La France est en train d’actionner pour faire démonétiser le FCFA de Côte d’Ivoire.
L’information n’est de toute façon pas officielle, mais elle se murmure dans les
milieux de ceux qui veulent totalement anéantir le pouvoir du président Laurent
Gbagbo. Ainsi, on pourrait dire que comme la France constate que Laurent Gbagbo
est en train de réussir à sauter le verrou de la fermeture des banques, elle se
prépare avec ses sbires à dresser une autre difficulté au régime ivoirien. Il s’agit d’une opération qui va consister à ôter au FCFA de Côte d’Ivoire, sa valeur. De sorte que cet argent ne puisse plus être utilisé. En effet, les billets de banque émis pour le compte de la Côte d’Ivoire, sont frappés de la lettre A. Ainsi, chaque pays de l’UEMOA a sur son billet de banque une lettre propre au pays. Pour autant, il est admis que quand vous quittez la Côte d’Ivoire pour n’importe lequel des pays de l’UEMOA, vous pouvez dépenser les billets de Côte d’Ivoire sans faire de change.
Ce qui va se passer si la France arrive à faire admettre son idée, c’est que tous les billets de banque frappés de la lettre A ne seront plus acceptés dans les autres pays de l’union. Ainsi, les entreprises, les banques, les commerçants… ne pourront plus faire des opérations avec les autres pays de l’UEMOA mais aussi avec tous les autres pays du monde. Car, le CFA de Côte d’Ivoire ne pourra plus être échangé en euro ou en cedi, en naira… Le but de cette manœuvre est de dresser la population contre le président Gbagbo afin qu’une révolte populaire l’emporte au profit de Alassane Ouattara. La prémisse de cette opération d’asphyxie financière de la Côte d’ Ivoire est apparue depuis jeudi. La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a appelé dans un communiqué repris par l’AFP, les établissements de crédit (les banques…) ayant suspendu leurs activités en Côte d’Ivoire à se rapprocher de son siège à Dakar, pour s’enquérir des conditions de poursuite de leurs opérations avec l’institution monétaire. Les établissements de crédit, poursuit le
communiqué, peuvent demander “les conditions de poursuite de leurs opérations” si elles souhaitent «assurer la continuité de leurs opérations à partir d’un site distant et/ou par l’intermédiaire d’une banque établie dans un Etat membre de l’Uemoa.
D’ailleurs, la Bceao convie les dirigeants de ces banques concernés à une réunion, à son siège à Dakar, aujourd’hui à 10 heures, “en vue d’échanger sur cette situation”.
En clair, la Bceao demande aux banques que sont la SGBCI, la BICICI, la City
Bank, la Standard chartered Bank à délocaliser dans un autre pays membre de
l’Uemoa. C’est dire que si l’Etat de Côte d’Ivoire n’avait pas pris la décision de nationaliser notamment les filiales des banques françaises (SGBCI et la BICICI), le personnel ivoirien de ces banques allait rester dans un chômage de longue durée.
Mais, en outre, cette attitude de la Bceao montre bien qu’elle est dans une logique d’assèchement financier de la Côte d’Ivoire. Alors, autorités compétentes, anticipez et n’attendez pas que le pays soit frappé comme dans le cas des banques, de l’émetteur d’Abobo, avant de réagir.
Coulibaly Zié Oumar
L’information n’est de toute façon pas officielle, mais elle se murmure dans les
milieux de ceux qui veulent totalement anéantir le pouvoir du président Laurent
Gbagbo. Ainsi, on pourrait dire que comme la France constate que Laurent Gbagbo
est en train de réussir à sauter le verrou de la fermeture des banques, elle se
prépare avec ses sbires à dresser une autre difficulté au régime ivoirien. Il s’agit d’une opération qui va consister à ôter au FCFA de Côte d’Ivoire, sa valeur. De sorte que cet argent ne puisse plus être utilisé. En effet, les billets de banque émis pour le compte de la Côte d’Ivoire, sont frappés de la lettre A. Ainsi, chaque pays de l’UEMOA a sur son billet de banque une lettre propre au pays. Pour autant, il est admis que quand vous quittez la Côte d’Ivoire pour n’importe lequel des pays de l’UEMOA, vous pouvez dépenser les billets de Côte d’Ivoire sans faire de change.
Ce qui va se passer si la France arrive à faire admettre son idée, c’est que tous les billets de banque frappés de la lettre A ne seront plus acceptés dans les autres pays de l’union. Ainsi, les entreprises, les banques, les commerçants… ne pourront plus faire des opérations avec les autres pays de l’UEMOA mais aussi avec tous les autres pays du monde. Car, le CFA de Côte d’Ivoire ne pourra plus être échangé en euro ou en cedi, en naira… Le but de cette manœuvre est de dresser la population contre le président Gbagbo afin qu’une révolte populaire l’emporte au profit de Alassane Ouattara. La prémisse de cette opération d’asphyxie financière de la Côte d’ Ivoire est apparue depuis jeudi. La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a appelé dans un communiqué repris par l’AFP, les établissements de crédit (les banques…) ayant suspendu leurs activités en Côte d’Ivoire à se rapprocher de son siège à Dakar, pour s’enquérir des conditions de poursuite de leurs opérations avec l’institution monétaire. Les établissements de crédit, poursuit le
communiqué, peuvent demander “les conditions de poursuite de leurs opérations” si elles souhaitent «assurer la continuité de leurs opérations à partir d’un site distant et/ou par l’intermédiaire d’une banque établie dans un Etat membre de l’Uemoa.
D’ailleurs, la Bceao convie les dirigeants de ces banques concernés à une réunion, à son siège à Dakar, aujourd’hui à 10 heures, “en vue d’échanger sur cette situation”.
En clair, la Bceao demande aux banques que sont la SGBCI, la BICICI, la City
Bank, la Standard chartered Bank à délocaliser dans un autre pays membre de
l’Uemoa. C’est dire que si l’Etat de Côte d’Ivoire n’avait pas pris la décision de nationaliser notamment les filiales des banques françaises (SGBCI et la BICICI), le personnel ivoirien de ces banques allait rester dans un chômage de longue durée.
Mais, en outre, cette attitude de la Bceao montre bien qu’elle est dans une logique d’assèchement financier de la Côte d’Ivoire. Alors, autorités compétentes, anticipez et n’attendez pas que le pays soit frappé comme dans le cas des banques, de l’émetteur d’Abobo, avant de réagir.
Coulibaly Zié Oumar