Le président de l’Union des nouvelles générations (Ung), Stéphane Kipré était mercredi dernier, à l’Ufr des Sciences de l’Université d’Abidjan, à l’invitation de la Fesci droit. « Côte d’Ivoire, crise politique, crise sociale ou crise d’intérêt. » et « Les hommes politiques en Côte d’Ivoire : bourreaux ou messie de l’école », sont les thèmes décortiqués par le président de l’Ung dans un amphi plein à craquer. Les échanges se sont déroulés en présence de son épouse Laurence Kipré. « Il faut nationaliser les boutiques », a déclaré le président de l’Union des nouvelles générations (Ung). Selon lui si les Mauritaniens ferment et vont chez eux, c’est simple. Les Ivoiriens doivent prendre cette filière en s’investissant davantage dans le secteur des boutiques de quartier. Il a fait cette invite à ses compatriotes pour leur demander de ne pas pleurer à cause des sanctions. Mais plutôt cela doit les forger au travail, car il n’y a jamais d’accouchement sans douleur. Le président de l’Ung a appelé les Ivoiriens à sortir des théories pour aller au charbon. Car pour Stéphane Kipré, la génération actuelle doit travailler pour le développement de la Côte d’Ivoire. En mettant pied dans tous les secteurs d’activité. « Il y a eu la génération d’Houphouët- Boigny qui a lutté pour l’indépendance politique de la Côte d’Ivoire, aujourd’hui la génération de Laurent Gbagbo lutte pour instaurer la démocratie et l’indépendance économique, le rôle de la jeunesse actuelle est d’offrir le développement à la Côte d’Ivoire par le travail. La crise que vit la Côte d’Ivoire est politique, car l’Occident n’ayant pas aidé le président Gbagbo à accéder à la magistrature suprême, il est évident que celui-ci ne travaille pas avec eux. Le choix de l’Occident est Ouattara Alassane c’est pourquoi, la France s’active tant à travers Onuci et autres », fait remarquer Stéphane Kipré. En outre, il a expliqué aux étudiants que la crise actuelle est économique parce que l’Occident a fermé les banques pour asphyxier financièrement les Ivoiriens. Afin qu’ils se révoltent contre le pouvoir. Pour lui, c’est une crise d’intérêt étant donné que les Occidentaux veulent placer en Côte d’Ivoire Ouattara qui est leur pion. Toutefois, le président de l’Ung est convaincu que cette guerre aura un dénouement. C’est pourquoi, il appelle Ouattara au dialogue. En lui demandant d’exprimer ses difficultés. « Si Ouattara a des difficultés d’argent qu’il le dise. La Côte d’Ivoire va faire un programme de dette pour lui rembourser», a-t-il souligné. Cette rencontre était parrainée par le Secrétaire général de la Fesci, Mian Augustin.
Renaud Djatchi
Renaud Djatchi
