L’Occident redoute l’effondrement de son industrie déjà vieillissante. Il attaque la Côte d’Ivoire à travers la France comme il s’apprête à le faire en Libye à travers l’Otan - même si certains pays d’Afrique du Nord sont tombés sans résistance dans son escarcelle. Face à la crise énergétique qui risque de lui faire perdre son hégémonie mondiale, l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique se mettent ensemble pour un terrorisme d’Etat. Les valeurs ont peu de place dans cette guerre de survie. La ‘’petite’’ Côte d’Ivoire bénie de Dieu doit impérativement vaincre !
Depuis le jeudi 10 mars 2011, l’Union africaine a semblé vider le contentieux ivoirien. La dernière décision prise par les chefs d’Etat du Panel, c’est que « Alassane Ouattara est élu président de la République de Côte d’Ivoire ». Pour parachever le travail, il demande au Conseil constitutionnel de l’investir. Le première leçon à tirer de cette décision, c’est que l’organisation continentale, s’en remet à la loi. Or il se trouve que cette loi ne peut être remise en cause étant donné que le verdict du Conseil constitutionnel ivoirien seul juge des élections « n’est susceptible d’aucun recours ». On demande donc au Pr Paul Yao N’Dré de se dédire, ce qui est impossible au risque de parjure. Et c’est ce qui justifie le désistement des chefs d’Etat du Panel à ne plus venir à Abidjan pour livrer les résultats de leurs consultations. L’on comprend alors l’invitation faite au président du Constitutionnel de se déplacer jusqu’à Addis-Abeba, un gros piège évité de justesse par ce dernier et qui aurait permis aux ennemis de la Côte d’Ivoire de procéder de la même manière qu’ils ont fait pour forcer la main à Youssouf Bakayoko le président de la Commission électorale indépendante (Cei). La France et ses alliés se sont donc rendu compte que le Conseil constitutionnel reste et demeure incontournable pour valider l’élection d’un président de la République.
Sous pressions des Occidentaux, les dirigeants africains s’en lavent les mains
Dans cet imbroglio, force est de noter que les chefs d’Etat du Panel de l’Union africaine n’ont pas eu suffisamment de cran pour résister aux multiples pressions de la part de ceux qui veulent absolument voir Alassane Dramane Ouattara accéder au pouvoir d’Etat en Côte d’Ivoire. A défaut de se plier mains et pieds liés aux injonctions des Occidentaux dont le rêve d’imposer Ouattara est en train de se briser à vau-l’eau, Jacob Zuma d’Afrique du Sud, Ould Abdel Aziz de Mauritanie, Jakaya Kikwete de la Tanzanie, Idriss Déby Itno du Tchad et Blaise Compoaré du Burkina Faso, ont préféré remettre la patate chaude entre les mains des Ivoiriens. Une façon de leur dire, « prenez courageusement votre destin en main et réglez vous-mêmes votre problème ». Conscients qu’ils sont de l’ampleur de la tâche et des pressions dont leurs pays respectifs risqueraient de faire les frais. Au demeurant, la question ivoirienne n’est que la face visible de l’iceberg. Les derniers mouvements de révolte en Afrique du Nord ont mis la puce à l’oreille de ceux qui doutaient encore de la vacuité des argumentaires évoqués par les populations insurgées. Bien plus encore, les derniers évènements en Libye. Seulement une semaine a suffi pour comprendre que le régime du colonel Mouammar Kadhafi n’est plus en odeur de sainteté avec les capitales occidentaux. Tous se sont précipités pour reconnaître comme « autorité représentative crédible de la Libye » le chef des insurgés, sans prendre soin de présager de l’issue finale. Le Guide libyen a eu le nez creux de porter une riposte à la mesure de l’attaque que son pays subie. La révolte populaire inspirée de la révolution de jasmin en Tunisie s’est très vite transformée en une tentative de coup d’Etat. En lieu et place des populations qui souhaitent des réformes sociales, le monde entier découvre abasourdi, des insurgés comme de véritables mercenaires équipés de matériels de guerre de la dernière technologie.
La guerre de l’hydrocarbure pour ne pas «mourir» face à la percée chinoise
S’étant aperçus que les troupes du colonel Kadhafi reprennent avec une supériorité aérienne leurs positions initiales au sol, des mains des mercenaires, l’Union européenne sort le grand jeu et brandit la menace d’une coalition armée. L’Otan, déjà, s’apprête à opérer de « frappes ciblées sur des zones stratégiques ». Banditisme extraterritoriale. En termes de zones stratégiques, il ne s’agit ni plus ni moins que des installations et des usines d’hydrocarbure dont la Libye détient environ de 3,4% de réserve mondiale. Voici donc ce dont il s’agit : le pétrole. La Tunisie, l’Egypte, le Yémen, l’Iran et depuis trois jours, l’Arabie Saoudite sont dans la tourmente. La Côte d’Ivoire est elle aussi dans un cas similaire des Nations jalousées. Dotée d’infrastructures modernes et idéalement situé en plein Golfe de Guinée aux gisements pétrolifères qualifiés de bouffée d’oxygène pour les industries dans les siècles présents et à venir, la Côte d’Ivoire est divisée depuis septembre 2002 par des bandes de rebelles d’Alassane Dramane Ouattara manipulés par les mêmes Occidentaux. Cette similitude des agressions traduit éloquemment que la crise ivoirienne n’est qu’un petit aspect de la guerre du pétrole que l’Occident livre aux pays considérés comme des réserves mondiales pour les 50 années à venir. 54% des députés de la droite française révèlent que « la France n’a pas d’avenir ». Ces derniers ont donc conseillé au président Nicolas Sarkozy « d’user, s’il le faut, de méthodes terroristes », pour assurer un mieux être à ses concitoyens pour encore 50 prochaines années. Ce qui est valable à la France l’est également pour les autres membres de l’Union européenne et les Etats- Unis d’Amérique. Ces Nations craignent la percée de la Chine, et à un degré moindre la Russie, et les pays émergents, l’Inde, l’Iran, l’Afrique du Sud, le Brésil, etc. dont les progrès économiques ces 20 dernières années éveillent de plus en plus la conscience nationaliste des Africains qui n’aspirent qu’à copier ce qui est bon pour eux dans une dynamique de coopération ‘’gagnant-gagnant’’. L’avènement de Laurent Gbagbo au pouvoir ivoirien est perçu comme un mauvais signe par les Européens et Américains. Ceux-ci voient en lui, « une menace très sérieuse».
Une industrie vieillissante dans la hantise et une économie chancelante
Ce, à un moment où ces derniers craignent la perspective d’une dévaluation inévitable et programmée de l’euro et du dollar. La déconvenue de la Grèce, en 2009-2010, est un signe annonciateur. Il y a également les menaces graves de crise économique et monétaire qui planent sur l’Espagne, le Portugal, la France, l’Italie etc. Quant aux Etats-Unis d’Amérique, ils sont passés à côté du désastre économique, mais le pire reste à venir. S’ils ont pu résister à la crise de l’immobilier consécutive aux crédits excessifs et sauvages bancaires mal maitrisés et qui a provoqué la mise de la clé sous le paillasson d’une centaine d’institutions bancaires, financières et économiques, c’est grâce aux soutiens financiers de la Chine qui a injecté des fonds faramineux dans le Trésor public américain, la fameuse Réserve fédérale (mais jusqu’à quand cela va durer, vu la concurrence déloyale faite au Dragon d’Asie par ces mêmes Occidentaux ?). La Chine soutient également les pays d’Europe qui risquent la banqueroute, et elle continue de s’incruster solidement en Afrique, un continent jusque-là réservé exclusivement aux occidentaux qui en ont fait leur chasse gardée. Ce qui confirme indubitablement la prophétie du ministre français Alain Pierrefitte dans son livre culte intitulé «Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera ». Bien évidemment, le Dragon d’Asie s’est réveillé et le monde est en train de tomber à ses pieds. Ce pays est désormais présent en Afrique, sans scrupule, avec de gros investissements. Mieux, la Chine aide les pays de ce continent noir à se développer dans une coopération à visage humain. Elle investit sans compter et sans état d’âme, là où les pays de l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique font de la surenchère et pillent sans remords les matières premières. Le vieux continent et le nouveau s’en donnent à cœur joie pendant plus d’un siècle. Et même les indépendances octroyées aux pays africains ne suffisent plus pour freiner leur boulimie. Ces pays occidentaux ont une industrie vieillissante qui a besoin d’être revitalisée. Et pour ce faire, il n’y a que l’Afrique, le continent-grenier de par ses immenses potentialités, se voit qualifiée de réserves mondiales. Les soulèvements en Afrique du Nord et la guerre faite à la Côte d’Ivoire sont, en fait, l’image d’une guerre de survie qui se prépare. Voilà pourquoi, ces pays et singulièrement la Côte d’Ivoire, bien que meurtrie par neuf ans de guerre, doit remporter la victoire. Une victoire ambivalente qui signifiera : la fin de l’hégémonie de l’industrie occidentale et l’effectivité de la souveraineté économique et financière. Mais si la victoire ivoirienne est certaine à cause de son aspect plus que spirituel comme l’ont annoncée des nombreuses prophéties messianiques et ce, malgré l’armada de dernière technologie utilisée par ses ennemis, rien ne dit que d’autres Nations du continent noir sont à l’abri des attaques des Occidentaux.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
Depuis le jeudi 10 mars 2011, l’Union africaine a semblé vider le contentieux ivoirien. La dernière décision prise par les chefs d’Etat du Panel, c’est que « Alassane Ouattara est élu président de la République de Côte d’Ivoire ». Pour parachever le travail, il demande au Conseil constitutionnel de l’investir. Le première leçon à tirer de cette décision, c’est que l’organisation continentale, s’en remet à la loi. Or il se trouve que cette loi ne peut être remise en cause étant donné que le verdict du Conseil constitutionnel ivoirien seul juge des élections « n’est susceptible d’aucun recours ». On demande donc au Pr Paul Yao N’Dré de se dédire, ce qui est impossible au risque de parjure. Et c’est ce qui justifie le désistement des chefs d’Etat du Panel à ne plus venir à Abidjan pour livrer les résultats de leurs consultations. L’on comprend alors l’invitation faite au président du Constitutionnel de se déplacer jusqu’à Addis-Abeba, un gros piège évité de justesse par ce dernier et qui aurait permis aux ennemis de la Côte d’Ivoire de procéder de la même manière qu’ils ont fait pour forcer la main à Youssouf Bakayoko le président de la Commission électorale indépendante (Cei). La France et ses alliés se sont donc rendu compte que le Conseil constitutionnel reste et demeure incontournable pour valider l’élection d’un président de la République.
Sous pressions des Occidentaux, les dirigeants africains s’en lavent les mains
Dans cet imbroglio, force est de noter que les chefs d’Etat du Panel de l’Union africaine n’ont pas eu suffisamment de cran pour résister aux multiples pressions de la part de ceux qui veulent absolument voir Alassane Dramane Ouattara accéder au pouvoir d’Etat en Côte d’Ivoire. A défaut de se plier mains et pieds liés aux injonctions des Occidentaux dont le rêve d’imposer Ouattara est en train de se briser à vau-l’eau, Jacob Zuma d’Afrique du Sud, Ould Abdel Aziz de Mauritanie, Jakaya Kikwete de la Tanzanie, Idriss Déby Itno du Tchad et Blaise Compoaré du Burkina Faso, ont préféré remettre la patate chaude entre les mains des Ivoiriens. Une façon de leur dire, « prenez courageusement votre destin en main et réglez vous-mêmes votre problème ». Conscients qu’ils sont de l’ampleur de la tâche et des pressions dont leurs pays respectifs risqueraient de faire les frais. Au demeurant, la question ivoirienne n’est que la face visible de l’iceberg. Les derniers mouvements de révolte en Afrique du Nord ont mis la puce à l’oreille de ceux qui doutaient encore de la vacuité des argumentaires évoqués par les populations insurgées. Bien plus encore, les derniers évènements en Libye. Seulement une semaine a suffi pour comprendre que le régime du colonel Mouammar Kadhafi n’est plus en odeur de sainteté avec les capitales occidentaux. Tous se sont précipités pour reconnaître comme « autorité représentative crédible de la Libye » le chef des insurgés, sans prendre soin de présager de l’issue finale. Le Guide libyen a eu le nez creux de porter une riposte à la mesure de l’attaque que son pays subie. La révolte populaire inspirée de la révolution de jasmin en Tunisie s’est très vite transformée en une tentative de coup d’Etat. En lieu et place des populations qui souhaitent des réformes sociales, le monde entier découvre abasourdi, des insurgés comme de véritables mercenaires équipés de matériels de guerre de la dernière technologie.
La guerre de l’hydrocarbure pour ne pas «mourir» face à la percée chinoise
S’étant aperçus que les troupes du colonel Kadhafi reprennent avec une supériorité aérienne leurs positions initiales au sol, des mains des mercenaires, l’Union européenne sort le grand jeu et brandit la menace d’une coalition armée. L’Otan, déjà, s’apprête à opérer de « frappes ciblées sur des zones stratégiques ». Banditisme extraterritoriale. En termes de zones stratégiques, il ne s’agit ni plus ni moins que des installations et des usines d’hydrocarbure dont la Libye détient environ de 3,4% de réserve mondiale. Voici donc ce dont il s’agit : le pétrole. La Tunisie, l’Egypte, le Yémen, l’Iran et depuis trois jours, l’Arabie Saoudite sont dans la tourmente. La Côte d’Ivoire est elle aussi dans un cas similaire des Nations jalousées. Dotée d’infrastructures modernes et idéalement situé en plein Golfe de Guinée aux gisements pétrolifères qualifiés de bouffée d’oxygène pour les industries dans les siècles présents et à venir, la Côte d’Ivoire est divisée depuis septembre 2002 par des bandes de rebelles d’Alassane Dramane Ouattara manipulés par les mêmes Occidentaux. Cette similitude des agressions traduit éloquemment que la crise ivoirienne n’est qu’un petit aspect de la guerre du pétrole que l’Occident livre aux pays considérés comme des réserves mondiales pour les 50 années à venir. 54% des députés de la droite française révèlent que « la France n’a pas d’avenir ». Ces derniers ont donc conseillé au président Nicolas Sarkozy « d’user, s’il le faut, de méthodes terroristes », pour assurer un mieux être à ses concitoyens pour encore 50 prochaines années. Ce qui est valable à la France l’est également pour les autres membres de l’Union européenne et les Etats- Unis d’Amérique. Ces Nations craignent la percée de la Chine, et à un degré moindre la Russie, et les pays émergents, l’Inde, l’Iran, l’Afrique du Sud, le Brésil, etc. dont les progrès économiques ces 20 dernières années éveillent de plus en plus la conscience nationaliste des Africains qui n’aspirent qu’à copier ce qui est bon pour eux dans une dynamique de coopération ‘’gagnant-gagnant’’. L’avènement de Laurent Gbagbo au pouvoir ivoirien est perçu comme un mauvais signe par les Européens et Américains. Ceux-ci voient en lui, « une menace très sérieuse».
Une industrie vieillissante dans la hantise et une économie chancelante
Ce, à un moment où ces derniers craignent la perspective d’une dévaluation inévitable et programmée de l’euro et du dollar. La déconvenue de la Grèce, en 2009-2010, est un signe annonciateur. Il y a également les menaces graves de crise économique et monétaire qui planent sur l’Espagne, le Portugal, la France, l’Italie etc. Quant aux Etats-Unis d’Amérique, ils sont passés à côté du désastre économique, mais le pire reste à venir. S’ils ont pu résister à la crise de l’immobilier consécutive aux crédits excessifs et sauvages bancaires mal maitrisés et qui a provoqué la mise de la clé sous le paillasson d’une centaine d’institutions bancaires, financières et économiques, c’est grâce aux soutiens financiers de la Chine qui a injecté des fonds faramineux dans le Trésor public américain, la fameuse Réserve fédérale (mais jusqu’à quand cela va durer, vu la concurrence déloyale faite au Dragon d’Asie par ces mêmes Occidentaux ?). La Chine soutient également les pays d’Europe qui risquent la banqueroute, et elle continue de s’incruster solidement en Afrique, un continent jusque-là réservé exclusivement aux occidentaux qui en ont fait leur chasse gardée. Ce qui confirme indubitablement la prophétie du ministre français Alain Pierrefitte dans son livre culte intitulé «Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera ». Bien évidemment, le Dragon d’Asie s’est réveillé et le monde est en train de tomber à ses pieds. Ce pays est désormais présent en Afrique, sans scrupule, avec de gros investissements. Mieux, la Chine aide les pays de ce continent noir à se développer dans une coopération à visage humain. Elle investit sans compter et sans état d’âme, là où les pays de l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique font de la surenchère et pillent sans remords les matières premières. Le vieux continent et le nouveau s’en donnent à cœur joie pendant plus d’un siècle. Et même les indépendances octroyées aux pays africains ne suffisent plus pour freiner leur boulimie. Ces pays occidentaux ont une industrie vieillissante qui a besoin d’être revitalisée. Et pour ce faire, il n’y a que l’Afrique, le continent-grenier de par ses immenses potentialités, se voit qualifiée de réserves mondiales. Les soulèvements en Afrique du Nord et la guerre faite à la Côte d’Ivoire sont, en fait, l’image d’une guerre de survie qui se prépare. Voilà pourquoi, ces pays et singulièrement la Côte d’Ivoire, bien que meurtrie par neuf ans de guerre, doit remporter la victoire. Une victoire ambivalente qui signifiera : la fin de l’hégémonie de l’industrie occidentale et l’effectivité de la souveraineté économique et financière. Mais si la victoire ivoirienne est certaine à cause de son aspect plus que spirituel comme l’ont annoncée des nombreuses prophéties messianiques et ce, malgré l’armada de dernière technologie utilisée par ses ennemis, rien ne dit que d’autres Nations du continent noir sont à l’abri des attaques des Occidentaux.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr