Le président angolais Jose Eduardo Dos Santos n’a qu’une position, celle qui consiste à reconnaître Laurent Gbagbo comme le président de la Côte d’Ivoire. Il ne s’est donc pas rétracté depuis sa prise de position officielle le 13 jan-vier dernier, à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an. Les propos affichés à la Une d’un quotidien de la place et bien mis entre guillemets ne sont pas de lui. Car, nulle part, dans son discours du 13 janvier, on ne trouve cette phrase. Il est vrai que le président angolais a estimé que le Conseil constitutionnel «devrait recommander de nouvelles élections dans un délai de 45 jours», mais il s’est empressé d’ajouter ce qui suit : «Nous considérons, néanmoins, qu’il y a un président constitutionnel, qui est l’actuel président de la République, lequel doit être maintenu jusqu’à la tenue de nouvelles élections
comme l’établit la loi de ce pays». C’est clair et net.
Il est donc totalement ridicule de prendre une idée de son contexte général et de la balancer juste pour tromper l’opinion publique. Certes, depuis la prise de position de M. Jose Eduardo Dos Santos, les partisans d’Alassane Ouattara ont tenté de mille manières de lui faire changer d’avis, mais il est resté constant. Ni Raila Odinga ni Saïd Djinit encore moins Ahmed Bakayoko et consorts n’ont réussi à le rallier à la cause de Ouattara. Au contraire, il a fait des émules. Car, depuis lors, de nombreux présidents africains ont exprimé publiquement leur aversion pour les ingérences intempestives et injustifiées dans le dossier ivoirien. D’où les manœuvres qui consistent à inventer des reniements.
Augustin Kouyo
augustinkouyo@yahoo.fr
comme l’établit la loi de ce pays». C’est clair et net.
Il est donc totalement ridicule de prendre une idée de son contexte général et de la balancer juste pour tromper l’opinion publique. Certes, depuis la prise de position de M. Jose Eduardo Dos Santos, les partisans d’Alassane Ouattara ont tenté de mille manières de lui faire changer d’avis, mais il est resté constant. Ni Raila Odinga ni Saïd Djinit encore moins Ahmed Bakayoko et consorts n’ont réussi à le rallier à la cause de Ouattara. Au contraire, il a fait des émules. Car, depuis lors, de nombreux présidents africains ont exprimé publiquement leur aversion pour les ingérences intempestives et injustifiées dans le dossier ivoirien. D’où les manœuvres qui consistent à inventer des reniements.
Augustin Kouyo
augustinkouyo@yahoo.fr