PARIS - Le président guinéen Alpha Condé s`est prononcé jeudi à Paris contre une "intervention militaire" en Côte d`Ivoire, tout en affirmant oeuvrer pour une harmonisation de la position des Africains en faveur d`un départ du président sortant Laurent Gbagbo.
"Ma position est celle de l`Union africaine. Il faut respecter le verdict
démocratique. Mais l`intervention militaire n`est pas la bonne solution",
a-t-il déclaré au cours d`une rencontre avec des journalistes.
L`UA, comme les organisations régionales africaines et les grandes
puissances occidentales, a reconnu la victoire d`Alassane Outtara à la
présidentielle du 28 novembre et cherche depuis à convaincre Laurent Gbagbo de
quitter le pouvoir.
"Il faut amener les différents chefs d`Etat africains à avoir une position
commune. J`ai parlé avec les chefs d`Etats d`Afrique australe avec lesquels
j`ai de bonnes relations depuis longtemps, avec Jacob Zuma (Afrique du Sud) et
(José) Eduardo dos Santos (Angola). Zuma a téléphoné à Laurent (Gbagbo) pour
lui dire qu`il fallait qu`il parte. Mais Dos Santos n`a pas encore changé de
position à ma connaissance", a affirmé M. Condé.
Pour l`ancien opposant guinéen, il est crucial que la solution à cette
crise soit trouvée par les Africains eux-mêmes.
"Nous avons pu sortir le Kenya de la crise, nous devrions y arriver pour la
Côte d`Ivoire", rappelle-t-il, tout en précisant qu`il ne préconise pas un
partage du pouvoir comme cela a été décidé au Kenya.
"Il ne faut pas qu`Alassane Ouattara apparaisse comme le candidat des
Occidentaux ou alors Laurent (Gbagbo) va avoir des millions de jeunes derrière
lui, souligne-t-il. Je l`ai dit au chef de la diplomatie (Alain Juppé)",
rencontré mercredi.
"Je suis pour une solution pacifique, car pour le moment, les gens meurent.
Si la Côte d`Ivoire coule, c`est la Guinée qui va brûler. Moi, j`ai déjà
beaucoup de problèmes à gérer, alors si j`ai en plus des réfugiés à gérer...",
explique-t-il.
Selon l`ONU, les violences post-électorales en Côte d`Ivoire ont fait 462
tués depuis fin 2010, dont 52 morts uniquement pour la semaine écoulée, qui a
vu attaques et affrontements se multiplier.
"Ma position est celle de l`Union africaine. Il faut respecter le verdict
démocratique. Mais l`intervention militaire n`est pas la bonne solution",
a-t-il déclaré au cours d`une rencontre avec des journalistes.
L`UA, comme les organisations régionales africaines et les grandes
puissances occidentales, a reconnu la victoire d`Alassane Outtara à la
présidentielle du 28 novembre et cherche depuis à convaincre Laurent Gbagbo de
quitter le pouvoir.
"Il faut amener les différents chefs d`Etat africains à avoir une position
commune. J`ai parlé avec les chefs d`Etats d`Afrique australe avec lesquels
j`ai de bonnes relations depuis longtemps, avec Jacob Zuma (Afrique du Sud) et
(José) Eduardo dos Santos (Angola). Zuma a téléphoné à Laurent (Gbagbo) pour
lui dire qu`il fallait qu`il parte. Mais Dos Santos n`a pas encore changé de
position à ma connaissance", a affirmé M. Condé.
Pour l`ancien opposant guinéen, il est crucial que la solution à cette
crise soit trouvée par les Africains eux-mêmes.
"Nous avons pu sortir le Kenya de la crise, nous devrions y arriver pour la
Côte d`Ivoire", rappelle-t-il, tout en précisant qu`il ne préconise pas un
partage du pouvoir comme cela a été décidé au Kenya.
"Il ne faut pas qu`Alassane Ouattara apparaisse comme le candidat des
Occidentaux ou alors Laurent (Gbagbo) va avoir des millions de jeunes derrière
lui, souligne-t-il. Je l`ai dit au chef de la diplomatie (Alain Juppé)",
rencontré mercredi.
"Je suis pour une solution pacifique, car pour le moment, les gens meurent.
Si la Côte d`Ivoire coule, c`est la Guinée qui va brûler. Moi, j`ai déjà
beaucoup de problèmes à gérer, alors si j`ai en plus des réfugiés à gérer...",
explique-t-il.
Selon l`ONU, les violences post-électorales en Côte d`Ivoire ont fait 462
tués depuis fin 2010, dont 52 morts uniquement pour la semaine écoulée, qui a
vu attaques et affrontements se multiplier.