Il n’est pas chaud ! Koulibaly Mamadou n’est pas intéressé par la gestion d’une quelconque transition en Côte d’Ivoire. Le président de l’Assemblée nationale a confié, récemment, à certains proches que l’une des propositions du comité des Experts -mis en place par le Panel des chefs d’Etat africains pour résoudre la crise postélectorale- consistant à lui confier la tête d’une transition est de nature à fragiliser les Institutions ivoiriennes. Le chef du parlement ivoirien s’est montré, selon nos sources, légaliste. Pour le député de Koumassi qu’il est, dès lors que le Conseil constitutionnel a tranché, il n’y a pas lieu de chercher à faire des arrangements politiques.
Dans un article paru les samedi 5 et dimanche 6 mars 2011 dans nos colonnes, nous révélions que les Experts de l’Union africaine (Ua) ont proposé aux cinq chefs d’Etat qui les ont mandatés, l’annulation des scrutins du 31 octobre 2010 et du 28 novembre 2010. Cette annulation devait conduire à de nouvelles élections. Pour les Experts, écrivions-nous, c’est Koulibaly Mamadou, en sa qualité de président de l’Assemblée nationale, qui doit diriger cette transition conformément à l’article 40 de la loi N° 2000-513 portant constitution de la République de Côte d’Ivoire. De fait, cet article dispose, en son alinéa 1, « qu’en cas de vacance de la présidence de la République par décès, démission, empêchement absolu, l’intérim du Président de la République est assuré par le président de l’Assemblée nationale, pour une période de quarante cinq jours à quatre-vingt-dix jours au cours de laquelle il fait procéder à l’élection du nouveau président de la République ».
Cette proposition est une parmi tant d’autres faites par les Experts de l’Ua. Il est donc possible, avec la position de Koulibaly Mamadou, que d’autres schémas soient étudiés (d’ailleurs il y en a plusieurs). Des sources informées rapportent que les Experts de l’Ua, après être arrivés à la conclusion que l’élection du 28 novembre 2010 n’a pas respecté les normes démocratiques, ont fait plusieurs propositions de sortie de crise aux cinq chefs d’Etat du Panel. La principale difficulté résiderait aujourd’hui dans les désaccords entre les membres dudit Panel. D’où la réunion du Conseil de paix et de sécurité (Cps) de l’Ua, élargie au Panel, convoquée, ce jeudi 10 mars 2011, à Addis-Abeba en Ethiopie.
SYLLA A.
Dans un article paru les samedi 5 et dimanche 6 mars 2011 dans nos colonnes, nous révélions que les Experts de l’Union africaine (Ua) ont proposé aux cinq chefs d’Etat qui les ont mandatés, l’annulation des scrutins du 31 octobre 2010 et du 28 novembre 2010. Cette annulation devait conduire à de nouvelles élections. Pour les Experts, écrivions-nous, c’est Koulibaly Mamadou, en sa qualité de président de l’Assemblée nationale, qui doit diriger cette transition conformément à l’article 40 de la loi N° 2000-513 portant constitution de la République de Côte d’Ivoire. De fait, cet article dispose, en son alinéa 1, « qu’en cas de vacance de la présidence de la République par décès, démission, empêchement absolu, l’intérim du Président de la République est assuré par le président de l’Assemblée nationale, pour une période de quarante cinq jours à quatre-vingt-dix jours au cours de laquelle il fait procéder à l’élection du nouveau président de la République ».
Cette proposition est une parmi tant d’autres faites par les Experts de l’Ua. Il est donc possible, avec la position de Koulibaly Mamadou, que d’autres schémas soient étudiés (d’ailleurs il y en a plusieurs). Des sources informées rapportent que les Experts de l’Ua, après être arrivés à la conclusion que l’élection du 28 novembre 2010 n’a pas respecté les normes démocratiques, ont fait plusieurs propositions de sortie de crise aux cinq chefs d’Etat du Panel. La principale difficulté résiderait aujourd’hui dans les désaccords entre les membres dudit Panel. D’où la réunion du Conseil de paix et de sécurité (Cps) de l’Ua, élargie au Panel, convoquée, ce jeudi 10 mars 2011, à Addis-Abeba en Ethiopie.
SYLLA A.