La Côte d'Ivoire va mal. Voire très mal. Et cela, depuis la crise armée du 19 septembre 2002. Crise qui a géographiquement vu le pays se divisé en deux. Comme cela ne suffisait pas, et alors que chacun avait investi un capital confiance à une réunification, signe d'un réel retour à la paix suite aux élections présidentielles d'octobre et novembre 2010, grands ont été la désillusion et le désenchantement. En plus de la division géographique, les Ivoiriens sont farouchement opposés politiquement. D'un côté le RHDP, dont le leader est Alassane Ouattara et de l'autre, la LMP qui a pour chef de file Laurent Gbagbo. Chacun réclamant la victoire des élections présidentielles de novembre 2010. Alors, problème. Loin de sortir de la salle des urgences, le mal de la mère patrie s'accentue, avec un point d'honneur au niveau de l'économie. Chaque camp voulant contrôler cette économie dans ses différentes composantes, il est alors clair que des bras de fer s'engagent. C'est dans ce contexte qu'un sérieux front s'ouvre au niveau du secteur des transports à travers les vignettes. Tandis que d'un côté, Soro Guillaume, dans un communiqué de presse exempte les transporteurs du paiement de la vignette au titre de l'année 2011, de l'autre, Aké N'Goh les contraindrait au paiement de cette pièce administrative au titre de la même année.
Le dilemme des acteurs du transport
C'est clair ; cette dissonance met les acteurs face à la terrible et redoutable équation, quelle solution choisir ? En tout cas, dans leur rang, des voix se sont déjà élevées pour décrier la position du gouvernement Aké N'Gôh. Par ailleurs, tous restent unanimes qu'ils ont payé cash le plus lourd tribut à la crise post-électorale qui secoue le pays. Selon eux, ils ont passé de nombreux jours sur cale, et pis, beaucoup d'entre eux ont vu leurs véhicules endommagés. Aussi, estiment-ils que les dirigeants leur fassent l'économie du paiement de la vignette de cette année.
Or, visiblement, le gouvernement Aké N'Gôh n'entendrait pas les choses de cette oreille. Ils seraient même sommer de s'acquitter immédiatement du paiement de cette pièce administrative devant normalement entrer en vigueur courant mars 2011. Des courriers auraient même été envoyés dans les différents points des visites techniques exigeant les vignettes de l'année. A la vérification et de sources bien introduites au niveau de ces sites, il n'en est rien.
La vignette 2011 risque de poser problème
Le paiement de la vignette 2011 risque de créer un foyer de tension entre les transporteurs et le gouvernement Aké N'Goh. " (…) Si on nous fait obligation de payer la vignette 2011, on entre automatiquement en grève en paralysant tout ", avertissent déjà certains acteurs du transport..
Autant le dire tout net : quand la politique fait une entrée fracassante au niveau de l'économie, cela taraude toujours les acteurs et crée le désarroi chez les populations. En tout cas, le bras de fer entre politiciens n'est pas fait pour arranger une économie déjà sous perfusion depuis 2002, même si la courbe de croissance avait commencé à enregistrer une embellie certaine. Au niveau du transport terrestre, c'est d'autant plus compliqué que les pays faisant frontière avec le nord subissent violemment le contre coup. Vivement que la crise politique prenne fin.
Koné Seydou
Le dilemme des acteurs du transport
C'est clair ; cette dissonance met les acteurs face à la terrible et redoutable équation, quelle solution choisir ? En tout cas, dans leur rang, des voix se sont déjà élevées pour décrier la position du gouvernement Aké N'Gôh. Par ailleurs, tous restent unanimes qu'ils ont payé cash le plus lourd tribut à la crise post-électorale qui secoue le pays. Selon eux, ils ont passé de nombreux jours sur cale, et pis, beaucoup d'entre eux ont vu leurs véhicules endommagés. Aussi, estiment-ils que les dirigeants leur fassent l'économie du paiement de la vignette de cette année.
Or, visiblement, le gouvernement Aké N'Gôh n'entendrait pas les choses de cette oreille. Ils seraient même sommer de s'acquitter immédiatement du paiement de cette pièce administrative devant normalement entrer en vigueur courant mars 2011. Des courriers auraient même été envoyés dans les différents points des visites techniques exigeant les vignettes de l'année. A la vérification et de sources bien introduites au niveau de ces sites, il n'en est rien.
La vignette 2011 risque de poser problème
Le paiement de la vignette 2011 risque de créer un foyer de tension entre les transporteurs et le gouvernement Aké N'Goh. " (…) Si on nous fait obligation de payer la vignette 2011, on entre automatiquement en grève en paralysant tout ", avertissent déjà certains acteurs du transport..
Autant le dire tout net : quand la politique fait une entrée fracassante au niveau de l'économie, cela taraude toujours les acteurs et crée le désarroi chez les populations. En tout cas, le bras de fer entre politiciens n'est pas fait pour arranger une économie déjà sous perfusion depuis 2002, même si la courbe de croissance avait commencé à enregistrer une embellie certaine. Au niveau du transport terrestre, c'est d'autant plus compliqué que les pays faisant frontière avec le nord subissent violemment le contre coup. Vivement que la crise politique prenne fin.
Koné Seydou