La crise post-électorale et la situation de l’école étaient au menu de la conférence de presse animée hier par les Enseignants de la majorité présidentielle, au siège du Cnrd à Cocody.
Le président des enseignants de la majorité présidentielle (Elmp), Mathias Kessié, a animé une conférence de presse au siège du Cnrd sur le thème : «Crise post-électorale et situation de l’école». Après avoir salué la mise sur pied d’un panel de cinq Chefs d’Etat pour évaluer la crise ivoirienne et la présence à Abidjan de la délégation des experts de l’Ua, les enseignants Lmp ont invité ces derniers à plus de rigueur dans leur mission. Leur demandant de faire des investigations approfondies et transparentes d’une part et à travailler en toute indépendance et impartialité afin que leur décision ne souffre d’aucune contestation, d’autre part.
Ils ont par ailleurs invité les experts à rencontrer les observateurs électoraux, notamment ceux de l’Ua, ainsi que les nombreux enseignants victimes des exactions en zone Cno, avant, pendant et après les élections présidentielles.
Concernant la situation de l’école, le président des enseignants Lmp a reconnu les difficultés du système éducatif liées à la situation post-électorale. «Notre objectif, c’est de se battre pour sauver l’école et surtout l’avenir de nos enfants aussi bien en zone gouvernementale qu’en zone Cno. Et pour cela, nous allons avoir une série de rencontres avec les cadres de différentes régions du pays », a fait savoir Mathias Kessié. Malgré tous les efforts consentis par le Gouvernement, explique-t-il, l’école, pilier de la politique de refondation de Laurent Gbagbo, est encore prise en otage dans les zones Cno et dans quelques départements de la zone gouvernementale, comme Bocanda, Daoukro, Dimbokro…où les enseignants et leurs familles ont été pourchassés, violentés et leurs domiciles incendiés.
Aussi, ont-ils demandé au ministre de l’Education nationale et au gouvernement de prendre toutes les dispositions sécuritaires afin que l’école reprenne dans ces zones.
F. Toti
Le président des enseignants de la majorité présidentielle (Elmp), Mathias Kessié, a animé une conférence de presse au siège du Cnrd sur le thème : «Crise post-électorale et situation de l’école». Après avoir salué la mise sur pied d’un panel de cinq Chefs d’Etat pour évaluer la crise ivoirienne et la présence à Abidjan de la délégation des experts de l’Ua, les enseignants Lmp ont invité ces derniers à plus de rigueur dans leur mission. Leur demandant de faire des investigations approfondies et transparentes d’une part et à travailler en toute indépendance et impartialité afin que leur décision ne souffre d’aucune contestation, d’autre part.
Ils ont par ailleurs invité les experts à rencontrer les observateurs électoraux, notamment ceux de l’Ua, ainsi que les nombreux enseignants victimes des exactions en zone Cno, avant, pendant et après les élections présidentielles.
Concernant la situation de l’école, le président des enseignants Lmp a reconnu les difficultés du système éducatif liées à la situation post-électorale. «Notre objectif, c’est de se battre pour sauver l’école et surtout l’avenir de nos enfants aussi bien en zone gouvernementale qu’en zone Cno. Et pour cela, nous allons avoir une série de rencontres avec les cadres de différentes régions du pays », a fait savoir Mathias Kessié. Malgré tous les efforts consentis par le Gouvernement, explique-t-il, l’école, pilier de la politique de refondation de Laurent Gbagbo, est encore prise en otage dans les zones Cno et dans quelques départements de la zone gouvernementale, comme Bocanda, Daoukro, Dimbokro…où les enseignants et leurs familles ont été pourchassés, violentés et leurs domiciles incendiés.
Aussi, ont-ils demandé au ministre de l’Education nationale et au gouvernement de prendre toutes les dispositions sécuritaires afin que l’école reprenne dans ces zones.
F. Toti