ale temps pour les confrères Kangbé Charles et Abou Sanogo ! La demande de mise en liberté provisoire des journalistes de la télévision Notre Patrie (TV NP), introduite par leurs deux avocats, le lundi 21 Février dernier, à été rejetée, par le juge Kointahin Nathalie. L'argument invoqué par Mme Franck GUEI née Kointahin est que « non seulement l'instruction suit son cours », mais également, pour elle, « les prévenus n'ont pas encore été entendus sur le fond de l'affaire. » Un argument que rejettent les avocats de Kangbé Charles et Abou Sanogo. « Le Code de procédure pénale dit qu'un inculpé peut, à tout moment de la procédure, demander sa mise en liberté provisoire », précise Maître Soro Drissa joint au téléphone. Il s'insurge d'ailleurs contre le transfert des deux journalistes à Maison d'Arrêt et Correction d'Abidjan (MACA), puisque leur dossier, selon lui, est vide. « Rien ne justifie qu'ils soient placés sous mandat dépôt. Le dossier est vide. Ils pouvaient être mis en liberté et aller se faire entendre par le juge d'instruction », martèle-t-il. Tout de même, Maîtres Coulibaly et Soro ne démordent pas. Ils comptent introduire une autre demande de mise en liberté provisoire « les jours à venir »
Pour rappel, les deux journalistes qui ont été extraits de la Maca hier, pour répondre à la convocation de Mme GUEI, ont été mis aux arrêts le 28 janvier dernier, à leur descente de l'avion de l'ONUCI. Ils ont été présentés à la télévision nationale (RTI) comme étant « des rebelles ». Transférés d'abord à la Brigade de recherches de la Gendarmerie nationale, ils passeront 20 jours de garde à vue avant la MACA où ils croupissent en ce moment. Plusieurs organisations de défense de la liberté de la presse dont le C.I.P.J, le CPJ basé au USA et Reporter sans frontière avait demandé leur relaxe pure et simple.
JAD
Pour rappel, les deux journalistes qui ont été extraits de la Maca hier, pour répondre à la convocation de Mme GUEI, ont été mis aux arrêts le 28 janvier dernier, à leur descente de l'avion de l'ONUCI. Ils ont été présentés à la télévision nationale (RTI) comme étant « des rebelles ». Transférés d'abord à la Brigade de recherches de la Gendarmerie nationale, ils passeront 20 jours de garde à vue avant la MACA où ils croupissent en ce moment. Plusieurs organisations de défense de la liberté de la presse dont le C.I.P.J, le CPJ basé au USA et Reporter sans frontière avait demandé leur relaxe pure et simple.
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