Les plans du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo en vue « nationaliser le secteur du cacao en Côte d’Ivoire (...) reviennent à du vol », a accusé hier Philip Crowley, le porte-parole du département d’Etat.
Le porte-parole a qualifié l’initiative du camp Gbagbo de « nouvel acte désespéré dans sa campagne pour s’accrocher au pouvoir », et assuré que « les principaux importateurs américains » continueraient de respecter l’interdiction des exportations de cacao décrétée par Alassane Ouattara, reconnu président ivoirien par la communauté internationale. M. Gbagbo a annoncé lundi la prise de contrôle par l’Etat de la filière cacao, en pleine bataille avec Alassane Ouattara et ses alliés, tandis qu’Abidjan a été en proie à de nouvelles violences et que les combats continuaient dans l’ouest. Le président sortant tente de contrer la paralysie de la filière cacao, entraînée en particulier par les sanctions de l’Union européenne, notamment l’embargo de fait sur les ports d’Abidjan et de San Pedro (ouest), premier port d’exportation de cacao au monde.
BKI
Le porte-parole a qualifié l’initiative du camp Gbagbo de « nouvel acte désespéré dans sa campagne pour s’accrocher au pouvoir », et assuré que « les principaux importateurs américains » continueraient de respecter l’interdiction des exportations de cacao décrétée par Alassane Ouattara, reconnu président ivoirien par la communauté internationale. M. Gbagbo a annoncé lundi la prise de contrôle par l’Etat de la filière cacao, en pleine bataille avec Alassane Ouattara et ses alliés, tandis qu’Abidjan a été en proie à de nouvelles violences et que les combats continuaient dans l’ouest. Le président sortant tente de contrer la paralysie de la filière cacao, entraînée en particulier par les sanctions de l’Union européenne, notamment l’embargo de fait sur les ports d’Abidjan et de San Pedro (ouest), premier port d’exportation de cacao au monde.
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