Pour atteindre cet objectif, le port décide de diversifier ses activités avec la mise en œuvre de sept projets majeurs. Un tour est également fait sur le marché de l’emprunt obligataire de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (Uemoa). 25 milliards de Fcfa sont récoltés pour le financement de ces différents projets qui sont : l’acquisition et la mise en location de wagons à la Sitarail pour accroître la capacité de transport des marchandises en transit et le développement du ferroutage ; le projet de soutage pour améliorer la qualité des services et prestations offerts aux navires en escale au port d’Abidjan, l’acquisition d’une drague, la construction d’entrepôts frigorifiques pour améliorer. Malheureusement, les nombreuses grèves observées par les dockers, la crise née de l’élection du 28 novembre 2010 et surtout l’embargo pris par la France et l’Union européenne récemment pour l’interdiction des navires européens dans les différents ports du pays n’ont pas permis d’atteindre cet objectif de 25 millions de tonnes de marchandises. Le port ne s’est pas effondré pour autant. 24,016 millions de tonnes ont été enregistrées fin exercice 2010. Malgré tout, le président de la communauté portuaire d’Abidjan et ses différents responsables ne veulent pas dormir sur leurs lauriers. Son ambition est de faire du Port autonome d’Abidjan, un Hub leader, respectueux de l’environnement, capable d’accueillir des navires à fort tirant d’eau et offrir des services diversifiés dans des conditions optimales de sécurité et de sûreté, au meilleur rapport qualité/prix d’ici 2014 demeure l’objectif principal.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Joseph Atoumgbré
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