Le patron de l`Opération des Nations Unies pour la Côte d`Ivoire (Onuci), Y.J. Choï était présent à Addis-Abeba, à l`occasion du 16ème sommet de l`Union Africaine. Sur les ondes d`Onuci-Fm, il s`est prononcé sur les conclusions de ce sommet.
Quels ont été les sujets débattus à ce sommet ?
C`était une réunion de haut niveau, avec les chefs d`Etat. Il y a eu des échanges d`opinion, y compris avec le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon. Nous avons discuté du communiqué final qui a été adopté par le Conseil paix et sécurité de l`Union africaine. Trois aspects ont été évoqués. Tout d`abord, il y aura un panel au niveau des chefs d`Etat qui aura un mandat d`un mois pour trouver une solution sur la base de l`acceptation des résultats de l`élection du 28 novembre. C`est-à-dire que M. Alassane Ouattara est le président élu. Sur la base de cette précision, ils vont travailler et trouver une solution. Aussi, ils ont mis l`accent sur la levée du blocus à l`hôtel du Golf.
Selon vous, qu`est-ce qui n`a pas été dit que ce panel viendra dire en Côte d`Ivoire ?
Les modalités de travail ne sont pas encore fixées. Mais il y a un groupe de travail qui va former le panel au niveau des chefs d`Etat. Il faut attendre encore quelques jours pour voir clairement les modalités de travail de ce panel.
On sait également que l`Onu ne prendra pas part à cette médiation. Que pensez-vous personnellement de ce panel et quel pourrait être son impact sur la résolution de la crise ?
C`est à voir, puisque ce n`est pas les Nations Unies, ce n`est pas l`Onuci qui prend le relais. C`est plutôt les chefs d`Etat de cinq régions d`Afrique qui vont travailler pour vite trouver une solution dans un mois.
Pendant donc un mois, est-ce que vous pensez que ce panel a des chances de réussir là où plusieurs médiations ont déjà échoué?
Nous ferons tout pour les aider afin qu`ils trouvent une solution dans un mois comme il a été déclaré dans le communiqué final. Notre devoir est de les assister afin qu`ils trouvent une solution.
A cette tribune, vous avez pris la parole pour éclairer les chefs d`Etat. Qu`avez-vous dit exactement ?
C`est plutôt le Secrétaire général qui a pris la parole. Il a mis l`accent sur le fait que le peuple ivoirien a réalisé une élection exemplaire au niveau mondial avec 81% de participation. Maintenant, il faut que la communauté internationale travaille pour que cette volonté qui a été exprimée soit respectée. C`est pour cela qu`il a fait une précision particulière que M. Alassane Ouattara est bien le président élu et c`est dans ce cadre-là que le panel doit travailler.
Comment ces chefs d`Etat ont-ils accueilli le message de M. Ban Ki-moon?
Je crois que le communiqué final était très clair. Dès le début, il a mis l`accent sur le fait que M. Ouattara était bien le président élu. C`était bien clair.
Le président Laurent Gbagbo appelle de tous ses vœux un dialogue direct avec le président Ouattara. Qu`est-ce qui empêche ce dialogue depuis, selon vous ?
Je ne sais pas s`il [le communiqué] a mentionné un dialogue direct entre les deux. Il a dit que le panel va trouver une solution à la crise ivoirienne.
Cela fait bientôt plus de deux mois que cette crise post-électorale dure en Côte d`Ivoire. En votre intime conviction, quelle est la voie de sortie de cette impasse?
C`est simple ! L`acceptation de la volonté du peuple telle qu`elle a été exprimée le 28 novembre. Il n`y a pas d`autres voies. Il faut respecter la volonté du peuple !
Et vous pensez véritablement qu`au sortir de ce sommet, la Côte d`Ivoire pourrait retrouver la paix ?
On va tout faire pour que cela se réalise. C`est notre devoir. Les assister, tout faire.
Vous avez un message particulier à tous les acteurs en Côte d`Ivoire ?
Pas de violences et la levée du blocus. Il faut qu`on soit calme en attendant la solution comme il faut.
Propos recueillis sur Onuci-Fm par MAE
Nb : La titraille est de la rédaction.
Quels ont été les sujets débattus à ce sommet ?
C`était une réunion de haut niveau, avec les chefs d`Etat. Il y a eu des échanges d`opinion, y compris avec le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon. Nous avons discuté du communiqué final qui a été adopté par le Conseil paix et sécurité de l`Union africaine. Trois aspects ont été évoqués. Tout d`abord, il y aura un panel au niveau des chefs d`Etat qui aura un mandat d`un mois pour trouver une solution sur la base de l`acceptation des résultats de l`élection du 28 novembre. C`est-à-dire que M. Alassane Ouattara est le président élu. Sur la base de cette précision, ils vont travailler et trouver une solution. Aussi, ils ont mis l`accent sur la levée du blocus à l`hôtel du Golf.
Selon vous, qu`est-ce qui n`a pas été dit que ce panel viendra dire en Côte d`Ivoire ?
Les modalités de travail ne sont pas encore fixées. Mais il y a un groupe de travail qui va former le panel au niveau des chefs d`Etat. Il faut attendre encore quelques jours pour voir clairement les modalités de travail de ce panel.
On sait également que l`Onu ne prendra pas part à cette médiation. Que pensez-vous personnellement de ce panel et quel pourrait être son impact sur la résolution de la crise ?
C`est à voir, puisque ce n`est pas les Nations Unies, ce n`est pas l`Onuci qui prend le relais. C`est plutôt les chefs d`Etat de cinq régions d`Afrique qui vont travailler pour vite trouver une solution dans un mois.
Pendant donc un mois, est-ce que vous pensez que ce panel a des chances de réussir là où plusieurs médiations ont déjà échoué?
Nous ferons tout pour les aider afin qu`ils trouvent une solution dans un mois comme il a été déclaré dans le communiqué final. Notre devoir est de les assister afin qu`ils trouvent une solution.
A cette tribune, vous avez pris la parole pour éclairer les chefs d`Etat. Qu`avez-vous dit exactement ?
C`est plutôt le Secrétaire général qui a pris la parole. Il a mis l`accent sur le fait que le peuple ivoirien a réalisé une élection exemplaire au niveau mondial avec 81% de participation. Maintenant, il faut que la communauté internationale travaille pour que cette volonté qui a été exprimée soit respectée. C`est pour cela qu`il a fait une précision particulière que M. Alassane Ouattara est bien le président élu et c`est dans ce cadre-là que le panel doit travailler.
Comment ces chefs d`Etat ont-ils accueilli le message de M. Ban Ki-moon?
Je crois que le communiqué final était très clair. Dès le début, il a mis l`accent sur le fait que M. Ouattara était bien le président élu. C`était bien clair.
Le président Laurent Gbagbo appelle de tous ses vœux un dialogue direct avec le président Ouattara. Qu`est-ce qui empêche ce dialogue depuis, selon vous ?
Je ne sais pas s`il [le communiqué] a mentionné un dialogue direct entre les deux. Il a dit que le panel va trouver une solution à la crise ivoirienne.
Cela fait bientôt plus de deux mois que cette crise post-électorale dure en Côte d`Ivoire. En votre intime conviction, quelle est la voie de sortie de cette impasse?
C`est simple ! L`acceptation de la volonté du peuple telle qu`elle a été exprimée le 28 novembre. Il n`y a pas d`autres voies. Il faut respecter la volonté du peuple !
Et vous pensez véritablement qu`au sortir de ce sommet, la Côte d`Ivoire pourrait retrouver la paix ?
On va tout faire pour que cela se réalise. C`est notre devoir. Les assister, tout faire.
Vous avez un message particulier à tous les acteurs en Côte d`Ivoire ?
Pas de violences et la levée du blocus. Il faut qu`on soit calme en attendant la solution comme il faut.
Propos recueillis sur Onuci-Fm par MAE
Nb : La titraille est de la rédaction.
