Ban Ki moon, secrétaire général de l’ONU et Valérie Amos, chef des affaires humanitaires de l’ONU cachent la vérité sur le désastre causé par les sanctions prises par l’Union européenne avec sa complicité et celle du dictateur Nicolas Sarkozy, sur les populations ivoiriennes qui n’arrivent pas à accéder à leur épargne et à se soigner. L’information a été rendue publique par une dépêche de Inner City Press (une agence de presse basée à l’ONU) en date du 18 mars dernier. En effet, depuis le mois de février les banques sous la poussée du dictateur Nicolas Sarkozy ont tour à tour fermé sans prévenir leurs clients qui ont vu leur épargne bloquée. De même, l’Union européenne (UE), toujours sous la dictée du dictateur Nicolas Sarkozy, a décidé d’imposer un embargo sur les ports ivoiriens. Ce qui a pour conséquence d’empêcher l’arrivée des bateaux battant pavillon UE dans ces ports. Or, selon le ministère de la santé et de la lutte contre le sida, 90% des approvisionnements en médicaments de la Côte d’Ivoire proviennent de l’UE et passent par voie maritime. En imposant un embargo sur les ports ivoiriens, l’ONU et l’UE privent les centres de santé, les pharmacies publiques et privées du pays de médicaments. Selon Inner City Press, Valérie Amos a répondu qu’elle n’était pas au courant des dégâts causés par l’embargo sur les médicaments et la fermeture des banques sur la population, a la question de savoir si elle était préoccupée par ces questions. “Ce ne sont pas les plaintes que nous entendons”, a-t-elle déclaré à la presse. Pourtant, poursuit la dépêche, le 17 mars, quand les Inner City Press a demandé au Coordinateur Humanitaire de l`ONU pour la Côte-d`Ivoire, N’dolamb N’gokwey ce qu’il sait de l`impact des sanctions, il a admis que le dépôt de la Pharmacie centrale du pays n`avait pas de médicaments, “parce que les bateaux ne peuvent pas entrer au port d’Abidjan”. M. N’dolamb N’gokwey a dit qu`il essayait de défendre "localement" le dossier auprès de l`ambassade en Côte-d`Ivoire (qui n’est pas reconnu par Abidjan, NDLR). En réalité, selon Inner City Press, Ban Ki moon et Valérie Amos n`en parlent pas au Conseil de sécurité. En clair, tout est mis en œuvre par la confrérie Nicolas Sarkozy-Ban Ki moon pour décimer les Ivoiriens afin qu’Alassane Ouattara s’installe au pouvoir. Cette conviction est d’autant fondée que, selon Inner City Press, même le communiqué de presse de l`ONU du 17 mars relatif à la conférence de presse avec N’dolamb N’gokwey n`a pas inclus les questions de la presse et les réponses du Coordinateur Humanitaire de l`ONU pour la Côte-d`Ivoire au sujet de la pénurie du fait de l’embargo de l’UE, des produits pharmaceutiques dans le pays. Coulibaly Zié Oumar
Politique Publié le mercredi 23 mars 2011 | Notre Voie
Impacts néfastes des sanctions sur les populations ivoiriennes Ban Ki moon cache la vérité au Conseil de sécurité
© Notre VoieLe secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon