Considérant que l’ingérence intolérable de la communauté dite internationale dans les affaires internes de l’Etat souverain de Côte d’Ivoire est à l’origine de la crise post-électorale,
Nous, Femmes patriotes de Côte d’Ivoire, réunies en table ronde le 16 février 2011 au siège du Cnrd à Cocody :
l 1- Recommandons au groupe de haut niveau des chefs d’Etat de l’Union africaine d’adopter une posture de neutralité et d’impartialité dans le traitement du dossier ivoirien.
l 2- Proposons de façon ferme que les décisions « contraignantes » de l’Union africaine soient prises dans le strict respect de la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire.
l 3- Exigeons le désarmement sans conditions des rebelles afin de favoriser la réunification du pays et la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, conformément à tous les Accords de paix, de Marcoussis en 2003 à l’Accord politique de Ouagadougou (Apo) en 2007.
l 4- Exigeons du président Blaise Compaoré l’évaluation de sa médiation dans la résolution de la crise ivoirienne.
l 5- Demandons la levée immédiate des sanctions économiques et financières injustement imposées au peuple de Côte d’Ivoire.
l 6- Exigeons le départ sans condition des Forces des Nations unies (Onuci et Licorne) pour leur parti pris flagrant en faveur de l’une des parties au conflit post-électoral.
l 7- Recommandons enfin aux chefs d’Etat africains de s’affranchir définitivement, à travers l’Ua, des diktats des supers puissances afin de libérer totalement le continent des velléités recolonisatrices de l’Occident.
Fait à Abidjan, le 16 février 2011
La table ronde
Nous, Femmes patriotes de Côte d’Ivoire, réunies en table ronde le 16 février 2011 au siège du Cnrd à Cocody :
l 1- Recommandons au groupe de haut niveau des chefs d’Etat de l’Union africaine d’adopter une posture de neutralité et d’impartialité dans le traitement du dossier ivoirien.
l 2- Proposons de façon ferme que les décisions « contraignantes » de l’Union africaine soient prises dans le strict respect de la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire.
l 3- Exigeons le désarmement sans conditions des rebelles afin de favoriser la réunification du pays et la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, conformément à tous les Accords de paix, de Marcoussis en 2003 à l’Accord politique de Ouagadougou (Apo) en 2007.
l 4- Exigeons du président Blaise Compaoré l’évaluation de sa médiation dans la résolution de la crise ivoirienne.
l 5- Demandons la levée immédiate des sanctions économiques et financières injustement imposées au peuple de Côte d’Ivoire.
l 6- Exigeons le départ sans condition des Forces des Nations unies (Onuci et Licorne) pour leur parti pris flagrant en faveur de l’une des parties au conflit post-électoral.
l 7- Recommandons enfin aux chefs d’Etat africains de s’affranchir définitivement, à travers l’Ua, des diktats des supers puissances afin de libérer totalement le continent des velléités recolonisatrices de l’Occident.
Fait à Abidjan, le 16 février 2011
La table ronde