Le Fonds de prévoyance de la police nationale (Fppn) a remis hier, à 134 agents de police admis à faire valoir leurs droits à la retraite des chèques d’un montant de 560 millions de Fcfa.
Le ministre de l’Intérieur Emile Guiriéoulou, a présidé hier, à l’Ecole nationale de police (Enp), la traditionnelle cérémonie de remise de chèques à 134 policiers épargnants au Fonds de prévoyances de la police nationale (Fppn). Pour cette 5e édition, les bénéficiaires admis à faire valoir leurs droits à la retraite après de bons et loyaux services rendus à la Nation, ont perçu en tout, 560 millions de Fcfa. Ce, pour avoir souscrit au Plan épargne plus (Pep) et au Fonds d’entraide de fin de carrière (Fefc). Les épargnants ont reçu des chèques allant de 2 millions à 12 millions de Fcfa. Profitant de la tribune à lui offerte, le Commissaire divisionnaire major Krouma Mamadou, Dg du Fppn, a dit toute sa gratitude au ministre de l’Intérieur, pour l’attention particulière qu’il porte au Fppn mais aussi et surtout pour son soutien constant aux agents de police durant cette période de crise post-électorale. (voir encadré) «M. le ministre, cette cérémonie, a dit le Dg Krouma intervient dans une année singulière, difficile et pénible pour nous agents de police. Je voudrais ici rendre hommage à tous nos camarades tombés au champ d’honneur et nous demandons à l’assistance d’observer à leur mémoire, une minute de silence. Merci d’être à nos côtés. A vos cotés, nous avons œuvré pour garantir la sécurité sociale des policiers. Votre franche collaboration nous a permis d’améliorer la prise en charge des agents blessés par balles. A ceux qui ont accepté de consentir le sacrifice de l’épargne, merci à vous de nous avoir fait confiance. Aussi, nous sommes appelés à gérer ceux qui ont décidé de rompre leurs contrats aux profits des maisons de placement » Poursuivant, le Dg Krouma, a exposé à la hiérarchie, les difficultés auxquelles sont confrontées le Fonds. Citons entre autres, les arriérés dus par l’Etat et qui ne permettent pas l’engagement du Fppn pour une prise en charge efficiente des policiers en services commandés et des civils blessés lors de certaines manifestations de rue. «C’est en 2000 que le Fppn a démarré ses activités sans le moindre patrimoine. Mais à ce jour, nous disposons à notre actif d’un siège, d’un hôpital pour la Police nationale, de cars de ramassage et de titres de propriété sur des terrains nus dans le District d’Abidjan. Merci à nos partenaires sociaux et aux cliniques privées dont les factures seront honorées. Nous demandons donc à nos mutualistes d’accepter la discipline de groupe», a dit le patron du Fppn. Tout comme le Dg, le Contrôle général de Police, Yao Kouassi, le Pca a émis quelques doléances. Citons entre autres, la rétrocession de la gestion de l’Hôpital de la Police nationale, en y excluant le régisseur de l’Etat. Non sans adresser son satisfecit pour la bonne gestion du Fonds dont le bilan est jugé positif. Pour leurs parts, les récipiendaires, par la voix du Capitaine de Police Kanon Adolphe, le meilleur épargnant, ont loué le mérite du Fppn : «des policiers malades ont été sauvés grâce au Fonds». Terminant, le capitaine Kanon a émis quelques doléances. L’imposition à tous les policiers d’un Plan d’Epargne obligatoire d’un montant de 10 mille Fcfa et 6mille Fcfa au titre du Plan Epargne de Fin de Carrière.»
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Le ministre de l’Intérieur Emile Guiriéoulou, a présidé hier, à l’Ecole nationale de police (Enp), la traditionnelle cérémonie de remise de chèques à 134 policiers épargnants au Fonds de prévoyances de la police nationale (Fppn). Pour cette 5e édition, les bénéficiaires admis à faire valoir leurs droits à la retraite après de bons et loyaux services rendus à la Nation, ont perçu en tout, 560 millions de Fcfa. Ce, pour avoir souscrit au Plan épargne plus (Pep) et au Fonds d’entraide de fin de carrière (Fefc). Les épargnants ont reçu des chèques allant de 2 millions à 12 millions de Fcfa. Profitant de la tribune à lui offerte, le Commissaire divisionnaire major Krouma Mamadou, Dg du Fppn, a dit toute sa gratitude au ministre de l’Intérieur, pour l’attention particulière qu’il porte au Fppn mais aussi et surtout pour son soutien constant aux agents de police durant cette période de crise post-électorale. (voir encadré) «M. le ministre, cette cérémonie, a dit le Dg Krouma intervient dans une année singulière, difficile et pénible pour nous agents de police. Je voudrais ici rendre hommage à tous nos camarades tombés au champ d’honneur et nous demandons à l’assistance d’observer à leur mémoire, une minute de silence. Merci d’être à nos côtés. A vos cotés, nous avons œuvré pour garantir la sécurité sociale des policiers. Votre franche collaboration nous a permis d’améliorer la prise en charge des agents blessés par balles. A ceux qui ont accepté de consentir le sacrifice de l’épargne, merci à vous de nous avoir fait confiance. Aussi, nous sommes appelés à gérer ceux qui ont décidé de rompre leurs contrats aux profits des maisons de placement » Poursuivant, le Dg Krouma, a exposé à la hiérarchie, les difficultés auxquelles sont confrontées le Fonds. Citons entre autres, les arriérés dus par l’Etat et qui ne permettent pas l’engagement du Fppn pour une prise en charge efficiente des policiers en services commandés et des civils blessés lors de certaines manifestations de rue. «C’est en 2000 que le Fppn a démarré ses activités sans le moindre patrimoine. Mais à ce jour, nous disposons à notre actif d’un siège, d’un hôpital pour la Police nationale, de cars de ramassage et de titres de propriété sur des terrains nus dans le District d’Abidjan. Merci à nos partenaires sociaux et aux cliniques privées dont les factures seront honorées. Nous demandons donc à nos mutualistes d’accepter la discipline de groupe», a dit le patron du Fppn. Tout comme le Dg, le Contrôle général de Police, Yao Kouassi, le Pca a émis quelques doléances. Citons entre autres, la rétrocession de la gestion de l’Hôpital de la Police nationale, en y excluant le régisseur de l’Etat. Non sans adresser son satisfecit pour la bonne gestion du Fonds dont le bilan est jugé positif. Pour leurs parts, les récipiendaires, par la voix du Capitaine de Police Kanon Adolphe, le meilleur épargnant, ont loué le mérite du Fppn : «des policiers malades ont été sauvés grâce au Fonds». Terminant, le capitaine Kanon a émis quelques doléances. L’imposition à tous les policiers d’un Plan d’Epargne obligatoire d’un montant de 10 mille Fcfa et 6mille Fcfa au titre du Plan Epargne de Fin de Carrière.»
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr