Il est 10h ce vendredi 12 mars quand la nouvelle inonde la ville de San Pedro. “Un MI 24 onusien transporte des soldats à l’aéroport”. Aussitôt, la jeunesse s’organise pour faire face à ce qu`elle qualifie de provocation.
“L’espace aérien leur est interdit et en plus, ils convoient des soldats. Ils n’entreront pas à San Pédro”, fait remarquer E. K, un manifestant en colère.
En effet, depuis les tueries de Yopougon, Koumassi, Duékoué et surtout d’Abobo, l’on est convaincu de la complicité des forces onusiennes avec les rebelles qui mènent une guérilla urbaine dans tout le pays. Selon Marc Blé Sépé, leader de la jeunesse patriotique dans la région du Bas Sassandra, “il faut être de mauvaise foi pour ne pas le reconnaître. Nous allons les empêcher de détruire notre ville”. Plus de 2000 jeunes prennent alors d’assaut l’aéroport.
Saisi, le préfet de région convoque les autorités militaires. Le commandement du groupement tactique du sud- ouest et les généraux des forces des casques bleus. Pendant ce temps, la tension monte du côté de l’aéroport. Du conclave au cabinet du préfet Obouo Jacques , il ressort que l’ONU procède au remplacement de 21 casques bleus du contingent marocain par 21 nouveaux. En plus, l`ONUCI veut renforcer ses troupes avec 30 militaires bangladeshis. L’opération était conduite par un adjudant- chef de la gendarmerie française. N’étant pas parvenu à un accord, la jeunesse a passé la nuit à l’aéroport avec les casques bleus.
Le lendemain samedi, le mot d’ordre reste le même : “Plus de mouvement pour l’ONUCI à San Pédro”. Le mercure monte entre les forces de défense et de sécurité (FDS) venues canaliser le mouvement et les jeunes. L’appel du préfet Obouo au calme ne les fera pas fléchir. Après des négociations qui auront duré de 8h à 16h deux points d’accord ont été trouvés. Seuls les 21 militaires marocains auront accès à la ville après le départ constaté des 21 à relever. Refus de la présence du contingent bangladeshi à San Pédro. Ce qui fut fait.
Il était un peu plus de 17h lorsque les jeunes de San Pédro ont libéré l’aéroport après avoir constaté le décollage des aéronefs avec à leur bord marocains et bangladeshi.
A. Dadge Debolley,
“L’espace aérien leur est interdit et en plus, ils convoient des soldats. Ils n’entreront pas à San Pédro”, fait remarquer E. K, un manifestant en colère.
En effet, depuis les tueries de Yopougon, Koumassi, Duékoué et surtout d’Abobo, l’on est convaincu de la complicité des forces onusiennes avec les rebelles qui mènent une guérilla urbaine dans tout le pays. Selon Marc Blé Sépé, leader de la jeunesse patriotique dans la région du Bas Sassandra, “il faut être de mauvaise foi pour ne pas le reconnaître. Nous allons les empêcher de détruire notre ville”. Plus de 2000 jeunes prennent alors d’assaut l’aéroport.
Saisi, le préfet de région convoque les autorités militaires. Le commandement du groupement tactique du sud- ouest et les généraux des forces des casques bleus. Pendant ce temps, la tension monte du côté de l’aéroport. Du conclave au cabinet du préfet Obouo Jacques , il ressort que l’ONU procède au remplacement de 21 casques bleus du contingent marocain par 21 nouveaux. En plus, l`ONUCI veut renforcer ses troupes avec 30 militaires bangladeshis. L’opération était conduite par un adjudant- chef de la gendarmerie française. N’étant pas parvenu à un accord, la jeunesse a passé la nuit à l’aéroport avec les casques bleus.
Le lendemain samedi, le mot d’ordre reste le même : “Plus de mouvement pour l’ONUCI à San Pédro”. Le mercure monte entre les forces de défense et de sécurité (FDS) venues canaliser le mouvement et les jeunes. L’appel du préfet Obouo au calme ne les fera pas fléchir. Après des négociations qui auront duré de 8h à 16h deux points d’accord ont été trouvés. Seuls les 21 militaires marocains auront accès à la ville après le départ constaté des 21 à relever. Refus de la présence du contingent bangladeshi à San Pédro. Ce qui fut fait.
Il était un peu plus de 17h lorsque les jeunes de San Pédro ont libéré l’aéroport après avoir constaté le décollage des aéronefs avec à leur bord marocains et bangladeshi.
A. Dadge Debolley,
