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Editorial Publié le lundi 21 février 2011 | Le Nouveau Réveil

Ni Primature, ni Vice-Présidence au camp Gbagbo !

" Akwaba " panel de l'Union africaine. Bonne arrivée en terre ivoirienne, messieurs les présidents Mohamed Ould Abdel Aziz de Mauritanie, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Idriss Déby Itno du Tchad, Jacob Zuma d'Afrique du Sud et Jakaya Kikwete de Tanzanie. Le peuple ivoirien sera toujours reconnaissant à l'Union africaine (UA) pour la clarté de sa position sur la crise post-électorale lors de son 16ème sommet à Addis-Abeba, le 31 janvier 2011: Monsieur Alassane Ouattara a gagné le scrutin présidentiel du dimanche 28 novembre 2010. Avant elle, l'Organisation des Nations Unies (ONU), la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), l'Union européenne (UE), des pays tels les Etats-Unis d'Amérique, la France, la Grande-Bretagne, etc. avaient reconnu la large victoire de M. Alassane Ouattara avec plus de 54% du suffrage exprimé. Il n'y aurait jamais eu de crise post-électorale si M. Laurent Gbagbo, le président sortant, n'avait pas été un mauvais perdant ; il n'y aurait jamais eu de crise post-électorale si M. Laurent Gbagbo, le président sortant, n'avait pas été un faux démocrate et avait accepté le choix libre, transparent et démocratique du peuple ivoirien ; il n'y aurait jamais eu de crise post-électorale si M. Laurent Gbagbo, le président sortant, n'avait pas été, comme il l'a dit, en juillet 1999 à Agboville, " Celui qui ne veut pas qu'on dise de lui qu'il est un ancien chef de l'Etat est un dictateur ". En prenant la posture qu'il décriait lui-même, M. Laurent Gbagbo a être l'enlisement dans lequel le pays se trouve. Le monde entier a compati et continue de compatir à la douleur de la Côte d'Ivoire et d'être au chevet d'elle malgré toutes les entraves de M. Laurent Gbagbo. L'Union Africaine a déjà conduit sept (7) missions en Côte d'Ivoire qui se sont avérées, toutes, infructueuses à cause de l'entêtement de M. Laurent Gbagbo à " " Celui qui ne veut pas qu'on dise de lui qu'il est un ancien chef de l'Etat ". Conséquence d'une telle posture, la Côte d'Ivoire est devenue un pays de pillards, de braqueurs de banques. C'est un pays au bord de l'asphyxie économique. C'est dans cette atmosphère où le pouvoir d'un président démocratiquement élu par le peuple de Côte d'Ivoire et reconnu par la communauté internationale est braqué (le mot est très en vogue ici au bord de la Lagune Ebrié) par " Celui qui ne veut pas qu'on dise de lui qu'il est un ancien chef de l'Etat " que l'Union africaine conduit son ultime mission de bons offices. Mais, vu le comportement de M. Gbagbo : sa soldatesque conduite par trois généraux maintient le blocus de l'hôtel du Golf ; ses jeunes patriotes qui récusent le président du Faso, Blaise Compaoré ; ses partisans qui s'attaquent, verbalement et physiquement, aux soldats de l'ONUCI, et surtout sa propension à montrer qu'il est le plus fort et que ceux qui parlent de sortie de crise post-électorale de manière pacifique sont des faibles et des peureux, on est tenté d'être envahi par le pessimisme quant à une issue heureuse de la mission du panel des cinq (5) chefs d'Etat africains. Mais, le peuple reste confiant car, il sait que l'Union Africaine ne peut dire et se dédire. Le peuple de Côte d'Ivoire sait que l'UA vient certifier à M. Laurent Gbagbo que désormais le maître du casting en Côte d'Ivoire s'appelle Alassane Ouattara. C'est à ce Monsieur et à lui seul qu'il revient de choisir les hommes avec qui il veut travailler. Il a promis qu'il formera un gouvernement d'union, il le fera. Suffise de regarder l'équipe restreinte autour de lui, composée de PDCI-RDA, de RDR, des Forces Nouvelles, de l'UPCI. Demain, le Fpi fera son entrée. Il est, donc, hors de question, et même indécent, qu'on parle de partage de pouvoir, de primature à céder au perdant, ce qui est une lubie ; de vice-présidence au vaincu, ce qui est une utopie, au nom de la paix. Si nous voulons la paix, la paix véritable, il n'y a qu'une voie : Etablir M. Alassane Ouattara dans ses prérogatives de président de la République de Côte d'Ivoire. Et nombre des membres du panel des chefs d'Etat, qui arrivent en terre ivoirienne, savent que le poste, ce seul poste de président d'un pays ne partage jamais !
Par Denis Kah Zion
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