Quel commentaire faites-vous sur la violence post-électorale qui ne cesse de monter d’un cran chaque jour ?
Les Ongs de défense de droits de l’Homme dénoncent avec la dernière énergie ce qui se passe en ce moment dans notre pays. La Côte d’Ivoire est un Etat partie de la Cour pénale internationale (CPI) ; il n’est donc pas question que ces violations de droits de l’Homme soient passées sous silence. C’est pourquoi nous militons ardemment pour l’ouverture d’une enquête par celle-ci sur les crimes commis depuis la crise post-électorale. A savoir les tueries de femmes à Abobo, de marcheurs aux mains nues, des obus qui tombent sur des marchés. Nous n’acceptons pas un tel comportement envers les marchés, qui sont des lieux censés être préservés des affrontements.
Que faut-il faire selon vous pour arrêter cette flambée de violence ?
Une chose importante à prendre en considération, c’est notre ferme volonté de voir appliquées les conclusions de la réunion des cinq chefs d’Etat de l’Union africaine. L’application de ces conclusions commence par le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir, la traduction devant les tribunaux nationaux et internationaux de tous ceux qui se sont rendus coupables de violations graves de droits de l’homme.
Pensez-vous que des observateurs étrangers n’ont pas la capacité de sortir le pays de cette situation ?
L’Onuci en vertu de son mandat de protection des personnes et des biens ne fait pas son travail. Si elle a besoin d’un renforcement de ce mandat pour faire partir Laurent Gbagbo du pouvoir, nous la soutenons ; dans le cas contraire il faut qu’elle quitte la Côte d’Ivoire. Parce que nous voulons éviter à la Côte d’Ivoire le Rwanda.
Nous demandons que les armes se taisent de façon définitive, que les dispositions issues de la réunion de l’UA le 10 mars dernier soit appliquées, en tenant compte de la possibilité pour le président de la République, SEM Alassane Ouattara d’exercer le pouvoir d’Etat.
Propos recueillis par Kouakou Liza
Les Ongs de défense de droits de l’Homme dénoncent avec la dernière énergie ce qui se passe en ce moment dans notre pays. La Côte d’Ivoire est un Etat partie de la Cour pénale internationale (CPI) ; il n’est donc pas question que ces violations de droits de l’Homme soient passées sous silence. C’est pourquoi nous militons ardemment pour l’ouverture d’une enquête par celle-ci sur les crimes commis depuis la crise post-électorale. A savoir les tueries de femmes à Abobo, de marcheurs aux mains nues, des obus qui tombent sur des marchés. Nous n’acceptons pas un tel comportement envers les marchés, qui sont des lieux censés être préservés des affrontements.
Que faut-il faire selon vous pour arrêter cette flambée de violence ?
Une chose importante à prendre en considération, c’est notre ferme volonté de voir appliquées les conclusions de la réunion des cinq chefs d’Etat de l’Union africaine. L’application de ces conclusions commence par le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir, la traduction devant les tribunaux nationaux et internationaux de tous ceux qui se sont rendus coupables de violations graves de droits de l’homme.
Pensez-vous que des observateurs étrangers n’ont pas la capacité de sortir le pays de cette situation ?
L’Onuci en vertu de son mandat de protection des personnes et des biens ne fait pas son travail. Si elle a besoin d’un renforcement de ce mandat pour faire partir Laurent Gbagbo du pouvoir, nous la soutenons ; dans le cas contraire il faut qu’elle quitte la Côte d’Ivoire. Parce que nous voulons éviter à la Côte d’Ivoire le Rwanda.
Nous demandons que les armes se taisent de façon définitive, que les dispositions issues de la réunion de l’UA le 10 mars dernier soit appliquées, en tenant compte de la possibilité pour le président de la République, SEM Alassane Ouattara d’exercer le pouvoir d’Etat.
Propos recueillis par Kouakou Liza