La place de la République au Plateau était noire de monde, le samedi dernier 5 février 2011 à l`occasion du meeting de soutien aux institutions de la République, organisé par le ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, par ailleurs leader de la galaxie patriotique. En présence de la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, du président du Conseil économique et social (CES), Laurent Dona Fologo et de certains ministres du gouvernement Aké N`Gbo, Charles Blé Goudé a exigé que le panel des chefs d`États chargé de faire la lumière sur la crise post-électorale interroge le président burkinabé, Blaise Compaoré. "Nous avons confié une mission à Blaise Compaoré, qui a duré 3 ans, il a un bilan à faire. Quand le panel va arriver, il doit interroger Blaise Compaoré parce qu`il fait partie du conflit", a assené Blé Goudé, amenant la foule à scander "Compaoré voleur de cacao!". Ainsi, pour le président du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes, le président burkinabé est fortement impliqué dans la crise ivoirienne depuis son déclenchement le 19 septembre 2002. Il a invité les Ivoiriens, les Africains et toute la communauté internationale à ne pas voir Blaise Compaoré comme le président d`un État invité à résoudre la crise en Côte d`Ivoire, mais bien comme un acteur de cette crise. "Que le monde entier voie que le peuple ivoirien n`est pas d`accord avec la présence de Blaise Compaoré dans le panel. Le panel ne vient pas réécrire la constitution et les lois ivoiriennes. Tout doit se faire conformément à la Constitution. Depuis 2002, Laurent Gbagbo vous a montré une flamme, tenez là et dites-vous que l`échec de la révolution ne passera pas par vous", a-t-il lancé, non sans appeler les patriotes à ne pas craindre. Pour lui, en effet, dans ce combat pour la libération totale de la Côte d `Ivoire et de l`Afrique, la jeunesse ivoirienne y a une grande part à jouer. "Ne craignez rien. Nous avons une grande responsabilité, nous devons libérer notre pays totalement de ces méchants. Que le panel vienne pour qu`on découvre les mensonges d`Alassane Ouattara", a-t-il martelé, dénonçant un complot international ourdi par la France de Nicolas Sarkozy pour déstabiliser la Côte d`Ivoire. Blé Goudé s`est offusqué de la présence du président français à la tribune de l`Union africaine (UA).
Ce président qui, selon lui, veut empêcher le régime de Laurent Gbagbo de fonctionner. "Il y a un crabe bizarre dans le panier et c`est Nicolas Sarkozy qui est dans le panel. Nous ne devons pas accepter cela. Ne voyez pas Blaise Compaoré comme un président dans le panel. Qu`on retire Blaise Compaoré du panel simplement, poliment et gentiment. On ne demande que ça. Nos parents ont pu être colonisés mais nous ne sommes pas des colonisés", a-t-il laissé entendre. Entouré de tous les membres de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé a invité les jeunes de Côte d`Ivoire à ne pas être complexés dans cette lutte pour la souveraineté de leur pays. Pour lui, ce combat est mené par Dieu, aux côtés des Ivoiriens. C`est pourquoi il a indiqué: "Les Ivoiriens ne seront jamais ce que Sarkozy veut qu`ils soient. Là où il y a un résistant, il y a toujours un collabo à côté. Africains, si vous voulez votre souveraineté et votre liberté, arrêtez de pleurnicher. Que chacun soit l`acteur de la révolution en Côte d`Ivoire, c`est votre détermination qui compte. Le peuple de Côte d`Ivoire a compris le sens du combat". Charles Blé Goudé a comparé le déroulement de la crise à l`histoire de l`animal de la forêt. Le président du COJEP n`a pas trouvé de différence entre le panel proposé par l`UA et le Comité d`évaluation demandé par Laurent Gbagbo pour faire éclater enfin la vérité dans le pays. Charles Blé Goudé a indiqué que le président de la République investi par le Conseil constitutionnel a un lien très fort avec son peuple, ce qui explique la mobilisation exceptionnelle de samedi dernier, contrairement à Alassane Ouattara qui est obligé d`user de ses contacts à l`extérieur pour faire pression sur le pouvoir de son rival. Revenant sur l`option militaire préconisée par Alassane Ouattara et la CEDEAO pour renverser Laurent Gbagbo, il a révélé que "ceux qui avaient proposé la voie militaire veulent revenir dans le panel" pour voir la vérité. "Nous devons savoir comment utiliser notre force. Si Compaoré est garçon, qu`il atterrisse à l`aéroport de Port-Bouët", a-t-il menacé. Notons qu`à la fin de la cérémonie, les militants résidant à Abobo ont été raccompagnés par les Forces de défense et de sécurité (FDS), à la grande joie de ceux-ci.
Hervé KPODION
Ce président qui, selon lui, veut empêcher le régime de Laurent Gbagbo de fonctionner. "Il y a un crabe bizarre dans le panier et c`est Nicolas Sarkozy qui est dans le panel. Nous ne devons pas accepter cela. Ne voyez pas Blaise Compaoré comme un président dans le panel. Qu`on retire Blaise Compaoré du panel simplement, poliment et gentiment. On ne demande que ça. Nos parents ont pu être colonisés mais nous ne sommes pas des colonisés", a-t-il laissé entendre. Entouré de tous les membres de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé a invité les jeunes de Côte d`Ivoire à ne pas être complexés dans cette lutte pour la souveraineté de leur pays. Pour lui, ce combat est mené par Dieu, aux côtés des Ivoiriens. C`est pourquoi il a indiqué: "Les Ivoiriens ne seront jamais ce que Sarkozy veut qu`ils soient. Là où il y a un résistant, il y a toujours un collabo à côté. Africains, si vous voulez votre souveraineté et votre liberté, arrêtez de pleurnicher. Que chacun soit l`acteur de la révolution en Côte d`Ivoire, c`est votre détermination qui compte. Le peuple de Côte d`Ivoire a compris le sens du combat". Charles Blé Goudé a comparé le déroulement de la crise à l`histoire de l`animal de la forêt. Le président du COJEP n`a pas trouvé de différence entre le panel proposé par l`UA et le Comité d`évaluation demandé par Laurent Gbagbo pour faire éclater enfin la vérité dans le pays. Charles Blé Goudé a indiqué que le président de la République investi par le Conseil constitutionnel a un lien très fort avec son peuple, ce qui explique la mobilisation exceptionnelle de samedi dernier, contrairement à Alassane Ouattara qui est obligé d`user de ses contacts à l`extérieur pour faire pression sur le pouvoir de son rival. Revenant sur l`option militaire préconisée par Alassane Ouattara et la CEDEAO pour renverser Laurent Gbagbo, il a révélé que "ceux qui avaient proposé la voie militaire veulent revenir dans le panel" pour voir la vérité. "Nous devons savoir comment utiliser notre force. Si Compaoré est garçon, qu`il atterrisse à l`aéroport de Port-Bouët", a-t-il menacé. Notons qu`à la fin de la cérémonie, les militants résidant à Abobo ont été raccompagnés par les Forces de défense et de sécurité (FDS), à la grande joie de ceux-ci.
Hervé KPODION