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Politique Publié le jeudi 24 mars 2011 | AIP

Blé Goudé appelle à un "soulèvement populaire" au Plateau samedi

© AIP
Crise post-électorale: des milliers de "jeunes patriotes" au Camp Galiéni pour se faire enrôler dans l`armée à la demande de leur leader, Blé Goudé
Lundi 21 mars 2011. Abidjan. Charles Blé Goudé a appelé les jeunes Ivoiriens à se rendre lundi matin à l`état-major "pour se faire enrôler dans l`armée afin de libérer la Côte d`Ivoire de ces bandits"
Abidjan - Le leader de la galaxie patriotique, soutenant le président Laurent Gbagbo, appelle à un "soulèvement populaire", samedi, au Plateau pour mettre un terme au débat sur la majorité ou la minorité des pro-Gbagbo.

"Chacun doit venir avec sa natte, chacun doit venir avec son baluchon pour passer la nuit au Plateau", a lancé mercredi, Charles Blé Goudé, lors d’un point de presse animé à l’hôtel communal de Cocody.

Pour le leader de la jeunesse patriotique, il faut mettre fin à ce débat sur "Gbagbo est minoritaire ; Gbagbo est majoritaire", exhortant ses partisans à un impressionnant rassemblement dans le quartier des affaires.

Auparavant, le ministre de la Jeunesse et de l’emploi rassure qu’il n’y aura pas de guerre civile en Côte d’Ivoire. Cette guerre civile souhaitée par le président Nicolas Sarkozy et le représentant spécial de l’ONU, YJ Choi, à la base de tout ce qui arrive à la Côte d’Ivoire, a-t-il accusé.

"Il est dangereux pour la Côte d’Ivoire, il est dangereux pour l’Afrique, il est dangereux pour le monde entier", a affirmé Blé Goudé qui déplore le mutisme de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et son chef sur les exactions commises sur les partisans du chef de l’Etat par les rebelles pro-Ouattara.

"Il n’y a aucun rapport de l’ONUCI sur les tueries à Anokoua-Kouté où des personnes proches de Laurent Gbagbo ont été égorgées nuitamment. Mais dès que l’armée réagit, on dit que des civils sont tués. Je dénonce cela", a dit Blé Goudé.

Depuis quelques jours, la capitale économique se vide de ses habitants qui redoutent une guerre civile dans le pays ; s’entassent dans les gares attendant les véhicules de transport pour aller trouver refuge dans leurs localités d’origine ou chez des amis à l’intérieur du pays.

"Restez calme, rentrez chez vous, allez au travail, ne vous laissez pas envahir par les rumeurs. Nous allons tout mettre en oeuvre pour qu`il n`y ait
pas de guerre civile", a-t-il insisté, appelant les religieux, les chantres à faire également le déplacement du Plateau.

(AIP)

kp
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