Le président du PPS, Kacou Mathias a jugé inutile la médiation des cinq chefs d’Etat africains en Côte d’Ivoire d’autant plus que, soutient-il, l’Union africaine a reconnu la victoire d’Alassane Ouattara. « Cette médiation n’a pas de sens. Ce qu’il faut, c’est le départ de Laurent Gbagbo. Raila Odinga est venu deux fois au nom de l’UA, il n’a rien obtenu. Il y a eu les présidents béninois, cap-verdiens et sierra-léonais. Ça aussi, c’est un panel. Mais Gbagbo est toujours là. Il n’ira pas, sauf par la force », nous a-t-il confié, hier à l’hôtel du Golf. « Il a perdu les élections. 54,10% des Ivoiriens se sont exprimés en faveur d’Alassane Ouattara. Que Laurent Gbagbo accepte sa défaite et rende le pouvoir. En tant que président sortant, c’est normal qu’il détienne le pouvoir comme tous les présidents sortants. Il faut qu’il rende simplement le pouvoir pour éviter des problèmes », a-t-il soutenu,
sous le regard approbateur de plusieurs responsables politiques dans le hall. D’après M Kacou, si Ouattara n’est pas encore en possession de la réalité du pouvoir, c’est parce qu’il n’a pas d’instrument contraignant. « Il n’a pas d’armée et n’est pas dirigeant d’une rébellion. Sinon, les choses seraient terminées », a-t-il justifié, avant de préconiser l’option militaire qu’il considère comme la seule voie pour faire partir Laurent Gbagbo. « L’option militaire n’est pas contre les Ivoiriens, mais contre un homme qui refuse de se plier au verdict des urnes », a-t-il renchéri. Pour Kacou Mathias, la prochaine médiation, même si elle est à saluer, ne pourra pas produire les résultats escomptés. « Le monde entier lui dit de partir en vain. Que pourront faire cinq chefs d’Etat africains. En tout cas, si c’est pour venir remettre en cause la décision de la CEDEAO, alors ils ont échoué à l’avance »,
a-t-il martelé.
Y.D
sous le regard approbateur de plusieurs responsables politiques dans le hall. D’après M Kacou, si Ouattara n’est pas encore en possession de la réalité du pouvoir, c’est parce qu’il n’a pas d’instrument contraignant. « Il n’a pas d’armée et n’est pas dirigeant d’une rébellion. Sinon, les choses seraient terminées », a-t-il justifié, avant de préconiser l’option militaire qu’il considère comme la seule voie pour faire partir Laurent Gbagbo. « L’option militaire n’est pas contre les Ivoiriens, mais contre un homme qui refuse de se plier au verdict des urnes », a-t-il renchéri. Pour Kacou Mathias, la prochaine médiation, même si elle est à saluer, ne pourra pas produire les résultats escomptés. « Le monde entier lui dit de partir en vain. Que pourront faire cinq chefs d’Etat africains. En tout cas, si c’est pour venir remettre en cause la décision de la CEDEAO, alors ils ont échoué à l’avance »,
a-t-il martelé.
Y.D