Il y a de cela plus de trois mois, les Ivoiriens, à travers l’élection présidentielle, ont porté leur choix sur la personne du Président Alassane Ouattara pour gouverner la Côte d’Ivoire. En dépit de cette volonté largement exprimée, l’ancien régime refuse de se soumettre au verdict des urnes. Il entend se maintenir aux affaires au nom d’une prédestination et d’une prétendue défense de notre souveraineté menacée par l’extérieur. Depuis plus de cent jours, le nouveau pouvoir n’est pas encore installé, cloitré dans un hôtel de la place. C’est vrai que la communauté internationale, qui a conduit en grande partie le processus de sortie de crise, a mis les bouchers doubles pour que la forfaiture ne puisse pas prospérer. Elle a mis en place des sanctions individuelles et collectives contre les anciens dirigeants qui refusent de passer la main. A l’unanimité, les organisations nationales, régionales et internationales ne varient pas dans leurs propos concernant la victoire du Président Ouattara. Cependant, force est de reconnaitre que la situation devient de plus en plus intenable pour les populations, qui ne finissent pas de payer un lourd tribut à cette crise créée par la refondation. Victimes de la violence du FPI, les populations ne savent plus à quel saint se vouer. C’est peu de dire que la Côte d’Ivoire vacille, si elle n’est pas carrément à genoux. Il faut faire quelque chose. Il est vrai que les sanctions économiques ont atteint leurs objectifs. Mais, il importe à présent d’aller au-delà de ces restrictions. A n’en point douter, une intervention internationale se précise comme l’option idoine pour éviter le pire en Côte d’Ivoire. C’est d’une ingérence salutaire dont le pays a besoin pour ne pas sombrer. Il faut appuyer les actions des Ivoiriens pour maintenir le verdict des urnes et pour consolider l’idéal démocratique qui doit impérativement bercé les nations africaines. Comment peut-on tergiverser devant les errements des vaincus qui veulent arborer les habits des vainqueurs ? Comment rester impassibles devant tant de signes évidents d’un refus de l’alternance exprimée par les Ivoiriens ? Le temps n’est plus aux louvoiements
Violence aveugle dans le Moyen-Cavally
Pourquoi l’Ouest paie-t-il un si lourd tribut à la crsie ?
L’ouest du pays paie un lourd tribut à la crise armée en Côte d’Ivoire 2002. Spécialement la région du Moyen Cavally. Des villes, des villages, des hameaux entiers sont détruits. Des populations sont massacrées à longueur de journée. Plusieurs autres sont déplacées. Ces événements vécus aux premières heures de la crise ont ressurgi depuis la présidentielle du 28 novembre dernier remportée par Alassane Ouattara. Le président sortant, Laurent Gbagbo, dans sa tentative de confiscation du pouvoir à plongé le pays dans une impasse. Avec son lot de tueries quotidiennes. Dans cet autre épisode, le Moyen Cavally s’illustre encore dans ce qu’il sait faire de plus, la violence tous azimuts. Depuis deux semaines, cette région est entrée dans une spirale de violence actionnée par des cadres. Des fils et filles qui ont décidé de sacrifier leurs propres parents pour faire plaisir à un dictateur et surtout continuer à bénéficier de ses largesses et conserver leurs avantages. En 2002 et 2003, les villages sont incendiés, pillés. Des personnes sont assassinées, violées, chassées. Mais diantre ! Pourquoi cette région subit-elle aussi durement les affres de la crise ivoirienne ? Simplement par la méchanceté des ses propres fils. Par leur mépris pour la vie humaine, ils déploient des efforts énormes pour le mal. Et le compte raconté par Tcheidé Jean-Gervais, porte-parole du peuple Wê, en 2003 lors d’une intervention devant l’ancien président Gbagbo Laurent, montre à quel point ces fils indignes se sont résolument engagés à détruire leur région. «Il était une fois, un roi régnait sur son peuple et avait cinq épouses qui ne lui avaient donné que des filles. Le temps passait et le roi n’avait toujours pas de descendant mâle. Le roi alla épouser, dans un pays lointain, une femme qui lui donna, enfin, un garçon. Comme il était son fils unique, le roi lui permettait tous les caprices, mêmes les plus déraisonnables. Chaque fois que l’une des femmes emmenait l’enfant se laver, il se mettait à pleurer, à pousser des cris, à fendre le cœur du roi qui entrait dans une colère noire. Il punissait la femme et poussait sa rage jusqu’à des représailles contre ses parents. Et la confusion s’installa dans la confusion. Un jour, le roi de l’emmener se laver. Stupeur ! L’enfant se mit à crier encore plus fort. Le roi voulut alors en avoir le cœur net. La vérité, c’est que l’enfant gâté ne demandait rien d’autre que le disque jaune qu’il voyait à la surface de l’eau. C’était le reflet de la lune. Chaque fois que des femmes tentaient d’attraper ce reflet, il s’effaçait et l’enfant se mettait à crier.»
Et le porte-parole de constater que, dans cette histoire, «le fou, ce n’est pas l’enfant gâté qui court après un mirage. Mais ceux qui croient que la lune se trouve dans le seau où l’on voit son reflet.»
Si on est d’accord avec Tcheidé que le fou, ce n’est pas l’enfant gâté qui court après un mirage, il est plausible d’affirmer que le responsable des malheurs des peuples du Moyen Cavally n’est pas Gbagbo Laurent. Puisque le fou, ce sont ceux qui croient que la lune se trouve dans le seau où l’on voit son reflet. Et ces fous-là ne sont ni plus ni moins que ces fils et filles, cadres de cette région du pays. Ils ont pour nom Tcheidé Jean-Gervais, Eloi Oulaï, Oulaï Delafosse, Gossio Marcel, Paul Dokoui, Voho Sahi, Emile Guiriéoulou, Hubert Oulaye, Maho Gloféhi, Pasteur Gammi, Colombo, Yayi Octave… Ils ont décidé de détruire leur région pour faire plaisir et assouvir les caprices d’un dictateur, Gbagbo Laurent. Ils ne sont pas sans ignorer qu’on ne peut jamais contrôler à 100% des mercenaires et des miliciens. Mais cela ne les a pas empêchés d’aller en recruter sous le fallacieux prétexte de protéger leur région contre la rébellion de 2002. A l’arrivée, ce sont des milliers de Libériens recrutés à coût de milliards de F.CFA qu’ils ont déversé dans l’ouest du pays. Des chiens de guerre pour qui tuer, violer, voler, est un hobby. Que ce soit à Danané, Duekoué, Toulépleu, Blolequin, Bangolo, Guiglo, Facobly…, les cadres Wê ont armé également des jeunes autochtones pour chasser de leurs terres tout corps étranger. A l’instar du «No living thing» (plus rien de vivant) lancé par Sam Bockarie sur Freetown pour libérer son mentor Sankoh en 1997, les jeunes Guéré se sont mis à la chasse des populations allogènes et à brûler tout sur leur passage. Soutenus par les miliciens libériens, ils ont fait de l’épuration ethnique. Les cadres Wê ont manipulé les jeunes de leur région et les miliciens pour procéder au nettoyage des opposants politiques et leurs sympathisants. Au finish, ils ont rendu l’ouest en un «No man’s land», un Etat voyou où la violence et la barbarie ont pignon sur rue. Parce que l’homme (Gbagbo) pour qui ils croient agir n’acceptera jamais que des miliciens libériens soient déversés dans sa région. Parce que, très nocifs.
L’ouest pleure et continuera à pleurer si ces cadres continuent de soutenir aveuglement Laurent Gbagbo et ne mettront pas en première ligne l’intérêt de la région.
OUATTARA Gaoussou
Violence aveugle dans le Moyen-Cavally
Pourquoi l’Ouest paie-t-il un si lourd tribut à la crsie ?
L’ouest du pays paie un lourd tribut à la crise armée en Côte d’Ivoire 2002. Spécialement la région du Moyen Cavally. Des villes, des villages, des hameaux entiers sont détruits. Des populations sont massacrées à longueur de journée. Plusieurs autres sont déplacées. Ces événements vécus aux premières heures de la crise ont ressurgi depuis la présidentielle du 28 novembre dernier remportée par Alassane Ouattara. Le président sortant, Laurent Gbagbo, dans sa tentative de confiscation du pouvoir à plongé le pays dans une impasse. Avec son lot de tueries quotidiennes. Dans cet autre épisode, le Moyen Cavally s’illustre encore dans ce qu’il sait faire de plus, la violence tous azimuts. Depuis deux semaines, cette région est entrée dans une spirale de violence actionnée par des cadres. Des fils et filles qui ont décidé de sacrifier leurs propres parents pour faire plaisir à un dictateur et surtout continuer à bénéficier de ses largesses et conserver leurs avantages. En 2002 et 2003, les villages sont incendiés, pillés. Des personnes sont assassinées, violées, chassées. Mais diantre ! Pourquoi cette région subit-elle aussi durement les affres de la crise ivoirienne ? Simplement par la méchanceté des ses propres fils. Par leur mépris pour la vie humaine, ils déploient des efforts énormes pour le mal. Et le compte raconté par Tcheidé Jean-Gervais, porte-parole du peuple Wê, en 2003 lors d’une intervention devant l’ancien président Gbagbo Laurent, montre à quel point ces fils indignes se sont résolument engagés à détruire leur région. «Il était une fois, un roi régnait sur son peuple et avait cinq épouses qui ne lui avaient donné que des filles. Le temps passait et le roi n’avait toujours pas de descendant mâle. Le roi alla épouser, dans un pays lointain, une femme qui lui donna, enfin, un garçon. Comme il était son fils unique, le roi lui permettait tous les caprices, mêmes les plus déraisonnables. Chaque fois que l’une des femmes emmenait l’enfant se laver, il se mettait à pleurer, à pousser des cris, à fendre le cœur du roi qui entrait dans une colère noire. Il punissait la femme et poussait sa rage jusqu’à des représailles contre ses parents. Et la confusion s’installa dans la confusion. Un jour, le roi de l’emmener se laver. Stupeur ! L’enfant se mit à crier encore plus fort. Le roi voulut alors en avoir le cœur net. La vérité, c’est que l’enfant gâté ne demandait rien d’autre que le disque jaune qu’il voyait à la surface de l’eau. C’était le reflet de la lune. Chaque fois que des femmes tentaient d’attraper ce reflet, il s’effaçait et l’enfant se mettait à crier.»
Et le porte-parole de constater que, dans cette histoire, «le fou, ce n’est pas l’enfant gâté qui court après un mirage. Mais ceux qui croient que la lune se trouve dans le seau où l’on voit son reflet.»
Si on est d’accord avec Tcheidé que le fou, ce n’est pas l’enfant gâté qui court après un mirage, il est plausible d’affirmer que le responsable des malheurs des peuples du Moyen Cavally n’est pas Gbagbo Laurent. Puisque le fou, ce sont ceux qui croient que la lune se trouve dans le seau où l’on voit son reflet. Et ces fous-là ne sont ni plus ni moins que ces fils et filles, cadres de cette région du pays. Ils ont pour nom Tcheidé Jean-Gervais, Eloi Oulaï, Oulaï Delafosse, Gossio Marcel, Paul Dokoui, Voho Sahi, Emile Guiriéoulou, Hubert Oulaye, Maho Gloféhi, Pasteur Gammi, Colombo, Yayi Octave… Ils ont décidé de détruire leur région pour faire plaisir et assouvir les caprices d’un dictateur, Gbagbo Laurent. Ils ne sont pas sans ignorer qu’on ne peut jamais contrôler à 100% des mercenaires et des miliciens. Mais cela ne les a pas empêchés d’aller en recruter sous le fallacieux prétexte de protéger leur région contre la rébellion de 2002. A l’arrivée, ce sont des milliers de Libériens recrutés à coût de milliards de F.CFA qu’ils ont déversé dans l’ouest du pays. Des chiens de guerre pour qui tuer, violer, voler, est un hobby. Que ce soit à Danané, Duekoué, Toulépleu, Blolequin, Bangolo, Guiglo, Facobly…, les cadres Wê ont armé également des jeunes autochtones pour chasser de leurs terres tout corps étranger. A l’instar du «No living thing» (plus rien de vivant) lancé par Sam Bockarie sur Freetown pour libérer son mentor Sankoh en 1997, les jeunes Guéré se sont mis à la chasse des populations allogènes et à brûler tout sur leur passage. Soutenus par les miliciens libériens, ils ont fait de l’épuration ethnique. Les cadres Wê ont manipulé les jeunes de leur région et les miliciens pour procéder au nettoyage des opposants politiques et leurs sympathisants. Au finish, ils ont rendu l’ouest en un «No man’s land», un Etat voyou où la violence et la barbarie ont pignon sur rue. Parce que l’homme (Gbagbo) pour qui ils croient agir n’acceptera jamais que des miliciens libériens soient déversés dans sa région. Parce que, très nocifs.
L’ouest pleure et continuera à pleurer si ces cadres continuent de soutenir aveuglement Laurent Gbagbo et ne mettront pas en première ligne l’intérêt de la région.
OUATTARA Gaoussou