De hauts responsables de l'ONU ont exclu, hier, tout partage du pouvoir en Côte d'Ivoire entre Alassane Ouattara, «légitimement élu» président fin 2010 et son rival le dirigeant sortant Laurent Gbagbo.
«La question du partage du pouvoir ne se pose pas», a déclaré le secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix, Alain Leroy. Il s'exprimait en marge du 16e sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba, et dont la Côte d'Ivoire est l'un des principaux sujets.
«L'UA, la Cedeao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest) et l'ONU ont été parfaitement claires là-dessus et ont réaffirmé que M. Ouattara est le président légitimement élu de Côte d'Ivoire, les chiffres (des résultats) sont clairs, il n'est pas question de partage du pouvoir», a-t-il souligné: «il ne peut y avoir qu'un seul président». «A partir de là, le président Ouattara étant reconnu comme élu, tout est possible. C'est à M. Ouattara de fixer les proportions des différents partis au sein d'un éventuel gouvernement d'unité nationale», a expliqué le responsable onusien.
«Je pense qu'un partage du pouvoir en Côte d'Ivoire ne devrait pas avoir lieu, si vous entendez respecter la volonté du peuple» ivoirien, a également estimé Choï Young-jin, envoyé spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire et patron de la mission de l'ONU dans ce pays (Onuci). «La signification de toute élection serait remise en question si nous acceptions un partage du pouvoir. En Côte d'Ivoire, les résultats de l'élection (présidentielle du 28 novembre) sont très clairs, il n'y a aucune place pour le doute», a-t-il souligné.
MAE
«La question du partage du pouvoir ne se pose pas», a déclaré le secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix, Alain Leroy. Il s'exprimait en marge du 16e sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba, et dont la Côte d'Ivoire est l'un des principaux sujets.
«L'UA, la Cedeao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest) et l'ONU ont été parfaitement claires là-dessus et ont réaffirmé que M. Ouattara est le président légitimement élu de Côte d'Ivoire, les chiffres (des résultats) sont clairs, il n'est pas question de partage du pouvoir», a-t-il souligné: «il ne peut y avoir qu'un seul président». «A partir de là, le président Ouattara étant reconnu comme élu, tout est possible. C'est à M. Ouattara de fixer les proportions des différents partis au sein d'un éventuel gouvernement d'unité nationale», a expliqué le responsable onusien.
«Je pense qu'un partage du pouvoir en Côte d'Ivoire ne devrait pas avoir lieu, si vous entendez respecter la volonté du peuple» ivoirien, a également estimé Choï Young-jin, envoyé spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire et patron de la mission de l'ONU dans ce pays (Onuci). «La signification de toute élection serait remise en question si nous acceptions un partage du pouvoir. En Côte d'Ivoire, les résultats de l'élection (présidentielle du 28 novembre) sont très clairs, il n'y a aucune place pour le doute», a-t-il souligné.
MAE