Il est "hors de question" de reconnaître en Laurent Gbagbo le président de la Côte d`Ivoire, a annoncé dimanche la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) dans un communiqué diffusé en marge du sommet de l`Union africaine, en Ethiopie.
Cette mise au point intervient alors que l`Union africaine a nommé une nouvelle commission de chefs d`Etat pour tenter de négocier une issue pacifique à la crise ivoirienne. Les cinq présidents ont un mois pour rendre leurs conclusions.
"La décision qu`ils ont prise est d`entreprendre une fois de plus une initiative pacifique pour faire partir Gbagbo, pas pour légitimer Gbagbo. C`est hors de question", a dit James Victor Gbeho, président de la commission de la Cédéao.
Le blocage ivoirien dure depuis la publication des résultats du second tour de l`élection présidentielle, qui s`est déroulé le 28 novembre.
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur par la commission électorale, dont les résultats ont été certifiés par les Nations unies et reconnus par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Mais, invalidant une partie des suffrages, le Conseil constitutionnel, formé de proches de Laurent Gbagbo, a inversé le résultat et proclamé le président sortant vainqueur du scrutin.
Ouattara et son gouvernement sont confinés dans l`Hôtel du Golf, dans Abidjan, sous la protection des casques bleus de l`Onuci.
Lors d`une conférence de presse en marge du sommet de l`Union africaine, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a réitéré son appel au départ de Gbagbo. "Il est important que Gbagbo respecte pleinement la volonté des Ivoiriens", a-t-il dit. "Plus ça durera, plus les problèmes deviendront graves pour le peuple", a-t-il ajouté.
Le Sud-Coréen Y.J. Choi, principal représentant de l`Onu en Côte d`Ivoire, a prévenu pour sa part que les milliers de casques bleus déployés dans le pays étaient prêt à se battre si nécessaire. "Même si notre mission est de protéger, nous avons des équipements supérieurs et nous pourrons toujours riposter", a-t-il dit.
Richard Lough et David Clarke; Henri-Pierre André pour le service français
Cette mise au point intervient alors que l`Union africaine a nommé une nouvelle commission de chefs d`Etat pour tenter de négocier une issue pacifique à la crise ivoirienne. Les cinq présidents ont un mois pour rendre leurs conclusions.
"La décision qu`ils ont prise est d`entreprendre une fois de plus une initiative pacifique pour faire partir Gbagbo, pas pour légitimer Gbagbo. C`est hors de question", a dit James Victor Gbeho, président de la commission de la Cédéao.
Le blocage ivoirien dure depuis la publication des résultats du second tour de l`élection présidentielle, qui s`est déroulé le 28 novembre.
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur par la commission électorale, dont les résultats ont été certifiés par les Nations unies et reconnus par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Mais, invalidant une partie des suffrages, le Conseil constitutionnel, formé de proches de Laurent Gbagbo, a inversé le résultat et proclamé le président sortant vainqueur du scrutin.
Ouattara et son gouvernement sont confinés dans l`Hôtel du Golf, dans Abidjan, sous la protection des casques bleus de l`Onuci.
Lors d`une conférence de presse en marge du sommet de l`Union africaine, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a réitéré son appel au départ de Gbagbo. "Il est important que Gbagbo respecte pleinement la volonté des Ivoiriens", a-t-il dit. "Plus ça durera, plus les problèmes deviendront graves pour le peuple", a-t-il ajouté.
Le Sud-Coréen Y.J. Choi, principal représentant de l`Onu en Côte d`Ivoire, a prévenu pour sa part que les milliers de casques bleus déployés dans le pays étaient prêt à se battre si nécessaire. "Même si notre mission est de protéger, nous avons des équipements supérieurs et nous pourrons toujours riposter", a-t-il dit.
Richard Lough et David Clarke; Henri-Pierre André pour le service français