Votre réaction à chaud sur la décision de fermeture de la Bicici décidée, depuis Paris ?
Nous apprenons tous, en tant que citoyen ivoirien et syndicaliste avec indignation la fermeture jusqu’à nouvel ordre de la Bicici. Dans les pays dits développés, surtout en Occident, ce sont des choses qui n’arrivent pas. Ou bien la Bicici met la clé sous le paillasson dans ce cas-là, tout le monde est averti et on nous dit que la Bicici est en faillite. Elle ne peut se permettre de s’ingérer dans la politique de notre pays, en répondant à un mot d’ordre d’un groupement politique. Qui n’est pas une élite politique. Nous appelons élite politique, celle qui se soucie du bien – être des membres de leurs partis politiques et de tous les citoyens qu’elle veut conquérir. La Bicici ne peut pas se permettre de faire ce qu’elle a fait si ce n’est pas dans nos Etats. Nous avons envoyé des gens pour nous informer et l’information faisant état de la fermeture de ses agences est confirmée. Au nom de tous les travailleurs membres de la Confédération des syndicats libres (Dignité), les clients de cette banque, nous allons porter plainte contre la direction générale de cette banque. Parce que ça ne se fait pas. Que devient le travailleur client de la Bicici qui a un malade sur la main et n’a pu faire de retrait.
Qu’allez-vous faire pour les travailleurs de Côte d’Ivoire?
Ce n’est certes pas la faute au gouvernement de réagir aussi. En tant que Secrétaire général de la Confédération, nous demandons au gouvernement de réagir en faveur des citoyens de notre pays et ceux qui y ont leurs comptes, en faisant en sorte que les autres banques ne suivent pas cet exemple. Que la direction générale de la Bicici soit pénalisée. Car l’acte posé est très grave, inhumain et cause beaucoup de préjudices aux Ivoiriens. Après la réunion avec mon comité exécutif tout à l’heure (Ndlr : lundi) nous aviserons.
Géhi Brence
Nous apprenons tous, en tant que citoyen ivoirien et syndicaliste avec indignation la fermeture jusqu’à nouvel ordre de la Bicici. Dans les pays dits développés, surtout en Occident, ce sont des choses qui n’arrivent pas. Ou bien la Bicici met la clé sous le paillasson dans ce cas-là, tout le monde est averti et on nous dit que la Bicici est en faillite. Elle ne peut se permettre de s’ingérer dans la politique de notre pays, en répondant à un mot d’ordre d’un groupement politique. Qui n’est pas une élite politique. Nous appelons élite politique, celle qui se soucie du bien – être des membres de leurs partis politiques et de tous les citoyens qu’elle veut conquérir. La Bicici ne peut pas se permettre de faire ce qu’elle a fait si ce n’est pas dans nos Etats. Nous avons envoyé des gens pour nous informer et l’information faisant état de la fermeture de ses agences est confirmée. Au nom de tous les travailleurs membres de la Confédération des syndicats libres (Dignité), les clients de cette banque, nous allons porter plainte contre la direction générale de cette banque. Parce que ça ne se fait pas. Que devient le travailleur client de la Bicici qui a un malade sur la main et n’a pu faire de retrait.
Qu’allez-vous faire pour les travailleurs de Côte d’Ivoire?
Ce n’est certes pas la faute au gouvernement de réagir aussi. En tant que Secrétaire général de la Confédération, nous demandons au gouvernement de réagir en faveur des citoyens de notre pays et ceux qui y ont leurs comptes, en faisant en sorte que les autres banques ne suivent pas cet exemple. Que la direction générale de la Bicici soit pénalisée. Car l’acte posé est très grave, inhumain et cause beaucoup de préjudices aux Ivoiriens. Après la réunion avec mon comité exécutif tout à l’heure (Ndlr : lundi) nous aviserons.
Géhi Brence