Pari réussi pour Charles Blé Goudé ! Le leader des jeunes patriotes a fait le plein de la place de la République samedi 5 février 2011. Ils sont venus nombreux, autorités politiques et administratives, enfants, jeunes, femmes et hommes pour écouter l’orateur principal. Et comme il l’avait promis, le ministre de la Jeunesse et l’Emploi de Laurent Gbagbo n’a pas fait dans la dentelle. Il a menacé, dans des termes à peines voilés, le président burkinabé. Charles Blé Goudé a clairement redit qu’il ne voulait pas de Blaise Compaoré dans le panel des chefs d’Etat désignés par l’Union africaine (Ua) pour solutionner la crise post-electorale en Côte d’Ivoire. « Nous avons confié une mission à Blaise Compaoré qui a duré trois ans. Il a un bilan à faire (…). Il était un facilitateur, il est devenu un « complicateur ». L’aéroport de Port Bouët est là. S’il est garçon, il n’a qu’à venir là », a
martelé Blé Goudé en présence notamment de Simone Gbagbo et de Laurent Dona-Fologo. « Quand le panel va arriver ici, il va interroger Gbagbo Laurent, Ouattara Alassane, la Cei, le Conseil constitutionnel et Blaise Compaoré parce qu’il fait partie du conflit », a expliqué l’ex-Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). « Nicolas Sarkozy a été élu pour les Grançais ou pour nous les Ivoiriens ? », s’est-il interrogé, avant de souligner : « Il se cache derrière des chefs d’Etat africains. Comme il a échoué, il a pris Blaise Compaoré. Dans le panier, il y a un crabe bizarre. C’est Nicolas Sarkozy qui est dans le panel et nous ne pouvons jamais accepter ça. Simplement, poliment, gentiment, on leur demande de retirer Blaise Compaoré du panel ».
Charles Blé Goudé d’indiquer ce qu’il attend de ce panel. « Ban Ki Moon a dit qu’on vient permettre à Ouattara d’exercer effectivement le pouvoir. Lui, il est à côté. Chers amis, quand le panel vient, il ne vient pas pour réécrire la constitution de Côte d’Ivoire », a affirmé le président du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep). Pour lui, la mise en place de ce panel est la prise en compte de l’idée du comité d’évaluation émise par le président Gbagbo. « Je voudrais féliciter les chefs d’Etat qui ont abandonné la voie militaire. L’idée de Gbagbo a prospéré… », s’est-il réjoui. « Il y a un lien fort entre Gbagbo Laurent et le peuple de Côte d’Ivoire (…). Il n’y a aucun lien entre Ouattara et le peuple de Côte d’Ivoire. A Abidjan ici, il n’est rien. Dans chaque Ivoirien, il y a un Gbagbo Laurent. Et vous vous fatiguez pour rien. Même dans le panel, il y a un Gbagbo
Laurent. Jeunes que nous sommes, nous avons une grande responsabilité. Nous devons libérer notre pays de ces méchants », a déclaré Charles Blé Goudé. « Vous voulez libérer le Golf ? », a-t-il demandé à la foule. Qui a répondu par l’affirmative. Ce qui a amené le leader de la jeunesse patriotique à affirmer : « Je veux que le panel arrive et que tout le monde entier découvre que celui qui a la vérité, c’est Gbagbo Laurent ».
Fait marquant, les affrontements redoutés entres partisans de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara n’ont pas eu lieu. Selon des sources proches de l’organisation, pour éviter les « infiltrations », Charles Blé Goudé a pris toutes les dispositions sécuritaires avant et pendant le meeting. Résultat : tout s’est passé dans une ambiance de fête.
SYLLA A.
martelé Blé Goudé en présence notamment de Simone Gbagbo et de Laurent Dona-Fologo. « Quand le panel va arriver ici, il va interroger Gbagbo Laurent, Ouattara Alassane, la Cei, le Conseil constitutionnel et Blaise Compaoré parce qu’il fait partie du conflit », a expliqué l’ex-Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). « Nicolas Sarkozy a été élu pour les Grançais ou pour nous les Ivoiriens ? », s’est-il interrogé, avant de souligner : « Il se cache derrière des chefs d’Etat africains. Comme il a échoué, il a pris Blaise Compaoré. Dans le panier, il y a un crabe bizarre. C’est Nicolas Sarkozy qui est dans le panel et nous ne pouvons jamais accepter ça. Simplement, poliment, gentiment, on leur demande de retirer Blaise Compaoré du panel ».
Charles Blé Goudé d’indiquer ce qu’il attend de ce panel. « Ban Ki Moon a dit qu’on vient permettre à Ouattara d’exercer effectivement le pouvoir. Lui, il est à côté. Chers amis, quand le panel vient, il ne vient pas pour réécrire la constitution de Côte d’Ivoire », a affirmé le président du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep). Pour lui, la mise en place de ce panel est la prise en compte de l’idée du comité d’évaluation émise par le président Gbagbo. « Je voudrais féliciter les chefs d’Etat qui ont abandonné la voie militaire. L’idée de Gbagbo a prospéré… », s’est-il réjoui. « Il y a un lien fort entre Gbagbo Laurent et le peuple de Côte d’Ivoire (…). Il n’y a aucun lien entre Ouattara et le peuple de Côte d’Ivoire. A Abidjan ici, il n’est rien. Dans chaque Ivoirien, il y a un Gbagbo Laurent. Et vous vous fatiguez pour rien. Même dans le panel, il y a un Gbagbo
Laurent. Jeunes que nous sommes, nous avons une grande responsabilité. Nous devons libérer notre pays de ces méchants », a déclaré Charles Blé Goudé. « Vous voulez libérer le Golf ? », a-t-il demandé à la foule. Qui a répondu par l’affirmative. Ce qui a amené le leader de la jeunesse patriotique à affirmer : « Je veux que le panel arrive et que tout le monde entier découvre que celui qui a la vérité, c’est Gbagbo Laurent ».
Fait marquant, les affrontements redoutés entres partisans de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara n’ont pas eu lieu. Selon des sources proches de l’organisation, pour éviter les « infiltrations », Charles Blé Goudé a pris toutes les dispositions sécuritaires avant et pendant le meeting. Résultat : tout s’est passé dans une ambiance de fête.
SYLLA A.