Il est dans son domaine de prédilection. Blé Goudé Charles, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a repris du service. Avec la venue prochaine en Côte d’Ivoire, du panel de cinq chefs d’Etats pour convaincre Gbagbo de quitter le palais présidentiel, Blé Goudé donne encore, pour la énième fois, dans la manipulation, le mensonge et l’inculture notoire.
A peine les portes du 16ème sommet de l’Union Africaine se sont-elles refermées, le 31 janvier dernier, à Addis-Abeba, que Blé Goudé envahit de nouveau les écrans de "la télévision LMP". Cette reprise de service du "ministre de la rue" répond à un objectif bien précis : chauffer à blanc les jeunes gens désœuvrés qui croient encore aux concepts brumeux de «la souveraineté », du « respect de la Constitution» etc. Blé Goudé, qui a passé les dix dernières années à profiter de ces regroupements en encaissant des dizaines de millions de FCFA chez Gbagbo, veut semer le trouble dans l’esprit des membres du panel de chefs d’Etats qui arrive. Il fait ressurgir les actions de foule. Pour lui, il faut « montrer la mobilisation des Ivoiriens ». Mais, ce que l’homme qui a triché pour obtenir une licence d’anglais, après dix années à l’Université de Cocody oublie, c’est que les Ivoiriens ne sont plus au stade de mobilisation des populations. Ils en ont vu tellement ! En effet, la campagne présidentielle, avant le scrutin du 28 novembre dernier, a permis de voir qui mobilise et qui est majoritaire en Côte d’Ivoire.
Mobiliser pour encaisser les derniers sous chez Gbagbo !
Le candidat du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) a fait une démonstration de force à nulle autre pareille à travers les 19 régions du pays. Cela s’est soldé par son élection avec 54,1% des suffrages de ses compatriotes. Alors, d’où vient-il que Blé Goudé initie encore des actions de masse, quand on sait qu’il va se jouer de la pauvreté et du chômage endémiques de ces jeunes Ivoiriens pour les convoyer comme du bétail à la place de la République samedi, afin de montrer que « le peuple est derrière Gbagbo» ?
A ce stade du dénouement de la crise postélectorale, où l’UA vient d’entériner l’élection d’Alassane Ouattara, Président de la République, est-il encore nécessaire de se poser la question de savoir qui a remporté le scrutin du 28 novembre dernier. Blé Goudé sait, pertinemment, que la victoire de M. Ouattara est sans ambages. Le panel de chefs d’Etats ne vient pas négocier quoique ce soit. Ils viennent, tout simplement, demander à Gbagbo, pour la dernière fois, de quitter le palais qu’il squatte depuis plus de deux mois, au bénéfice d’Alassane Ouattara, le vrai ayant droit, élu à la régulière par les Ivoiriens.
Blé Goudé devrait savoir que ce qu’il entreprend maintenant n’est que de la peine perdue. Ceux qui viennent ne sont pas des naïfs comme lui qui pousse l’ignorance et le burlesque à l’extrême en qualifiant Ban Ki Moon, Secrétaire général de l’ONU, de « Djosseur qui n’est à la tête d’aucun pays et qui se prend pour un chef d’Etat». Venant de lui, l’on comprend aisément les niaiseries d’un homme intellectuellement aride qui méconnait que l’ONU est l’organisation supranationale par excellence. Et qu’à ce titre, son premier responsable est considéré comme l’émanation de toutes les nations. Même un élève en première année du Cours élémentaire (CE1) le sait. Mais, c’est cela aussi la Côte d’Ivoire sous Gbagbo. Heureusement que la fin a sonné pour le régime de la médiocrité.
Jean- Antoine Doudou
A peine les portes du 16ème sommet de l’Union Africaine se sont-elles refermées, le 31 janvier dernier, à Addis-Abeba, que Blé Goudé envahit de nouveau les écrans de "la télévision LMP". Cette reprise de service du "ministre de la rue" répond à un objectif bien précis : chauffer à blanc les jeunes gens désœuvrés qui croient encore aux concepts brumeux de «la souveraineté », du « respect de la Constitution» etc. Blé Goudé, qui a passé les dix dernières années à profiter de ces regroupements en encaissant des dizaines de millions de FCFA chez Gbagbo, veut semer le trouble dans l’esprit des membres du panel de chefs d’Etats qui arrive. Il fait ressurgir les actions de foule. Pour lui, il faut « montrer la mobilisation des Ivoiriens ». Mais, ce que l’homme qui a triché pour obtenir une licence d’anglais, après dix années à l’Université de Cocody oublie, c’est que les Ivoiriens ne sont plus au stade de mobilisation des populations. Ils en ont vu tellement ! En effet, la campagne présidentielle, avant le scrutin du 28 novembre dernier, a permis de voir qui mobilise et qui est majoritaire en Côte d’Ivoire.
Mobiliser pour encaisser les derniers sous chez Gbagbo !
Le candidat du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) a fait une démonstration de force à nulle autre pareille à travers les 19 régions du pays. Cela s’est soldé par son élection avec 54,1% des suffrages de ses compatriotes. Alors, d’où vient-il que Blé Goudé initie encore des actions de masse, quand on sait qu’il va se jouer de la pauvreté et du chômage endémiques de ces jeunes Ivoiriens pour les convoyer comme du bétail à la place de la République samedi, afin de montrer que « le peuple est derrière Gbagbo» ?
A ce stade du dénouement de la crise postélectorale, où l’UA vient d’entériner l’élection d’Alassane Ouattara, Président de la République, est-il encore nécessaire de se poser la question de savoir qui a remporté le scrutin du 28 novembre dernier. Blé Goudé sait, pertinemment, que la victoire de M. Ouattara est sans ambages. Le panel de chefs d’Etats ne vient pas négocier quoique ce soit. Ils viennent, tout simplement, demander à Gbagbo, pour la dernière fois, de quitter le palais qu’il squatte depuis plus de deux mois, au bénéfice d’Alassane Ouattara, le vrai ayant droit, élu à la régulière par les Ivoiriens.
Blé Goudé devrait savoir que ce qu’il entreprend maintenant n’est que de la peine perdue. Ceux qui viennent ne sont pas des naïfs comme lui qui pousse l’ignorance et le burlesque à l’extrême en qualifiant Ban Ki Moon, Secrétaire général de l’ONU, de « Djosseur qui n’est à la tête d’aucun pays et qui se prend pour un chef d’Etat». Venant de lui, l’on comprend aisément les niaiseries d’un homme intellectuellement aride qui méconnait que l’ONU est l’organisation supranationale par excellence. Et qu’à ce titre, son premier responsable est considéré comme l’émanation de toutes les nations. Même un élève en première année du Cours élémentaire (CE1) le sait. Mais, c’est cela aussi la Côte d’Ivoire sous Gbagbo. Heureusement que la fin a sonné pour le régime de la médiocrité.
Jean- Antoine Doudou
