La 100e journée internationale de la femme a été célébrée dans le recueillement, hier, à Daloa où les femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ont rendu hommage à leurs sœurs tombées, jeudi dernier, au champ d’honneur.
C’est dans un recueillement total et des pleurs que les femmes du Rhdp de Daloa ont célébré, hier mardi 8 mars, la 100e journée internationale de la femme. Si cette journée a donné l’occasion aux femmes du monde entier de célébrer les acquis en faveur de la femme depuis cent ans, le régime de Laurent Gbagbo a plongé les femmes et toute la Côte d’Ivoire dans en deuil sans précédant. Cela avec la tuerie de 7 femmes le 3 mars 2011, dans la commune d’Abobo. C’est le siège du Rdr de Daloa qui a servi de cadre à la célébration de cette journée d’hommage pour honorer la mémoire des nombreuses personnes assassinées, victimes de leur foi dans les valeurs démocratiques. Parées de blanc pour la plupart, les femmes du Rhdp étaient nombreuses à investir les locaux. Le grand public était plongé dans un silence inhabituel. Les visages en pleurs, les mouchoirs imbibés de larmes étaient la preuve que la cérémonie du jour n’était pas gaie. La gorge nouée, Koné Fanta, au nom des femmes du Rhdp, a rendu hommage à toutes les victimes, tombées sur le champ de la pensée unique, du refus de la démocratie. Et de leur adresser : « Généreux frères et sœurs ivoiriens qui êtes entrés dans l’histoire de la Côte d’Ivoire déchirée ; vous qui siègerez désormais au panthéon des héros de ce monde, innocentes victimes sacrifiées sur l’autel de la cupidité, de l’égoïsme exacerbé, de la soif du pouvoir par tous les moyens, votre sang qui a abreuvé cette terre de Côte d’Ivoire, n’aura pas été vain. En ce jour mémorable de la Journée internationale de la femme et de l’enfant, votre pays et le monde entier rendent témoignage de ce que vous avez planté la lumière de la démocratie devant guider les nations de la terre vers le gouvernement des peuples, par la seule volonté du peuple ». Fanta Koné a promis aux victimes la reconnaissance du peuple ivoirien tout en souhaitant que le paradis des héros, celui des sacrifiés, des agneaux de Dieu les accueillent triomphalement parmi les élus et leur donnent une place de choix auprès de Dieu, le Tout puissant. Elle a réaffirmé la détermination des femmes à poursuivre le combat. Cette intervention, entrecoupée de pleurs, a été suivie par l’adresse de Diabaté Kramoko, coordonnateur du Rhdp de Daloa qui a traduit toute la colère et la révolte de tous les responsables du Rhdp devant la barbarie de Gbagbo. Depuis Abidjan, le professeur Séri Bialli a exprimé son soutien aux femmes de Daloa avant d’affirmer la détermination du directoire du Rhdp à mettre fin dans un bref délai aux calvaires des Ivoiriens, avec l’installation du président ADO dans la plénitude de ses pouvoirs.
Bayo Fatim à Daloa
C’est dans un recueillement total et des pleurs que les femmes du Rhdp de Daloa ont célébré, hier mardi 8 mars, la 100e journée internationale de la femme. Si cette journée a donné l’occasion aux femmes du monde entier de célébrer les acquis en faveur de la femme depuis cent ans, le régime de Laurent Gbagbo a plongé les femmes et toute la Côte d’Ivoire dans en deuil sans précédant. Cela avec la tuerie de 7 femmes le 3 mars 2011, dans la commune d’Abobo. C’est le siège du Rdr de Daloa qui a servi de cadre à la célébration de cette journée d’hommage pour honorer la mémoire des nombreuses personnes assassinées, victimes de leur foi dans les valeurs démocratiques. Parées de blanc pour la plupart, les femmes du Rhdp étaient nombreuses à investir les locaux. Le grand public était plongé dans un silence inhabituel. Les visages en pleurs, les mouchoirs imbibés de larmes étaient la preuve que la cérémonie du jour n’était pas gaie. La gorge nouée, Koné Fanta, au nom des femmes du Rhdp, a rendu hommage à toutes les victimes, tombées sur le champ de la pensée unique, du refus de la démocratie. Et de leur adresser : « Généreux frères et sœurs ivoiriens qui êtes entrés dans l’histoire de la Côte d’Ivoire déchirée ; vous qui siègerez désormais au panthéon des héros de ce monde, innocentes victimes sacrifiées sur l’autel de la cupidité, de l’égoïsme exacerbé, de la soif du pouvoir par tous les moyens, votre sang qui a abreuvé cette terre de Côte d’Ivoire, n’aura pas été vain. En ce jour mémorable de la Journée internationale de la femme et de l’enfant, votre pays et le monde entier rendent témoignage de ce que vous avez planté la lumière de la démocratie devant guider les nations de la terre vers le gouvernement des peuples, par la seule volonté du peuple ». Fanta Koné a promis aux victimes la reconnaissance du peuple ivoirien tout en souhaitant que le paradis des héros, celui des sacrifiés, des agneaux de Dieu les accueillent triomphalement parmi les élus et leur donnent une place de choix auprès de Dieu, le Tout puissant. Elle a réaffirmé la détermination des femmes à poursuivre le combat. Cette intervention, entrecoupée de pleurs, a été suivie par l’adresse de Diabaté Kramoko, coordonnateur du Rhdp de Daloa qui a traduit toute la colère et la révolte de tous les responsables du Rhdp devant la barbarie de Gbagbo. Depuis Abidjan, le professeur Séri Bialli a exprimé son soutien aux femmes de Daloa avant d’affirmer la détermination du directoire du Rhdp à mettre fin dans un bref délai aux calvaires des Ivoiriens, avec l’installation du président ADO dans la plénitude de ses pouvoirs.
Bayo Fatim à Daloa
