Le chef des "jeunes patriotes", les fervents partisans du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a appelé samedi à Abidjan la jeunesse à "se faire enrôler dans l`armée afin de libérer la Côte d`Ivoire", en proie à une meurtrière crise post-électorale, a constaté l`AFP.
"Je demande à tous les jeunes de Côte d`Ivoire qui se sentent aptes, qui
sont prêts à mourir pour leur patrie, qui ne supportent plus l`humiliation que
subit la Côte d`Ivoire, de se rendre dès lundi à 07H00 (locales et GMT) à
l`état-major pour se faire enrôler dans l`armée afin de libérer la Côte
d`Ivoire de ces bandits", a lancé Charles Blé Goudé.
Les Forces de défense et de sécurité (FDS), fidèles au président sortant,
affrontent depuis plusieurs semaines à Abidjan des insurgés favorables à
Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale.
Ces combats qui s`étendent dans la métropole jusqu`aux abords du Plateau,
quartier du palais présidentiel, menacent de tourner à la guerre civile, alors
que près de 440 personnes ont été tuées dans des violences liées au scrutin de
novembre 2010.
"Est-ce que vous êtes prêts à aller dans l`armée pour servir votre pays?",
a demandé M. Blé Goudé lors d`un meeting devant plusieurs milliers de
partisans dans le quartier de Yopougon (ouest), considéré comme un bastion de
M. Gbagbo. "Oui! libérez! libérez!", a répondu la foule.
Il a directement mis en cause l`ONU, dont la mission en Côte d`Ivoire
(Onuci) est accusée par le camp Gbagbo de soutenir les "rebelles" pro-Ouattara.
"Je constate qu`en fait ce n`est pas Ouattara qui nous mène la guerre,
c`est l`ONU et (son représentant à Abidjan Young-jin) Choi qui nous font cette
guerre", a-t-il affirmé au cours d`une brève déclaration.
"La comédie a trop duré", a encore asséné Charles Blé Goudé, qui fut le fer
de lance de manifestations parfois violentes aux heures chaudes de la crise
politico-militaire de 2002, visant en particulier les Français.
"J`ai fait le choix de la résistance aux mains nues, je suis en train de me
rendre compte qu`on veut m`obliger à changer de ligne. On veut m`obliger à
faire ce que je n`ai pas envie de faire", a-t-il dit, entouré de ses
principaux lieutenants ainsi que du chef des miliciens pro-Gbagbo de l`ouest
du pays, Maho Glofiéhi.
Dans un communiqué officiel vendredi, Laurent Gbagbo avait réclamé "une
plus grande responsabilité et une plus grande collaboration" entre les
citoyens et les FDS pour que "les présences suspectes" soient "neutralisées".
"Je demande à tous les jeunes de Côte d`Ivoire qui se sentent aptes, qui
sont prêts à mourir pour leur patrie, qui ne supportent plus l`humiliation que
subit la Côte d`Ivoire, de se rendre dès lundi à 07H00 (locales et GMT) à
l`état-major pour se faire enrôler dans l`armée afin de libérer la Côte
d`Ivoire de ces bandits", a lancé Charles Blé Goudé.
Les Forces de défense et de sécurité (FDS), fidèles au président sortant,
affrontent depuis plusieurs semaines à Abidjan des insurgés favorables à
Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale.
Ces combats qui s`étendent dans la métropole jusqu`aux abords du Plateau,
quartier du palais présidentiel, menacent de tourner à la guerre civile, alors
que près de 440 personnes ont été tuées dans des violences liées au scrutin de
novembre 2010.
"Est-ce que vous êtes prêts à aller dans l`armée pour servir votre pays?",
a demandé M. Blé Goudé lors d`un meeting devant plusieurs milliers de
partisans dans le quartier de Yopougon (ouest), considéré comme un bastion de
M. Gbagbo. "Oui! libérez! libérez!", a répondu la foule.
Il a directement mis en cause l`ONU, dont la mission en Côte d`Ivoire
(Onuci) est accusée par le camp Gbagbo de soutenir les "rebelles" pro-Ouattara.
"Je constate qu`en fait ce n`est pas Ouattara qui nous mène la guerre,
c`est l`ONU et (son représentant à Abidjan Young-jin) Choi qui nous font cette
guerre", a-t-il affirmé au cours d`une brève déclaration.
"La comédie a trop duré", a encore asséné Charles Blé Goudé, qui fut le fer
de lance de manifestations parfois violentes aux heures chaudes de la crise
politico-militaire de 2002, visant en particulier les Français.
"J`ai fait le choix de la résistance aux mains nues, je suis en train de me
rendre compte qu`on veut m`obliger à changer de ligne. On veut m`obliger à
faire ce que je n`ai pas envie de faire", a-t-il dit, entouré de ses
principaux lieutenants ainsi que du chef des miliciens pro-Gbagbo de l`ouest
du pays, Maho Glofiéhi.
Dans un communiqué officiel vendredi, Laurent Gbagbo avait réclamé "une
plus grande responsabilité et une plus grande collaboration" entre les
citoyens et les FDS pour que "les présences suspectes" soient "neutralisées".