching national pour des
raisons de sécurité nationale ». Le dispatching national comme l’explique le communiqué, est
le centre de gestion centralisé du système électrique. La maîtrise de ce dispatching exige une
technicité avérée, que n’ont malheureusement pas les nouveaux maîtres des lieux, les
techniciens de la CEI ayant opposé un refus poli aux hommes de Gbagbo, qui des semaines
plus tôt leur avait demandé d’interrompre l’électricité. Il fallait donc après la réquisition,
passer à l’essai. Et bien évidement, comme tout essai, il faut une cible. La cible fut trouvée :
c’est la zone Centre nord ouest (CNO), la zone « inutile », selon les termes de Laurent
Gbagbo. De 19h40 jusqu’à 24 h, la zone est plongée dans le noir. Pour un essai, on peut le
dire, les hommes de Gbagbo auront réussi. Et cela, au détriment de la zone CNO dont les
populations n’ont aucune importance aux yeux de Laurent Gbagbo. A l’endroit des
populations du centre, du nord et de l’ouest Gbagbo n’est pas à son premier acte « ignoble ».
En 2004, pendant le mois du Ramadan, la région a été privée d’eau et d’électricité avant d’être
bombardée. Et comme pour parachever sa haine pour les populations de cette zone, aidé de
son ami et complice Yao Paul N’Dré, président du Conseil constitutionnel, Laurent Gbagbo
n’a pas hésité à invalidé les voix de plus de 600000 voix de cette zone.
Thiery Latt