Non, non, non tout n’est pas permis
La vie d’un homme n’est pas éternelle. La vie d’une nation est plus longue même si il est difficile de décréter qu’elle est éternelle. Le pouvoir politique n’est pas éternel puisque l’homme qui le détient est amené à mourir et à partir. Dans la crise postélectorale actuelle, même si Laurent Gbagbo et La majorité présidentielle remportaient la bataille, ce serait tout au plus pour cinq ans. Avec un peu de tripatouillage à la Tandja (ex-président du Niger), en faisant le pari d’avoir en face un peuple moribond qui peut s’en accommoder alors Laurent Gbagbo, après un éventuel et incroyable et extraordinaire mandat (2010-2015) aura un an, deux, trois ou au plus dix ans de plus. Soit quinze années au total dans le scénario le plus optimiste. Entre temps (de maintenant à la fin de cette période) quelques citoyens seront rappelés à Dieu, qu’ils soient des militants du RHDP ou des militants de la LMP. Ceux qui resteront en vie devront forcément rendre des comptes. Tous ceux qui ont donné des coups vont forcément en recevoir. Alors, ne peut-on pas faire l’économie de certains coups et de certaines dérives pendant qu’il est encore temps ? Pourquoi les gens se comportent-ils comme si la course au pouvoir pouvait justifier tout et tout autoriser ? La défense de la légitimité démocratique d’une part et la sauvegarde de la légalité républicaine ou constitutionnelle d’autre part ; ne saurait tout justifier. Non, tout n’est pas permis ! Tout ne doit pas être permis ! Laurent Gbagbo est un historien. Nourri aux lettres et à ses humanités, pétri de la connaissance de toutes les mythologies de l’humanité, LG était bien loti pour échapper à tout ce qui se passe aujourd’hui. Lui, qui dénonçait et démasquait les Chefs d’Etat incultes n’ayant aucun sens et aucune notion de l’histoire est aujourd’hui en train de jouer un rôle qui n’est pas vraiment le sien. Est-il possible d’aimer Laurent Gbagbo, d’avoir encore de l’admiration, pour lui, d’être son ami, de ne pas cesser d’être son frère tout en refusant de l’accompagner dans ce qui arrive, dans ce qui se passe en Côte d’Ivoire sous nos yeux, dans cette faillite de l’Etat, dans la liquidation de ce que Laurent Gbagbo lui-même a construit durant sept ans ? Et cela sans être considéré comme un traître, un félon, un mauvais citoyen, un étranger, un imposteur n’aimant pas son pays et voulant le vendre aux étrangers ? Sans courir le risque de voir sa maison pillée et saccagée ? Sans être physiquement agressé ? Hélas, nous sommes tous tombés dans le piège ! L’aveuglement est général et généralisé ! L’amitié et la fraternité n’ont plus leur place dans le pays. La haine et la désolation sont semées partout. Pourtant, tout cela prendra fin un matin. Un jour tout cela finira! Tôt ou tard. L’apartheid a pris fin un jour. L’histoire du monde enseigne que l’imposture prend toujours fin à un moment ou à un autre… .Certes le plus tôt serait le mieux mais il faut bien faire avec le temps. Le temps est l’autre nom de Dieu. Cette vérité et cette réalité s’imposent à tous. Dans les semaines, mois et années à venir chacun répondra de ses actes. Il sera difficle pour les partisans de Ouattara d’invoquer la Révolution, la défense de la démocratie pour justifier des barbaries éventuelles. A contrario, il sera également impossible de brandir le patriotisme, la résistance, la défense de la souveraineté pour justifier les exactions et toutes les dérives qui sont commises. Un exemple : si tout était permis, les Fds, même si c’est vrai qu’ils ne sont pas concernés, n’auraient pas eu besoin de se justifier et de nier être les auteurs de la tuerie des femmes à Abobo. Il suffisait de dire que la République a été attaquée, et que ces femmes sont les alliées des rebelles et terroristes du RHDP donc, c’est normal qu’elles soient tuées. Ce seul exemple devrait être médité par tous. Pour que chacun mette de l’eau dans son vin. Malgré la crise, tout n’est pas permis…Non, tout n’est pas permis !
La vie d’un homme n’est pas éternelle. La vie d’une nation est plus longue même si il est difficile de décréter qu’elle est éternelle. Le pouvoir politique n’est pas éternel puisque l’homme qui le détient est amené à mourir et à partir. Dans la crise postélectorale actuelle, même si Laurent Gbagbo et La majorité présidentielle remportaient la bataille, ce serait tout au plus pour cinq ans. Avec un peu de tripatouillage à la Tandja (ex-président du Niger), en faisant le pari d’avoir en face un peuple moribond qui peut s’en accommoder alors Laurent Gbagbo, après un éventuel et incroyable et extraordinaire mandat (2010-2015) aura un an, deux, trois ou au plus dix ans de plus. Soit quinze années au total dans le scénario le plus optimiste. Entre temps (de maintenant à la fin de cette période) quelques citoyens seront rappelés à Dieu, qu’ils soient des militants du RHDP ou des militants de la LMP. Ceux qui resteront en vie devront forcément rendre des comptes. Tous ceux qui ont donné des coups vont forcément en recevoir. Alors, ne peut-on pas faire l’économie de certains coups et de certaines dérives pendant qu’il est encore temps ? Pourquoi les gens se comportent-ils comme si la course au pouvoir pouvait justifier tout et tout autoriser ? La défense de la légitimité démocratique d’une part et la sauvegarde de la légalité républicaine ou constitutionnelle d’autre part ; ne saurait tout justifier. Non, tout n’est pas permis ! Tout ne doit pas être permis ! Laurent Gbagbo est un historien. Nourri aux lettres et à ses humanités, pétri de la connaissance de toutes les mythologies de l’humanité, LG était bien loti pour échapper à tout ce qui se passe aujourd’hui. Lui, qui dénonçait et démasquait les Chefs d’Etat incultes n’ayant aucun sens et aucune notion de l’histoire est aujourd’hui en train de jouer un rôle qui n’est pas vraiment le sien. Est-il possible d’aimer Laurent Gbagbo, d’avoir encore de l’admiration, pour lui, d’être son ami, de ne pas cesser d’être son frère tout en refusant de l’accompagner dans ce qui arrive, dans ce qui se passe en Côte d’Ivoire sous nos yeux, dans cette faillite de l’Etat, dans la liquidation de ce que Laurent Gbagbo lui-même a construit durant sept ans ? Et cela sans être considéré comme un traître, un félon, un mauvais citoyen, un étranger, un imposteur n’aimant pas son pays et voulant le vendre aux étrangers ? Sans courir le risque de voir sa maison pillée et saccagée ? Sans être physiquement agressé ? Hélas, nous sommes tous tombés dans le piège ! L’aveuglement est général et généralisé ! L’amitié et la fraternité n’ont plus leur place dans le pays. La haine et la désolation sont semées partout. Pourtant, tout cela prendra fin un matin. Un jour tout cela finira! Tôt ou tard. L’apartheid a pris fin un jour. L’histoire du monde enseigne que l’imposture prend toujours fin à un moment ou à un autre… .Certes le plus tôt serait le mieux mais il faut bien faire avec le temps. Le temps est l’autre nom de Dieu. Cette vérité et cette réalité s’imposent à tous. Dans les semaines, mois et années à venir chacun répondra de ses actes. Il sera difficle pour les partisans de Ouattara d’invoquer la Révolution, la défense de la démocratie pour justifier des barbaries éventuelles. A contrario, il sera également impossible de brandir le patriotisme, la résistance, la défense de la souveraineté pour justifier les exactions et toutes les dérives qui sont commises. Un exemple : si tout était permis, les Fds, même si c’est vrai qu’ils ne sont pas concernés, n’auraient pas eu besoin de se justifier et de nier être les auteurs de la tuerie des femmes à Abobo. Il suffisait de dire que la République a été attaquée, et que ces femmes sont les alliées des rebelles et terroristes du RHDP donc, c’est normal qu’elles soient tuées. Ce seul exemple devrait être médité par tous. Pour que chacun mette de l’eau dans son vin. Malgré la crise, tout n’est pas permis…Non, tout n’est pas permis !