La série noire dans le secteur bancaire et financier continue à Abidjan. Déterminé à déstructurer et à désorganiser le système bancaire national, le clan Gbagbo s’apprête maintenant, à braquer 6 banques commerciales privées. Il s’agit notamment de la Sgbci, de la Bicici, de la Sib, de la Baci, de la Citibank et d’Ecobank. C’est le troisième coup dur qui sera porté contre ce secteur en l’espace de deux semaines, après la réquisition illégale de la Bceao et la descente musclée dans les locaux de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) des soldats fidèles au régime paralytique du président déchu Laurent Gbagbo. Selon des sources bien introduites dans le milieu, l’opération serait imminente et vise à désarticuler tout le système bancaire. Pour ce faire, le gouvernement «illégitime et illégal» de l’ancien chef de l’Etat entend s’appuyer sur le soutien indéfectible de certains de ses partisans Lmp identifiés dans les établissements financiers concernés et corrompre d’autres agents pour commettre sa forfaiture.
Incroyable scénario pour un régime factice, assoiffé et affolé financièrement suite aux différentes sanctions économiques à lui infligées. C’est clair, l‘argent des clients et de la population épargné dans les banques, est fortement menacé. Puisque, précise notre source, Gbagbo et ses proches, sachant qu’ils ont été battus «proprement» dans les urnes le 28 novembre, comptent utiliser ce «butin financier» pour se «maintenir au pouvoir, acheter des armes et payer ses mercenaires». Il faut noter que parmi les 6 banques susmentionnées, deux d’entre elles, c’est-à-dire, la Sgbci et la Bicici sont les filiales respectives des groupes français Société générale et Bnp Paribas. La France, considérée comme l’ennemi juré, a été toujours dans le collimateur du président battu et de ses proches. Affaibli économiquement et diplomatiquement, le camp Gbagbo semble s’affoler et n’exclut pas la rapine pour se maintenir désespérément au pouvoir. Le monde bancaire ivoirien retient son souffle.
Cissé Cheick Ely
Incroyable scénario pour un régime factice, assoiffé et affolé financièrement suite aux différentes sanctions économiques à lui infligées. C’est clair, l‘argent des clients et de la population épargné dans les banques, est fortement menacé. Puisque, précise notre source, Gbagbo et ses proches, sachant qu’ils ont été battus «proprement» dans les urnes le 28 novembre, comptent utiliser ce «butin financier» pour se «maintenir au pouvoir, acheter des armes et payer ses mercenaires». Il faut noter que parmi les 6 banques susmentionnées, deux d’entre elles, c’est-à-dire, la Sgbci et la Bicici sont les filiales respectives des groupes français Société générale et Bnp Paribas. La France, considérée comme l’ennemi juré, a été toujours dans le collimateur du président battu et de ses proches. Affaibli économiquement et diplomatiquement, le camp Gbagbo semble s’affoler et n’exclut pas la rapine pour se maintenir désespérément au pouvoir. Le monde bancaire ivoirien retient son souffle.
Cissé Cheick Ely