Dans le cercle restreint de Laurent Gbagbo, la nationalisation du Groupe Cie-Sodeci fait son
petit bonhomme de chemin. Les apparatchiks de son entourage sont même dans les labos pour
concocter un plan de nationalisation de ces deux compagnies. Même si l'information n'est pas
encore officielle, elle est constamment à l'ordre du jour. Deux raisons principales militeraient
en faveur d'une telle décision. La première est relative à l'aspect stratégique constituée par ces
deux entités. Pour le clan Gbagbo, récupérer ce groupe serait un atout stratégique dans la
guerre qui pourrait survenir et à laquelle ses partisans appellent de tous leurs vœux. Contrôler
la Cie et la Sodeci devrait mettre les Forces nouvelles dans le noir et les priver également
d'eau potable. Idem pour les populations qui pourraient considérer que ces Forces sont les
premières responsables d'une telle catastrophe. Cette action a été d'ailleurs expérimentée hier
après la prise de possession par le Ministère des Mines et de l'Energie de Gbagbo, du
dispatching de distribution de l'électricité sur toute l'étendue du territoire national. Toute la
zone Cno (Centre-nord et ouest) était privée d'électricité et l'eau était également en passe de
subir le même sort. Cependant, pour éviter de trop attirer l'attention des observateurs, cela a
été rétabli plus tard. Il s'est agi pour Gbagbo et ses hommes de tester leur force dans ce
domaine. Un ballon d'essai qui s'est avéré concluant. La deuxième option est relative à la
manne financière. En effet, face à l'asphyxie financière qui se profile inéluctablement à
l'horizon et dont les effets ont déjà commencé à être perceptibles, le camp Gbagbo veut avoir
de l'argent qu'il pourra utiliser à satiété. Même si certains pensent que dans les faits, ce n'est
pas possible à cause des textes, d'autres par contre ne rejettent pas cela du revers de la main
estimant qu'avec Gbagbo et dans la pratique, tout est possible. L'essentiel pour lui étant de
s'agripper à une bouée de sauvetage. Quand un navire échoue, il cherche à tout prix à accoster
comme dans un instinct de survie. Aujourd'hui, plusieurs structures qui étaient sa vache à lait
sont dans la tourmente. A savoir, la Sir, le Bnetd, Petroci, la Sotra, etc. L'objectif est donc
d'avoir de la manne financière pour résister. Aussi les hommes de Gbagbo n'hésiteraient-ils
pas à faire main-basse sur le Groupe Cie-Sodeci. L'avenir nous situera.
Jean Eric ADINGRA
petit bonhomme de chemin. Les apparatchiks de son entourage sont même dans les labos pour
concocter un plan de nationalisation de ces deux compagnies. Même si l'information n'est pas
encore officielle, elle est constamment à l'ordre du jour. Deux raisons principales militeraient
en faveur d'une telle décision. La première est relative à l'aspect stratégique constituée par ces
deux entités. Pour le clan Gbagbo, récupérer ce groupe serait un atout stratégique dans la
guerre qui pourrait survenir et à laquelle ses partisans appellent de tous leurs vœux. Contrôler
la Cie et la Sodeci devrait mettre les Forces nouvelles dans le noir et les priver également
d'eau potable. Idem pour les populations qui pourraient considérer que ces Forces sont les
premières responsables d'une telle catastrophe. Cette action a été d'ailleurs expérimentée hier
après la prise de possession par le Ministère des Mines et de l'Energie de Gbagbo, du
dispatching de distribution de l'électricité sur toute l'étendue du territoire national. Toute la
zone Cno (Centre-nord et ouest) était privée d'électricité et l'eau était également en passe de
subir le même sort. Cependant, pour éviter de trop attirer l'attention des observateurs, cela a
été rétabli plus tard. Il s'est agi pour Gbagbo et ses hommes de tester leur force dans ce
domaine. Un ballon d'essai qui s'est avéré concluant. La deuxième option est relative à la
manne financière. En effet, face à l'asphyxie financière qui se profile inéluctablement à
l'horizon et dont les effets ont déjà commencé à être perceptibles, le camp Gbagbo veut avoir
de l'argent qu'il pourra utiliser à satiété. Même si certains pensent que dans les faits, ce n'est
pas possible à cause des textes, d'autres par contre ne rejettent pas cela du revers de la main
estimant qu'avec Gbagbo et dans la pratique, tout est possible. L'essentiel pour lui étant de
s'agripper à une bouée de sauvetage. Quand un navire échoue, il cherche à tout prix à accoster
comme dans un instinct de survie. Aujourd'hui, plusieurs structures qui étaient sa vache à lait
sont dans la tourmente. A savoir, la Sir, le Bnetd, Petroci, la Sotra, etc. L'objectif est donc
d'avoir de la manne financière pour résister. Aussi les hommes de Gbagbo n'hésiteraient-ils
pas à faire main-basse sur le Groupe Cie-Sodeci. L'avenir nous situera.
Jean Eric ADINGRA