Gnaka Jules, Directeur général des Transports terrestres au ministère des Transports a visité hier jeudi, les locaux de l’Institut Sotra à Yopougon. Cette visite qui est une prise de contact entre ces deux structures, s’inscrit dans une politique d’approche de collaboration pour une formation adéquate des conducteurs de véhicules et autres engins. En effet, l’Institut Sotra, filiale de la Société des transports abidjanais (Sotra) s’est vite rendu compte que conduire un véhicule après un tour rapide dans une école n’est pas signe de professionnalisme. Il faut absolument connaître d’autres techniques élémentaires, par exemple l’électricité, l’électronique, la mécanique, l’hydropneumatique, l’injection, le freinage, la gestion de magasin de pièces de rechange… C’est ce que les responsables de cette structure s’attèlent à faire depuis 2008. Cependant, malgré cette belle initiative, cet institut évolue dans un environnement sans grand aval de l’autorité administrative, c’est-à-dire le ministère des Transports, la tutelle. Une situation qui ne permet pas à l’entreprise de faire une grande manœuvre et atteindre sa cible. La Direction générale des Transports terrestres veut désormais s’impliquer davantage pour permettre à l’institut de continuer à former. Car, comme a eu à le dire, M. Gnaka Jules, les modules enseignés par les responsables de l’institut ne se font pas dans les auto-écoles. C’est pourquoi, il a félicité les initiateurs de cet autre enseignement qui professionnalise le secteur des transports terrestres en Côte d’Ivoire. Il a également annoncé que l’institut Sotra qui a déjà emprunté cette voie doit amener la direction générale des transports à l’accompagner sur l’un de ses projets identiques en confection par ses soins. Car, fait-il remarquer, le besoin de formation existe sur tous les plans (management, juridique, gestion des ressources humaines…) après l’obtention du Permis de conduire dans le secteur. Et le Directeur général des Transports terrestres de s’interroger sur la responsabilité d’un chauffeur de «gbaka», taxis compteurs ou de «woro-woro» quand son client se voit voler dans son véhicule. Guezoa Patricia Déborah, Directrice générale de l’Institut Sotra a apprécié à sa juste valeur cette rencontre. Elle s’est dite disposée à une collaboration avec les pouvoirs publics pour mettre en place un véritable outil de formation après l’obtention du Permis de conduire des chauffeurs.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Joseph Atoumgbré
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