A Mon très cher Maître, le professeur Paul Yao N’Dré, Président du conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire.
Cher Maître,
J’entends souvent critiquer les intellectuels africains autour de moi, on leur reproche de conditionner les esprits, d’être source du sous-développement de notre continent et de pratiquer la politique du ventre. Sans méconnaître la part de vérité que contiennent ces critiques, je refusais de condamner systématiquement nos chers intellectuels. Je fus d’ailleurs conforté dans cette position au lendemain de votre nomination à la tête du conseil constitutionnel de notre pays. Je disais fièrement à mes amis que Laurent Gbagbo venait de donner un coup de pouce à la démocratie en nommant un juriste de votre rang à la tête d’une institution si importante pour la Côte d’Ivoire, même si l’on me rétorquait qu’il était établi que vous êtes des amis et que vous militez dans le même parti : le Front Populaire Ivoirien.
Cependant, au lendemain du second tour de l’élection présidentielle de notre cher pays, nous, élément de votre pâturage, sommes désorientés ; désorientés par le verdict du conseil constitutionnel, désorientés par le manteau qui se colle désormais à vous.
Cher Maître, vous souvenez-vous, quand vous nous disiez : <>
Quelle direction voulez-vous qu’on prenne, nous, vos brebis, lorsque vous le berger, vous allez droit là ou les bourreaux de la démocratie s’épanouissent ?
Ne voyez-vous pas le peuple qu’on assassine parce qu’il a voulu manifester son droit de révolte qui est de rigueur dans ces circonstances ?
Ne voyez-vous pas l’environnement social se dégrader parce que vous avez refusé d’appliquer ce que vous nous avez tout le temps appris dans les amphithéâtres ?
Vous souvenez-vous encore que vous représentiez pour nous, étudiants de Côte d'Ivoire et d’autres universités prestigieuses du monde où vous avez prêché le droit, le berger ?
Ne voyez-vous pas les jeunes qui sont enrôlés pour servir de chair à canon à ceux qui assassinent la démocratie par votre complicité ?
Est-ce cela l’émancipation du peuple africain par le respect des institutions ?
À cette préoccupation, je réponds par la négative, car nous jeunes intellectuels avons choisis la lucidité et l’attachement aux normes institutionnelles véritables.
En dehors de ceux des nôtres qui décident d’accepter la manipulation en défendant l’indéfendable, nous, jeunes ivoiriens, réunis au sein de la Coalition pour le Changement (CPC), membres de la génération consciente, restons engagés pour le triomphe de l’idéal démocratique.
Désormais, pour nous, cher maître, vous représentez le braconnier dans une forêt classée. Allez-vous, cher maître, par honnêteté intellectuelle, vous repentir devant le monde entier et vos élèves que nous sommes ou allez-vous demeurer dans le faux ? L’histoire et votre conscience vous regardent.
Que Dieu protège la Cote d’Ivoire.
Droh Soumahoro
Votre ancien étudiant,
Criminologue,
Expert en développement durable
Secrétaire administratif de la Coalition pour le changement (CPC)
communicationcpc@yahoo.fr
Cher Maître,
J’entends souvent critiquer les intellectuels africains autour de moi, on leur reproche de conditionner les esprits, d’être source du sous-développement de notre continent et de pratiquer la politique du ventre. Sans méconnaître la part de vérité que contiennent ces critiques, je refusais de condamner systématiquement nos chers intellectuels. Je fus d’ailleurs conforté dans cette position au lendemain de votre nomination à la tête du conseil constitutionnel de notre pays. Je disais fièrement à mes amis que Laurent Gbagbo venait de donner un coup de pouce à la démocratie en nommant un juriste de votre rang à la tête d’une institution si importante pour la Côte d’Ivoire, même si l’on me rétorquait qu’il était établi que vous êtes des amis et que vous militez dans le même parti : le Front Populaire Ivoirien.
Cependant, au lendemain du second tour de l’élection présidentielle de notre cher pays, nous, élément de votre pâturage, sommes désorientés ; désorientés par le verdict du conseil constitutionnel, désorientés par le manteau qui se colle désormais à vous.
Cher Maître, vous souvenez-vous, quand vous nous disiez : <
Quelle direction voulez-vous qu’on prenne, nous, vos brebis, lorsque vous le berger, vous allez droit là ou les bourreaux de la démocratie s’épanouissent ?
Ne voyez-vous pas le peuple qu’on assassine parce qu’il a voulu manifester son droit de révolte qui est de rigueur dans ces circonstances ?
Ne voyez-vous pas l’environnement social se dégrader parce que vous avez refusé d’appliquer ce que vous nous avez tout le temps appris dans les amphithéâtres ?
Vous souvenez-vous encore que vous représentiez pour nous, étudiants de Côte d'Ivoire et d’autres universités prestigieuses du monde où vous avez prêché le droit, le berger ?
Ne voyez-vous pas les jeunes qui sont enrôlés pour servir de chair à canon à ceux qui assassinent la démocratie par votre complicité ?
Est-ce cela l’émancipation du peuple africain par le respect des institutions ?
À cette préoccupation, je réponds par la négative, car nous jeunes intellectuels avons choisis la lucidité et l’attachement aux normes institutionnelles véritables.
En dehors de ceux des nôtres qui décident d’accepter la manipulation en défendant l’indéfendable, nous, jeunes ivoiriens, réunis au sein de la Coalition pour le Changement (CPC), membres de la génération consciente, restons engagés pour le triomphe de l’idéal démocratique.
Désormais, pour nous, cher maître, vous représentez le braconnier dans une forêt classée. Allez-vous, cher maître, par honnêteté intellectuelle, vous repentir devant le monde entier et vos élèves que nous sommes ou allez-vous demeurer dans le faux ? L’histoire et votre conscience vous regardent.
Que Dieu protège la Cote d’Ivoire.
Droh Soumahoro
Votre ancien étudiant,
Criminologue,
Expert en développement durable
Secrétaire administratif de la Coalition pour le changement (CPC)
communicationcpc@yahoo.fr