Le maire de la plus grande commune de Côte d`Ivoire, Jean Félicien Gbamnan Djidan a réagi suite aux actes de violence de certains jeunes de sa commune sur des commerçants de la Cedeao. C`était hier vendredi 4 mars, à son domicile à Yopougon Kouté. «Je suis très peiné, voire meurtri par cette situation. Nous menons une lutte noble, une lutte très sérieuse pour que nous en arrivions à cette situation». A d`emblée déclaré le maire de Yopougon avant de relever que ce que recherchent les ennemis de la Côte d`Ivoire, c`est de réussir à mettre aux prises des communautés de la Cedeao à leurs frères ivoiriens pour justifier leur guerre contre la Côte d`ivoire. Pour Gbamnan Djidan, il faut que le vrai patriote cherche à aider le Président Laurent Gbagbo à sortir le pays de la violence à travers des actes de paix et non par des actes de violence. «Ce n`est pas en s`attaquant aux ressortissants de la Cedeao que nous réussirons à régler notre crise», a encore affirmé le premier magistrat de la commune non sans interpeller ses concitoyens. «J`en appelle au sens de responsabilité de nos jeunes. Dieu est en train de mener notre combat. Notre rôle n`est pas de freiner sa bénédiction sur nous. Les grandes causes ne se règlent pas dans la douleur, mais dans la justice et la paix». Pour Djidan Jean Félicien, il faut que ces dérapages cessent. Il a donc instruit ses services pour que soit initiée une série de rencontres non seulement avec les Forces de défense et de sécurité opérant dans sa commune, mais également avec les leaders de jeunesse et des confessions religieuses pour trouver les voies et moyens devant permettre d`instituer très rapidement un climat de paix à Yopougon.
Rappelons que dans la journée du vendredi 4 mars, des jeunes s`en sont pris aux commerçants de Yopougon pour, disent-ils, venger les femmes patriotes bastonnées par des éléments de l`Onuci issus des contingents venus des pays de la Cedeao. Ce que le maire de Yopougon a condamné, sans autre forme de procès.
Simplice Zahui
simplicezahui@yahoo.fr
Rappelons que dans la journée du vendredi 4 mars, des jeunes s`en sont pris aux commerçants de Yopougon pour, disent-ils, venger les femmes patriotes bastonnées par des éléments de l`Onuci issus des contingents venus des pays de la Cedeao. Ce que le maire de Yopougon a condamné, sans autre forme de procès.
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