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Politique Publié le mardi 8 mars 2011 | Nord-Sud

Le projet funeste du clan Gbagbo - Un génocide en préparation

Vraisemblablement, l’intention cachée du clan Gbagbo est d’amener les Ivoiriens à s’affronter dans une guerre civile sans précédent.

Le cynisme et la cruauté des dignitaires du Front populaire ivoirien (Fpi) sont visiblement sans limite. Après le hold-up électoral du candidat de La majorité présidentielle qui a du mal à passer auprès de l’opinion, le clan de Laurent Gbagbo, pour se maintenir au pouvoir, est en train de tester l’option génocidaire. Vu que les représailles, y compris les plus excessives, n’arrivent pas à entamer la détermination du peuple, les frontistes expérimentent, depuis peu, les voies de l’affrontement inter-ethnique et inter-religieux. Selon des indiscrétions, l’acharnement des responsables du Fpi à martyriser les populations malinké et les communautés étrangères, notamment à Abobo, est le signe avant-coureur de funestes projets. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à regarder les tentatives d’embrasement de Yopougon, vendredi dernier. Dans cette vaste commune d’Abidjan où la tentative de manifestation des jeunes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) s’est heurtée à l’opposition des miliciens à la solde du clan Gbagbo. Outre la chasse à l’homme organisée à Yopougon contre les pro-Ouattara et les étrangers et qui s’est soldée par la mort de sept personnes dont certains brûlés vifs, les partisans de Laurent Gbagbo ont également attaqué deux mosquées à la Sideci et à YahoSéhi. Selon toute vraisemblance, l’objectif recherché par les ‘’jeunes patriotes’’ et autres miliciens qui soutiennent Laurent Gbagbo, était d’amener la communauté musulmane de Yopougon, à riposter aux attaques contre leurs lieux de culte, en s’en prenant aux églises et tabernacles. Les guides religieux musulmans qui ont compris la stratégie, ont fort heureusement appelé leurs coreligionnaires à éviter toute initiative qui embraserait le pays. Un geste de haute portée salutaire auquel n’adhèrent plus forcément les communautés étrangères, les autres communautés nationales étant indexées comme des ‘’rebelles’’ par le clan Gbagbo. « Nous sommes obligés de nous réveiller. C’est une question de survie. Nous n’avons plus peur. Nous sommes maintenant prêts à nous sacrifier. Nous luttons pour notre survie. Cela donne plus de force que de lutter pour ses intérêts. », soutient Ali, un oppressé du régime Gbagbo, dans les colonnes de La Croix. Ce réveil, si l’on en croit Ali, est rendu nécessaire par le fait que mardi dernier, lui et ses compagnons ont dû casser du fagot de bois pour brûler les corps de 50 de leurs frères qui sont tombés en début de semaine sous les balles des Jeunes patriotes. “Nous avions déposé leurs corps au bord de l’autoroute, à cause de l’odeur. Jeudi 3 mars, nous avons dû les brûler, car nous n’avions pas d’endroits où les enterrer. Après avoir été obligés à faire cela, nous sommes prêts à tomber sous les balles” a+t+il affirmé. Une réaction qui ne fera que réjouir le clan de l’ancien chef de l’Etat qui voit ainsi son funeste projet génocidaire connaître un début d’exécution. Dans les quartiers qui connaissent encore un calme relatif, la suspicion est à son comble. Les populations se regardent en chiens de faïence.

Marc Dossa
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