Les émissaires du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo ont rejeté jeudi une proposition de l'Union africaine (UA) destinée à mettre un terme aux violences et à la crise politique en Côte d'Ivoire.
"Nous n'accepterons jamais une proposition qui prévoit la démission du président Gbagbo, parce qu'il est le dirigeant élu de la Côte d'Ivoire", a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères de Gbagbo, Alcide Djédjé, en marge des discussions de l'UA à Addis-Abeba.
"Nous voulons simplement que le président Gbagbo soit président, parce qu'il a été élu en vertu des lois du pays. Telle est notre position", a-t-il ajouté.
Les rebelles des Forces nouvelles, basés dans le nord du pays et qui soutiennent Alassane Ouattara, rival de Laurent Gbagbo, ont aussitôt réagi à cette annonce en déclarant que l'usage de la force était désormais la seule voie possible.
"Les Forces nouvelles (FN) ont toujours su que Laurent Gbagbo n'accepterait pas de quitter le pouvoir (...) par la voie diplomatique. C'est pourquoi les Forces nouvelles ne voient pas d'autre option que le recours à la force pour le contraindre à partir", a déclaré le porte-parole des FN, Sekonga Felicien.
RÉEXAMINER LA POSITION DE L'UA
Pascal Affi N'Guessan, dirigeant du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Gbagbo), a confirmé que la proposition de l'UA se fondait sur une avalisation de la victoire d'Alassane Ouattara.
"Nous avons invité (l'UA) à un réexamen de sa position", a-t-il dit à la presse. N'Guessan n'a pas donné de précisions sur la proposition de l'UA, mais des sources présentes lors des discussions font état d'un gouvernement d'union avec Ouattara à sa tête.
La réunion d'Addis-Abeba est considérée par de nombreux observateurs comme la "réunion de la dernière chance" pour parvenir à un compromis entre les deux rivaux.
Les combats ont fait des centaines de morts depuis novembre et environ 450.000 Ivoiriens ont dû fuir les violences.
La commission électorale ivoirienne et la communauté internationale ont reconnu la victoire d'Alassane Ouattara. Ce dernier était présent à la réunion de l'UA.
Mercredi, Barack Obama a demandé à Laurent Gbagbo de céder le pouvoir et s'est dit horrifié par les violences qui secouent le pays ouest-africain.
"Nous n'accepterons jamais une proposition qui prévoit la démission du président Gbagbo, parce qu'il est le dirigeant élu de la Côte d'Ivoire", a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères de Gbagbo, Alcide Djédjé, en marge des discussions de l'UA à Addis-Abeba.
"Nous voulons simplement que le président Gbagbo soit président, parce qu'il a été élu en vertu des lois du pays. Telle est notre position", a-t-il ajouté.
Les rebelles des Forces nouvelles, basés dans le nord du pays et qui soutiennent Alassane Ouattara, rival de Laurent Gbagbo, ont aussitôt réagi à cette annonce en déclarant que l'usage de la force était désormais la seule voie possible.
"Les Forces nouvelles (FN) ont toujours su que Laurent Gbagbo n'accepterait pas de quitter le pouvoir (...) par la voie diplomatique. C'est pourquoi les Forces nouvelles ne voient pas d'autre option que le recours à la force pour le contraindre à partir", a déclaré le porte-parole des FN, Sekonga Felicien.
RÉEXAMINER LA POSITION DE L'UA
Pascal Affi N'Guessan, dirigeant du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Gbagbo), a confirmé que la proposition de l'UA se fondait sur une avalisation de la victoire d'Alassane Ouattara.
"Nous avons invité (l'UA) à un réexamen de sa position", a-t-il dit à la presse. N'Guessan n'a pas donné de précisions sur la proposition de l'UA, mais des sources présentes lors des discussions font état d'un gouvernement d'union avec Ouattara à sa tête.
La réunion d'Addis-Abeba est considérée par de nombreux observateurs comme la "réunion de la dernière chance" pour parvenir à un compromis entre les deux rivaux.
Les combats ont fait des centaines de morts depuis novembre et environ 450.000 Ivoiriens ont dû fuir les violences.
La commission électorale ivoirienne et la communauté internationale ont reconnu la victoire d'Alassane Ouattara. Ce dernier était présent à la réunion de l'UA.
Mercredi, Barack Obama a demandé à Laurent Gbagbo de céder le pouvoir et s'est dit horrifié par les violences qui secouent le pays ouest-africain.
